Carnet de bord de Juin 2017 | Partager sur Facebook |
Après avoir déjeuner un tout petit peu, y a pas trop le temps, je mets en route à 4h35, en mode RN19 Power des kings de la night. Tellement de la night, que la boulange de Fayl Billot n’est pas encore ouverte. J’aurais bien enduré un petit pâté.
Lever de soleil comme hier, aux mêmes heures, mêmes endroits qu’hier, mais dans le dos, ça donne une belle lumière sur Langres.
Ça se couvre une fois l’autoroute, où il se met à bien pleuvoir. Zut, on sait jamais comment s’habiller. Je garde l’A5 tout du long, pas trop le choix, du coup ça laisse de la marge, pour une 45 que je n’aurais pas via la natio.
Plus j’avance, et plus je constate que ça va le faire sans pause. Surtout que la circulation est toute verte pour mon sens sur l’A5a. le sens inverse me rappelle mardi matin, c’est pas joli.
Je sors à Parisud2 avec 4h20, et me pose sagement sur une place le long de la plateforme monoprix, car ça bouchonne à l’entrée et j’ai largement plus d’1h d’avance.
Le portier me dit que je pourrai rentrer dans 15 20’, quand ce sera décanté. Nickel, comme ça je valide déjà 15, en profite à nouveau pour déjeuner un tout petit peu. Un petit peu déjeuner plus un petit peu déjeuner égale un petit déjeuner peut être.
Une flopée de camions arrive encore, je m’empresse de rentrer, Il y en 3 qui emmènent la même chose que moi, dont un Bernardo Marquès vu hier. Ils ne font pas que du Vigo finalement. On a tous des rdv différents, je me mets à quai bien avant l’ heure, vers 9h40. j’ai comme l’impression d’entendre un bruit dans ma mécanique, un genre de cliquetis en reculant tout doucement le long du camion voisin. Bizarre.
Pour vider ça ne traîne pas de trop, les pal euro sont reposées à 10h20, parfait. Pas mauvaise cette plateforme, 1ere fois que j’y venais, alors que je suis déjà allé à la même enseigne, mais de l’autre côté de la 104, Combs la Ville. En redémarrant, j’entends toujours ce bruit infime, mais qu’il n’y avait pas hier. En partant, j’appelle tout de suite mon garage, il me dit que c’est préférable d’aller faire écouter au plus tôt dans un gge en route, il n’a pas tort. Mais pfff que ce que c’est encore. Mais pas de gge agréé dans le coin, à part Meaux. Rien à Sens non plus. Tant pis, j’irai à Troyes en rentrant.
Il y a toujours le bouchon direction Corbeil, alors va par A5b et A5 jusque Montereau puis N6 au carrefour du Petit Fossard.
J’arrive juste avant midi à Sens, chez le joyeux fournisseur déjà fait quelques fois. Je m’attends à une réponse mécanique à l’interphone, du genre, « entrez et attendez là », qui énerve bien, même en s’y attendant, mais là non, le gars prend le tems quand même de me demander le type d’emballage, le nombre et il me dit où me poser pour décharge, cool.
Ça ne traîne pas, le cariste est motivé aussi, en fait je suis tombé sur l’équipe inverse des dernières fois.
Il y a un bout à charger déjà en attendant vers Joigny. Au sud de Joigny, juste après avoir passé sous l’A6, à Aillant sur Tholon, c’est joli, ah oui, c’est la Bourgogne.
Par contre ce n’est pas prêt, c’est de l’agencement, attente de 3 quart d’heure à prévoir, alors cassage de graine et tendage d’oreille entre la cabine et la semi moteur tournant à divers régimes. Mais là, plus rien. Pourtant je n’ai pas rêvé ce matin. Bref, à surveiller.
Les 3/4h sont bien longs, je balaies, tout ça. Ils finissent seulement de mettre sur palette. Coup de fil à la gefkommandantur, y aura rien à remettre derrière, comme souvent dans ces parages.
Je suis quand même en place à 15h, mais ça arrive au compte goutte ; Et y a même pas à sangler pour occuper, c’est du fragile et léger, du genre de rayonnage pour caisse en supermarché.
Ça se termine enfin à 16h15. En fait, j’avais dû mal comprendre, c’était 3 heures, pas 3 quart d’heure..
L’avantage, j’ai eu le temps de peaufiner les itinéraires pour rentrer, et bien c’est pareil par partout, Auxerre Tonnerre Chaumont, ou bien Troyes Chaumont, j’y vais par ce dernier.
Ça bouchonne un peu à Troyes, je n’entends toujours plus rien à la mécanique en tendant l’oreille aux feux. De toute façon, c’est trop tard pour passer chez Bassigny PL à Troyes.
J’enquille la 19 et m’arrête aussitôt au petit Leclerc à Lusigny sur Barse pour le niveau du frigo qui se trouve toujours bien maigre le vendredi soir.
Et je m’arrête définitivement guère plus loin à 19h, à Vendoeuvre sur Barse, à côté des dépôts de la belle maison verte désormais en vogue sur FDR. Encore un genre de boutique qui me plait.