Carnet de bord de Avril 2018 | Partager sur Facebook |
On ne change pas une équipe qui gagne, démarrage à 2h15. Camion à la maison c’est coton.
J’aime ces horaires pour la moyenne que ça procure. Je ne suis pas le seul à penser ça visiblement, je croise et reconnais Quentin à ses coups de clignos, il a déjà carrément fait un tour.
La N4, et 44 toujours au sec, ça avance. Au péage de Reims, y a une armada de gendarmes dans ce sens, comme déjà vu jeudi et vendredi dernier à ces horaires similaires, que cherchent ils?
J’arrive à l’aire des Pèlerins sur l’A26 en 4h15, impec. Il fait bientôt jour, mais je me trouve en avance, donc j’opte pour entreprendre une 3h. Pas uniquement pour le plaisir de ronfler et rattraper le weekend assez court, mais plutôt à des fins stratégiques, car autrement j'arriverais au client du 76 à midi pile et serais planté jusque 13h30 ou 14h si ça se trouve,tout est possible chez les transitaires.
Je redémarre à 9h40 apres avoir sans doute bien ronflé, et un bon pain beurre au camion.
A26 jusque St Quentin et direction Ham et mon bled, Nesle en 80. Une bonne demi heure pour vider les réservoirs d’Adblue made in Elsass et je repars à l’ouest via Roye et de nouveau autobahn à Boves. La pause de 3h, c'est efficace, la forme est meilleure. Plus que la circulation Rouennaise ou la moyenne prend un bon coup. D’abord le bld à St Etienne du Rouvray, normal, et plus loin le crochet jusque Petit Quevilly à cause d’une route de Gd Couronne qui est barrée pour travaux. Ensuite, sur le bld maritime bien défoncé de Gd Couronne, ça bouchonne, circulation alternée, la police, qu’est ce qu’il y a? Un camion ramasse des débris de pneus calcinés sur la chaussée. Ah oui, je pige. Le pneu cramé, c'est un peu une spécialité ici. Enfin j’ai eu chaud, pas bloqué. J'arrive péniblement au transitaire à 14h30 passé, et coup de bol adresse au bon des 2 dépôts voisins. Ça vide assez bien, 30’ quoi, ce qui m’arrange plutôt. Juste le temps d'avaler une pomme quand même. J’ai un retour de l’autre côté, à St Etienne du Rouvray à la cartonnerie, ça va un peu mieux pour y revenir, plus de circulation alternée et j’évite la déviation. Par contre c'est blindé à la cartonnerie, file de la bascule jusque dans la rue. Mais vu que je charge de la palette,je pense qu’il ne faut pas peser comme pour les bobines. J'attends que la file bouge un peu, et vais voir le gardien, et bingo je peux rentrer direct. Direct mais sous les klaxons très sobres, coutumiers des grands professionnels de la profession, de la part de mes (con)pairs, s'impatientant derrière, le fait que je m’étais permis d'abandonner mon camion le temps d'aller au gardien. Calmos les gars, et en plus je vous abandonne et vous laisse la place. Je suis le seul aux expés palettes, j’aime autant pour moi que pour eux.
Ça charge rapidement, de grosses palettes de cartons pour pièces de rechange. Chargé à 16h40, je repars en ayant envie de faire tut tut aux gens pressés qui maintenant attendent en grand nombre aux bobines. Il me reste une heure à rouler, mais qui ne rentrera pas dans l'amplitude, alors je stoppe aussitôt sorti, sur une petite place à proximité du rond point des Vaches avec 9 bonnes heures. Ça a à peu près marché comme je voulais.