Carnet de bord de Mai 2018 | Partager sur Facebook |
Ça y est, on en a fini avec ces jours fériés, on n’aura pas glandouillé grand-chose pendant ce temps là. C’est pourquoi il faut remettre en route à 5h30, parce que c’est bientôt le week end, il est court celui là, faut pas se louper. Mais déjà un arrêt à la Total de Anthelupt, pour un peu de gazole.
Et je file d’une traite à Colmar via Bonhomme sans même faire un arrêt aux diverses et nombreuses boulanges de la 59, incroyable.
Ah si, je marque un arrêt en haut du col pour laisser la file derrière. Je ne faisais pas ça pour être, reconnu, remercié, salué par mes pairs. Ça tombe bien, y a aucun coup de cligno ni rien. Du monde arrive vite aux fesses à la descente. Je suis chiant, je ne descends jamais vite les cols avec 24t, en léger aussi d’ailleurs. Mais plus ça bourre et plus je me rapproche du 30 obligatoire au pl après le bled du Bonhomme. Ça lève les bras dans le camion de derrière, un régal. Ah oui, c’est une bâche bleue aussi avec un pub jaune, un « collègue » quoi. Enfin ici ce n’est que gens pressés et excédés, des frigos du 54 qui remontent par brouettes tous les matins. Bref, je préfère mon Bussang.
Tout doucement que je roule, j’arrive tout de même à 8h à Colmar. Une boîte allemande, qui porte le nom d’une ville du Sauerland. J’y chargeais à la bonne époque, du Bochum, du Hamburg et même de l’Italie, des genres de rouleaux de fibres pour des fabriquants de sous toitures. Les bigbags se vident par les 2 côtés, tranquille, il fait beau.
La semaine se termine déjà pas loin de là, sur Guebwiller, à une boutique que je ne connaissais pas. Un complet de lait de soja. Rdv à 11h, je suis à quai à 10h30, et en repars à 11h30, impec. Ici, le piémont vosgien c’est joli. Je les franchis après une vallée de Thann assez verte aussi et un Bussang bien coloré aussi. Pas d’excité ici, comme souvent dans ce col. Pause en haut, cassage de graine vite fait, pour pouvoir reculer, sans stress encore, en quasi temps de midi dans ma mini cour via son mini accès donnant sur la départementale.
Posé à 13h30, c’est le week end, enfin pas tout à fait, y a le contrôle technique qui approche, donc taf de préparation, dont le 1er essieu de la semi à rééquiper en pneus. 2 crics, des cales, et descentes des 2 roues dans la remorque derrière le push à Chavelot. L’après midi va vite passer entre un passage chez Volvo pour une attestation limiteur qu’ils ont oublié de me faire le week end dernier. Qu’ils se débrouillent avec la cg.
Bref je suis aux pneus à 17h30, mais ils sont sympa ici, ils ne regardent pas la montre.
Comme ça je remonte ça ce soir, et du coup, je n’ai pas d’excuse pour trouver du temps pour un lavage profitable demain matin.
Petit week end j’ai dit.