FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2016 Partager sur Facebook
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  • marre l'ancien
    Lyon
    après Lyon
    N86
  • Lundi 11 Juillet 2016
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    Le camion est resté à La Bresse, donc j’ai déjà de la push à faire. Mais dommage, à 5h30, les boulangeries sont encore fermées. Tant pis.

    Je mets en route à 5h55 et go Mulhouse via Oderen.

    Grandes vacances oblige, Thann passe au vert. Ça commence à être cool de rouler.

    Le quai où je vais n’attaque qu’à 7h30, comme je suis un peu en avance, je vais au gazole et adblue à la Access qui est enfin rouverte. 

    Si le prix est toujours aussi intéressant, on peut constater que les travaux qui ont occasionné la fermeture de quelques semaines, n’ont pas consisté à construire, mais plutôt à défaire. Ils ont viré tout le comptoir, la cuisine. Il n’y a plus qu’une caisse, une vraie machine à café et quelques viennoiseries et Dieu merci du pain. Le reste de la boutique n’a pas changé, et il offre toujours le café.

    Mais dommage, c’était encore une station type Crocade, qui faisait des petits menus. J’en n’étais pas spécialement adepte, mais ça pouvait dépanner, et surtout c’était souvent blindé d’ouvriers ou de conducteurs TP le midi. Et naturellement il n’y a plus qu’une personne dans toute la boutique. Le lien social, ça n’a plus la cote décidément.

    Je pointe au bureau du bâtiment Gefco pour la Russie un peu avant 8, ça tombe bien ils n’attaquent qu’ à 8h. Je sais déjà que je recharge sur place pour...le quai côté affrètement. C’est des palettes de papier qui étaient stockées sans doute pas manque de place.

    Ça met du temps, mais à 9h je parcours la distance de 500m qui sépare les 2 bâtiments. 

    J’ai un quai de suite pour aller vider ce papier qui ira à destination du 02 mais pas par mes soins, puisque comme prévu depuis vendredi, on fait appel à mes soins pour en recharger pour le 11 (1+1 =02, non ?). 

    Je dois prendre aussi des palettes vides, car j’ai déjà le billet retour. 

    Cette opération prend du temps aussi, d’autant plus qu’un chauffeur du 68, d’une boîte qui a de superbes Merco bleu ciel, toujours un peu spécialiste de la Ruhr, vient prendre 2 pal pour un client à Köln que je faisais des fois, se fait charger par mon cariste pendant mon chargement, c’est normal pour 2 palettes. Je discute un peu avec le chauffeur, qui a un certain âge, et qui visiblement en a un peu marre de la Germanie, ça s’entend lorsqu’il pose sa sangle !

    10h55 je repars donc avec mon fax retour.

    Ça ressemble à une semaine de pré vacances car ce retour ne sera à vider que vendredi à 14h20 à Niederhergheim. 

    Avant tout ça , je dois juste vider à Carcassonne avant midi demain. 

    Chouette, un peu de dépaysement. 

    Je quitte l’A36 à Besak pour retrouver la N83. 

    Je casse une graine et sieste un peu avant Mouchard, et il était vraiment grand temps de s’arrêter, lundi oblige, c’est mortel.

    RN jusqu’au bout du bout, aux Echets, après avoir fait une 30’ à Servas, sur la place à l’ombre d’arbres. Je profite pour appeler mes 2 rechargements sur le 34 et le 30. Le 2 ème arrête à 16h. On verra, au pire, s je ne charge que mercredi matin c’est pas trop grave.

    A Lyon je me tâte, périf ou N346. Aller pour le périf, ça parait moins rouge. Ça freine comme il faut à Pierre Benite, mais ça va encore au global, il est quand même 18h. La météo est bien orageuse sur la traversée de la capitale des Gaules, ça permet de rincer le pare brise déjà bien recouvert de moustiques suicidaires.

    Le beau temps revient quasiment, à Condrieu. C’est mieux, on ne loupe aucune miette, car c’est joli ici.

    L’A7 française doit être encore plus à la pointe que son homonyme allemande concernant les interdictions de doubler, entre le Gd Boeuf et Valence. C’est bien la peine de commencer à être dans la partie sud de l’Europe si c’est pour que ça rigole pas plus que ça. 

    On peu pas se plaindre, ça roule quand même malgré la tendance de migration vers le sud qui ne fait que commencer et pour 2 mois. Mais je quitte quand même l’autoroute à Montélimar nord, y a encore pas le feu pur être avant midi à Carcassonne.

    Montelo, (je sais pas si on dit comme ça ?) passe tout debout quasiment, juste une bonne partie de travaux une fois repris la N7 au sud.

     Comme c’est pré vacances, je bifurque sur la N86, et parce que j’aime bien. Je sais pas si on gagne ou perd du temps, peu importe, ici, à peine on aperçoit Pont St Esprit, la notion du temps n’a plus d’importance.

     Halte un poil plus loin, au Terailles juste avant Bagnols.

    On voit qu’il y a eu de l’orage, mais la température n’a pas l’air décidée de se coucher.