FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • avant, il y avait un rond point
    Audincourt
    25,70,39 ou 21, aucune idée
    la route du béton
    posé
  • Mercredi 11 Janvier 2017
  •  

    Opération douche ici même pour commencer. Heureusement, le gardien, qui donne la clé, m’avait prévenu qu’il fallait laisser couler l’eau 10’ pour qu’elle soit chaude, car il m’a donné la douche du fond, la plus propre, mais la plus éloignée. Je n’avais pas le chrono en main, mais la réalité n’en était pas trop éloignée.

    Ensuite, j’avance le camion jusque l’affrètement pour aller au distributeur de café, ça fait flémard, mais pas trop le temps de marcher. Je croise Stéphane, un copain en régional, j’en profite pour lui en payer un, d’ habitude c’est toujours lui. Le hic, c’est que la bonne machine, qui sert du Lavazza Blue est en maintenance, alors faut se servir à l’autre, la Klix, c’est infecte, mais on trinque  quand même. Et je n’ai pas le temps d’attendre 10’ que la maintenance soit terminée. Je file sur Ottmarsheim, à 10 bornes d’ici. J’y suis à 7h55, c’est ouvert, mais ça commence qu’à 8h. Alors je mets en route un vrai café en cabine, le temps de ces 5’.

    J’ai un quai de suite, et je peux déjeuner tranquille.

    4‘ plus tard, retour sur mes 10 bornes, je passe au groupage pour faire la liste de déchargement, Izmir, Gaziantep, Lasi...ça en jette.

     Je vais voir à l’affrètement, où j’ai déjà la suite, du 44, dont 2 piles d’emballages qu’un camion régional m’a enlevé à l’usine, et qui va arriver à quai, c’est sympa ça. J’ai un quai, ça vide assez vite, et le porteur régio arrive. A 10h15 je repars pour la suite, où je pourrai charger avant midi à Audincourt. 

    J’y arrive à 11h20, j’ai été perturbé par la suppression du rond point sur le grand boulevard dans Audincourt. 

    C’est des remorques conteneurs, pour usine, mais pas pour l’automobile, mais pour l’aéronautique. Le gars du bureau, bien sympa, prend des photos des machins chargés, et est aux anges quand il voit que je sangle, et avec des équerres. Il me dit que dans l’aéronautique, c’est assez exigeant, alors faut pas trop de traces sur la penture toute brillante. Ce monsieur est passionnant, il raconte où ils vendent un peu partout leurs remorques et charrettes, en ce moment, il y a un marché pour une nouvelle usine PSA en Uruguay.

    Je repars à midi 10, pas pour un grand bout, je mets un peu de gazole à l’ITM juste à côté, dans une ZC de Audincourt. Ceci terminé, je demande à la caissière si je peux squatter 5’ les pompes pour aller au pain dans l’ITM. Mais oui, il n’y a pas un chat, me répond elle.

    Du coup, je vais aussi faire le pissou. Mais j’ai pas pris de caddie quand même, je ne traîne que 10’. Il y a encore un enlèvement à Maxilly sur Saône dans le 21.

    J’enquille l’A36 jusque l’autre côté de Besançon, et prends la route de Gray, puis Pesmes à Marnay. Je m’arrête un peu plus loin le long d’une carrière, il est 14h, presque l’heure de casser la croûte.

    Entre Pontailler et Maxilly, il y a un pont indiqué à 3,90m, sur le Michelin, c’est marqué 4m. Ma foi je tente. Je baisse tout, et ça passe presque large. En Allemangne, je les passais quasiment tous. Ça aurait été dommage, mon usine n’est pas loin de l’autre côté. Ce qui est dommage, c’est que c’est du béton, le plancher va encore trinquer en salissage. Pas grave, ça va assez vite en compensation. 2 3 sangles là dessus, des vieilles, je ne vais quand même pas salir les autres. Pour sortir, il y a un portique bien marqué 4,10m. Là par contre, j’ai bien cru que ça passerait pas.  

    Je commence demain sur Anetz avec les emballages, l’itinéraire, il n’y a pas trop à tortiller, c’est Auxerre Orléans et tout le tralala. Alors faut retrouver Dijon avant tout ça et se refaner le pont à 3,90m. ça ira s’ils n’ont pas refait l’enrobé entre temps. ça passe toujours, mais encore tendu le dos à cause d’une partie de l’ossature métallique qui est tordu et dépasse à cause sans doute d’un accroc. 

    Le ring nord de Dijon est bien chargé, normal vu l’heure. Un peu d’A38 et je sors à Sombernon pour ne pas raquer. Pause 30 avant Vitteaux dans la brousse. J’ai merdé de ne pas vouloir prendre l’A6, il y a la route qui rejoint la N6 plus au nord qui est barrée pour cause d’un pont effondré, il faut redescendre sur Saulieu.

    Je garde la N6 jusque Auxerre, et ressors à Joigny pour passer à travers par Chateau Renard, avec 7t ça ira, même si des bleds sont chiants avec des bagnoles garées sur les grandes rues principales, mais ça roule très peu. Je ne compte aller jusque Orléans ce soir car ça serait galère pour trouver à garer, je vois bien un resto à St Germain des Prés  un peu avant Amilly mais zappé le parking. Et tenter le relais de St Maurice sur Fessard c’est utopique aussi pour trouver de la place. Alors je sors à la zc de Amilly, et trouve mon bonheur près du Brico Dépôt. Cool. Il est 21h.