| Carnet de bord de Novembre 2016 | Partager sur Facebook |
7h20, après la douche (plus petite que les assiettes), et un pain beurre café, me voici parti pour à peine faire chauffer la mécanique, 6kms à faire tout droit, en longeant le canal à Paray le Monial.
7h30, les gars sont bien là, et comme la secrétaire était au courant de ma venue, la secrétaire qui n’arrive qu’à 8h, elle leur avait préparé un protocole à me faire signer. Le gars rouspète après ça, que c’est de la co..... Ah bon...c’est vrai que c’est étonnant dans une petite boîte comme ça.
Je dépoile les 2 côtés. J’ai droit à la 2éme douche gratuite, mais ça vide aussi sec. On est quand même toujours mieux là que d’attendre dans sa cabine comme un imbécile des heures dans une base de l’épicier de Landerneau. 8h20, c’est vide. Hier soir, Maxime était encore pessimiste pour la remontée. Je l’appelle, ça ne répond pas. Mais il re-sonne pas 10’ après, y a un St Apollinaire pour Sochaux en foulée. Impec.
Je trace, mais pas de trop, car ça bouchonne bien à Montchanin, pas loin de 10’ arrête. Mais les travaux avancent quand même.
Je loupe de peu Juju42 à Chalon, j’aperçois juste de loin son attelage blanc et bleu de marque du pays où il arrive qui file sur la Ruhr Alpine. Il ne va pas passer son 11 en Allemagne au moins..
J’enquille dons l’A6 et A31 direction Dijon parce que la rn est vraiment pénible, Gevrey, Nuits ...
Le fournisseur est tout près de la rocade dijonnaise à St Apollinaire, je rentre dans la cour, je n’aurais pas, mais y a rien d’écrit. C’était à moi de deviner au vu des camions qui attendent dans la rue. Et puis je ne dois pas charger tout de suite, il y a déjà le régulier devant moi. Je ne suis qu’un supplémentaire. Que je revienne dans 3/4h. Je me fais couler un café en attendant, et relève le devant de la semi à 2,90 comme demandé.
Le régulier se sauve, je vais revoir, je prends sa place.
Le quai dans un hall, on voit rien, et la porte du quai n’est pas franche, en guise de cloison, c’est tout de la bâche, c’est très propre mais bizarre.
Ça charge vite, et comme d’hab, 2,70m de haut suffisait largement. 12h05 je repars, Maxime m’appelle pour me demander vers quelle heure à Sochaux pour m’annoncer. Pour moi, 15h30 ça devrait coller.
Je remonte par les routes secondaires, Mirebeau, Gray, c’est gratuit et c’est plutôt joli. Arrêt à Bucey les Gy, où c’est carrément difficile de se garer. Et scoop, je ne prends pas du pain, mais un sandwich, pire, un bagnat. En cette semaine très américaine par ses mauvais côtés, je privilégie dans la malbouffe.
Un peu de gazole à Vesoul au Leclerc, j’aurais pu achever la journée comme ça, en conduite rationnelle, mais à quoi bon toujours roulé dans le rouge, ce sera fait pour lundi matin.
J’arrive à Sochal à 15h20, le régulier vu ce matin est sur le parking, il va au bureau juste devant moi. Ça discute, ça rigole avec la femme du bureau, et des autres, bref tous des réguliers du régulier. Un autre du bureau est face sur son pc, écran sur le site de vente de bagnoles, visiblement en train de se concocter un modèle.
Bref, on est dans un pays d’Europe de l’ouest, où rien ne va plus, qu’on gagne pas assez, que ci, que ça, mais à part que tout va quand bien quand même !
Mon tour vient, accueil par un soupir, ben oui, c’est pénible un supplémentaire. Que je revienne dans 3/4h, il y a déjà le régulier avant. Etonnant, je ne m’y attendais pas du tout !
Comme ça je ne loupe pas trop l’émission de Drouelle sur Inter qui retrace un fameux 21 avril. A la fin, l’invité a pour conclusion, que l’arrivée des extrêmes par les urnes est le résultat d’un manque de redistribution des richesses. Je sais pas, mais il ne doit pas avoir tort ce monsieur.
16h30, je succède au régulier, et vide par le côté les pièces.
Après faut aller rechercher les papiers, et là c’est la pause, donc pas possible de récupérer mon carnet...tout est normal, c’est l’industrie automobile. J’attends sagement au guichet, et là, c’est l’attroupement de réguliers et autres prioritaires autour d’un magazine spécialiste du monde de la route de novembre, puisqu’une protagoniste d’un reportage en fait le débriefing, c’est marrant...
17h20 je récupère mes papiers et file sur Mulhouse où je vais poser le camion. Il pleut bien fort, ça roulotte, mais ça va, à part le péage de Fontaine, mais là, normal aussi.
Je monte dans la V40 qui démarre au quart de tour, un bail qu’elle n’avait pas bougé.
Méga stau sur l’A36 sur le chemin du retour, pareil en vallée de Thann, normal aussi, c’est grand week end.
En haut de Oderen, ça flotte toujours, on peut juste voir qu’il y a quelques 5 centimètres de neige sur les bords.
Terminus Cornimont, du moins changement de véhicule, mais on reste dans la diagonale. Je veux ramener le F12 à la maison car il y a CSO dimanche. Est ce que ça va démarrer ? En mettant le contact, les témoins sont très faibles, puis le pré-chauffage mis, les loupiottes se revigorent, les batteries se réveillent. Verdict : ça démarre ! Des fois c’est juste les batteries qui sont endormies. Je ne l’avait fait tourné qu’une seule fois depuis la fin de l’été.
Ça m’arrange, je ne me voyais pas mettre le chargeur à l’heure-ci. Je reprends les sacs de la bagnole, la ferme, puis file mettre quelques dizaines de litres au Colruyt à côté. Que du bon heur finir une semaine dans ces conditions.
15’ à rouler pépère et à 20h45, je coupe la batterie du 1220 à côté de la maison.
A dimanche !
En attendant, bon week end à tous même aux non poilus !