| Carnet de bord de Octobre 2016 | Partager sur Facebook |
Un lundi qui devient la norme, décollage à 7h25.Enfin la norme, il fait froid pour un début octobre, 1. A la météo, ils vont encore dire qu’on n’est pas dans les normales saisonnières. On n’y est jamais de toute façon !
J’ai appelé le client de Ramonchamp vendredi et on m’a dit 8h lundi.
J’y arrive à 7h55, y a du monde à la réception, mais faudrait attendre 8h30 comme c’est une machine. ça commence...
Si j’avais su, hier soir, j’aurais regardé la Zizanie jusqu’au bout. J’ai abandonné au moment où Maurice Risch tente d’emmener le gâteau d’anniversaire, qui finalement atterri sur la table des vieux mariés grâce au fenwick. Et là je piquais du nez, enfin je bouatchais quoi.
Bon, c’est pas grave, je connaissais la fin, j’ai déjà dû le voir..
8h35, enfin un cadre vient vers mon camion et me dit de rentrer. 15’ en tout.
Direction le 2éme, Golbey, chez l’auvergnat. Même pas une heure plus loin. Y a du lkw plein le parking de l’entrée, mais je rentre tout de suite. Direction la réception générale, logique. Je passe devant les expé où un camion se met à quai, je continue au bout de l’usine, à 15 à l’heure, c’est long.
A la réception, ben c’est pas là, il appelle partout, c’est toi qu’a commandé ça ? Bon, ben ça vide au expé, il les prévient. Re- tour de l’usine, et là, aux expé, les 2 quais sont pris. Je vais voir, et le cariste est bien énervé, « c’est quoi ? », des tubes. « il pourrait me prévenir ! » parlant de son collègue de la réception. « Y aura de l’attente, j’en attends encore un avant ».
Un vosgien qui bosse pour un Auvergnat, ça n’a pas l’air simple..
Bon ben coup de fil à Mulhouse car vendredi j’avais compris que je devais recharger à Charmes à 11h aujourd’hui. Ce sera mort. Pascale va appeler à Cernay. Presque 45’ qu’un quai se libère, je vais revoir, le cariste est tout adouci et me dit de me mettre à quai. Quand même.
11h10 je quitte le manufacturier bleu blanc rouge. C’est juste en face des entrepôts Mory, tout est vide, l’herbe pousse, c’est triste.
Je suis à la bourre, mais je stoppe quand même au pain dans un tout nouvel établissement à Chavelot, facile à garer, entre 2 rond points, à 2 pas de la N57. A bon entendeur....
Go Charmes via Igney Vincey et Portieux.
Il est 11h40 à Charmes, il y a un container devant, juste peut être attendre 13h15, l’autre équipe quoi. Pas grave, j’en suis plus à ça près, j’ai l’habitude de bousiller les amplitudes le lundi en ce moment, et ce même en décollant à 7h passé. C’est dingue, des fois on part à 2h du mat, et on case déjà une 11 le soir !
Je casse la croûte en écoutant Olivia Gesbert qui reçoit Olivia Ruiz, ça cause Espagne et de Volver, sa dernière pièce, et c’est bien. Elle rappelle des souvenirs de ses grand parents, sur l’accueil (c’est pas le bon terme...) en France des espagnols pendant la guerre civile. C’est peu glorieux.
Un Belge, un vrai, arrive encore en container, ça change des SK ou BG. Il est déjà d’un certain âge, je lui demande si il fait encore beaucoup la France. Oui, il fait surtout encore l’Espagne.
Il descend sur la catalogne et recharge des oignons sur Valencia, mais la boutique est fermée en ce moment pour cause de rénovation, alors il ne descend pas. Du coup il fait du container et il n’aime pas de trop.
13h15, les équipes sont changées, mais ça bouge pas de trop, aucun camion ne rentre. 14h, 14h30... Si, ils bougent des machines dans tous les sens. Et finissent par faire rentrer des containers belges. Je retourne au bureau demander par principe pour ma pomme. Ce sera après le dernier container rentré. Ils n’ont plus de places et il faut déplacer des machines pour attraper celles à charger. Je fais un contrôle serrage des écrous de roues pour occuper.
Je rentre à 15h15, la 3h est largement bonne. Mais peu importe, le déchargement n’est prévu que mercredi dans les coins de Niort. Donc pas la peine d’insulter tout le monde, rien à faire de tout.
J’ouvre les 2 côtés, c’est 2 machines de 6,77m, il charge au fen, comme Maurice Risch hier soir.
Juste encore de l’attente entre les 2 machines car l doit en bouger 4 pour attraper la 2eme. Ça laisse le temps de sangler. 13m56 par le côté, c’est assez juste, mais le cariste est bon, ça passe bien. Je lui avais proposé par le toit, mais il voulait pas. Pas grave, le toit j’aurai l’occasion de l’ouvrir au chantier, et même de l’avant je pense.
16h30, je me barre enfin. J’ai le contact du gars du chantier dans le 79, j’appelle pour m’annoncer, et demander si jamais demain après midi, au cas où....C’est niet, il a prévu une grue que mercredi matin. Bon ok, c’est ce que je voulais savoir. Il n’y a pas le feu alors. Route par Remiremont Vesoul Dôle RCEA. J’ai pas trop hésité à choisir avec la route via Orléans seulement plus courte de 22kms mais bien plombante en autoroute.
A Remiremont, j’ai hésité à mettre le cligno direction la maison, mais malgré l’état de blasement de cette journée, il me reste un semblant de conscience professionnelle, alors je fais sagement un bout ce soir.
Un peu de go et adblue à la Leclerc Mariotte de St Sauveur. Il se met à pleuvoir comme il faut.
Après Vesoul, ça cesse, et ça le fait plus pour emprunter la RD de Vesoul Dôle via Gy, qui a des airs de N610 Catillane, jonchées de silos de blé et de fromageries, ne manquent que des aqueducs.
Je finis à Tavaux un poil avant 20h dans une zi près de Solvay. Pas de resto, j’ai des spaetzles faites maisons dans le frigo. Miam miam, tout n’est pas négatif aujourd’hui.