FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • "Cité d'Alsace"
    Bien le bonjour pour Stéphane!
    pas encore rentré à Ourense..
    ça se voit?
    y a déjà la queue au télésiège
  • Vendredi 10 Février 2017
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    Maxi coupure achevée par un pain beurre à 7h40. C’est bête, ils ne proposent même pas un pain rillettes le matin, pourtant, ils ont les moyens dans la région, le revenu moyen est assez élevé, et même les indemnités de licenciement aussi paraît il.

    Je tourne juste en face du resto direction l’usine que j’ai comme adresse, c’est bien indiqué. Mais paumé. En fait c’est dans une très vieille usine, appelé « Cité d’Alsace ». Si ça se trouve je vais y voir des vosgiens venus bosser !

    Il y a déjà 2 camions, mais c’est de la pièce de rechange que je charge, alors ça se passe dans un autre bâtiment au fond. Une cariste va venir. C’est au tire pal, c’est du bien léger, des genres de plastique de garniture intérieur. Un carton a 2 coups de fourches, je le signale pour la réserve. On constate que les pièces dedans ne sont pas abîmées, mais bof. Alors la cariste va rechercher un carton neuf même si ça ne l’enchante guère, et on transvase les pièces. C’est pas qu’à Vesoul ils ne sont pas sympa, c’est pas l’idée 1ere qu’on se fait des mecs du 70, mais pour les réserves là bas, ils font parfois du zèle.. C’est vite chargé, mais les papiers traînent, la fille a un doute avec la quantité, j’avais compté, mais elle n’est pas sûre. Alors je tire les bâches pour qu’elle vérifie, c’est pas grave. Je l’ai enquiquiné avec mon carton, on est à égalité..

    Je repars à 9h15 pour le second enlèvement, pas bien loin, à la Flèche.

    Une demi heure et j’y suis, c’est un cylindre presse papiers pour une grosse papette vosgienne. Ça charge assez vite au pont, une caisse seulement. Le gars est étonné, c’est un autre vosgien, spécialiste de la région qui vient d’habitude. En fait c’est un artisan, ex patron d’un bon copain de lycée. Ce pote a hélas connu un gros pépin cardiaque il y a bientôt 3 ans, il n’a pas encore repris, durdur. Le pontier ici, s’en souvient bien, alors je fais une petite photo du lieu et de lui même pour envoyer avec le bonjour à mon copain.

    A 10h30 c’est classé, je repars via la route de Blois, Château Renault. Je sonne Pascale pour signaler qu’il reste de la place, mais on devra se contenter de ça visiblement. 

    Gazole au super U de Château Lavallière comme la dernière fois que je suis passé ici.

    Stéphane, qui a reçu la photo, me rappelle, et on papote un peu. Du passé comme toujours, que ça fera bientôt 30 ans qu’on se connaît, en étant rentré en même temps en 4eme techno au lycée des truckers à Bosserville(54). Des conneries au dortoir ou dans le train. Il garde la patate, ça fait plaisir.

    Il viendra peut être une fois avec moi. J’étais bien parti avec lui et son père qui avait une boite de frigos, sur un tour de sud, en F16.485, été 1990, c’était quelque chose. Mon pote prenait les commandes de la SR2000 après le péage de Vienne, son père roupillait à côté. Y a prescription. Je m’en souviens comme si c’était hier, et le bruit du 16, ça faisait un bruit de 16 quoi. Que maintenant entre le FM9 et Fh16, faut tendre l’oreille.

    En rattrapant l’A10 en dessous Château Renault, il y a un gros déblayage d’accident en cours dans le sens nord sud, ils font sortir tout le monde, alors ça bouche un peu à l’accès vers le nord aussi.  Ça a dû cartonner grave, il reste un plateau garé sur le sens inverse de la voie. Et un de ces bouchons remonte assez haut.

    Petite pause 30’ à l’aire au niveau de Meung pour casser la croûte.

    Il fait pas trop moche, du moins c’est bien sec, si j’allais passer le camion à la douche ce ne serait pas une folie. A Orléans, vers le CR, il me semble qu’il y a des stations. 

    Direction le CR, et oui, exact, il y a bien un transporteur qui assure cette prestation. Je vais voir, il y a du monde, mais c’est bon, on peut payer en CB.

    Un Breger est en cours de lavage. Le chauffeur me dit que son groupe n’a qu’une station de lavage au siège et c’est tout, le reste, ils lavent tous comme ça en extérieur, où ils ont des comptes. Un frigo du 84 devant et mon tour vient. Ça va, c’est encore assez rapide, et bien fait sans trop de chichi inutile. Au moins, le gars ne frotte pas la terre sur la cabine comme un maboule comme dans certaines stations, c’est quitte de rayer la peinture. A Corbas, c’était plus cher, on attend bien plus, et en prime ils mettent une tonne d’acide dans les roues, je ne vois pas trop l’intérêt par rapport à un coup de brosse. Mais ici, ça va, je reviendrai.

    Y a plus qu’à rentrer, N60, normal. Ça roule tout bien. 

    J’enquille l’A5 avant Troyes, car une fois Sens ça se traîne un peu à 70, et je voudrais vraiment rentrer ce soir. 

    L’A5, si bucolique d’habitude, est surchargée ce soir. Des caisseux english et parigots. Ah ben oui ils vont tous au ski. Ça freine presque vers Chaumont. Je remeonte l’A31 jusque Montigny, ça se calme un peu mis à part les kings bataves en grand nombre. Pause 30’ à Val de Meuse juste avant la sortie. L’aire est blindée, faut dire qu’elle est minuscule. Je me gare sur le côté juste avant l’accès, pas le choix j’ai 4h29. C’est des endroits où je ne passe jamais ici.

    A la sortie Montigny, c’est bon, je retrouve mes marques, et aussi les 1eres gouttes de la journée. Voilà, le camion aura été propre 5 heures. Bon pas d’affolement, la route est propre et tourne vite au sec. Et puis à cette heure-ci, les benneux et autres toupineux sont rentrés au bercail depuis un moment, donc pas de stress.

    Cette route là trace, pas de skieurs par ici. Et puis j’aime bien passer à côté des installations flambant neuves de la maison Clot à St Loup, c’est quand même beau une entreprise de transport, on dirait un vrai jouet quand tout est propre, sobre et bien aligné.

    J’atterri vite dans ma vallée, où là la pluie tombe pour de bon. Mais c’est pas grave, c’est à grosses gouttes, elle ne salit pas.

    Je passe mon bled sans m’arrêter, pour aller reculer l’ensemble au hangar à Cornimont, ce sera fait et moins dangereux que demain matin pendant l’invasion des skieurs.

    La manoeuvre s’effectue sans stress à 21h45. Demain, qu’il pleuve, neige, vente... c’est bleu de travail, y a un peu de boulot qui s’accumule.

    See you next week !