| Carnet de bord de Mai 2016 | Partager sur Facebook |
Prise de la navette encore pour aller à la douche et ptit dej, un peu chiant, long, mais quand on voit le trafic à 5h45, faudrait vraiment être sûr de son coup pour traverser.
Douche super ici, une institution ce relais. Bien 10 ans que j’avais pas testé.
6h45, je mets en route.
Pour changer, mais surtout pour éviter la RP qui sera encore pas top à traverser, je vais tester de monter via le sud Picardie, N44 et N31.
Ma foi ça roule pas mal, ça freine par ci par là, Soissons, un but d’autoroute à Beauvais. Beauvais qui est toujours moins casse pieds à traverser que dans le temps.
La N31, j’ai un souvenir, la 1ère fois que je l’ai prise, c’était au lycée, on était parti en camion à Villers Cotterêts chez Volkswagen afin d’y récupérer un don de pièce de leur part pour l’atelir du lycée. On était parti à 4 aux aurores en porteur Iveco 135.17, via la N4 et N31 et N2. Avec gastro le midi et le soir (Pagny pour le soir). Sacré souvenir, on était content, et le prof tout autant que nous je pense !
J’ai mon retour, ce sera pas loin à Gd Quevilly pour Strasbourg.
J’arrive en 4h25 à Fleury, après 305kms depuis Perthes. Il en reste 30 pour Rouen. Une fois arrivé, je ferai une analyse comparative complète temps, kms par rapport à la RP.
Rouen ça va, ça se traverse bien via St Etienne du Rouvray. Arrivée chez le 1er transitaire qui est le même que j’ai fait lundi matin. Il est 13h15. Un camion qui chargeait comme moi hier à Mulhouse est déjà là. Il est de Louviers. Il livre en complet laq plus grosse partie de la commande dont je ne livre que 5 palettes. Il a été plus vite que moi, tout en passant à son dépôt. Enfin, il a monté par l’A5. Alors c’est sûr. Ça ouvre à 30. J’en profite pour comparer par rapport à lundi, 25 kms et 1h de plus que par Paris. Bon lundi, c’était exceptionnel aussi la traversée de la RP aux aurores. Résultat, on ne gagne pas de temps, mais on ne se morfond pas en bouchons au moins.
Le collègue de Louviers me laisse passer avec mes 5 pal, sympa ça !
Le transitaire suivant et voisin, je ne le connais pas, je l’ai juste découvert en arrivant dans la ZP avec la file de bien 6 ou 7 camions jusque sur le boulevard...
A 45, j’y file, ça n’a pas bougé d’un iota.
Je m’annonce, zut, je ne savais pas, dans ma commande, il y en a 2, enfin, 2 destinations, donc pour 2 dépôts différents. Fait que je vérifie dans la semi, celle à l’arrière va bien ici en 1er. Bon ben on reste dans la queue, dans la rue quoi. L’autre dépôt est voisin aussi. Il y a une machine à café. La 30’ est largement bonne, et le cdb bien avancé. J’ai bien fait de faire 11 hier soir..
Ça avance très doucement, je vide enfin à 15h20... faut encore aller au dépôt cousin et voisin....J’ai le n° de quai en y allant. Le cariste n’est pas joyeux, mais vide de suite. Ça dure quand même jusque 16h.
A la radio, ils parlent depuis hier d’alertes orange aux orages sur la région, et à partir de 16h. Ils ne se sont pas trop trompé, le ciel et noir, gris.
Traversée de la ZP vers Grand Quevilly. C’est marrant, on se croirait comme aux US, tellement la ZP est déserte, comme si tout le monde s’était calfeutré. Mais il pleut à peine. C’est cool, on va avoir la flotte pour recharger encore bien.
J’arrive au Groupages de Franche Comté 20’ plus tard.
Là, il ne pleut plus. Je vois de suite le cariste sans passer au guichet. Il me charge tout de suite et a les papiers. Il va bien ce cariste.
17h10, c’est achevé. Je décide de balancer 2 sangles sur le toit, vu qu’ils annoncent des alertes pas possibles.
Bon, direction le 67. Je ne me sens encore pas d’humeur à affronter la RP cette fin de journée... Aller, retour sur mes pas via la 31, même si c’est pas parfait non plus comme itinéraire. Et puis le camion est salit par le 1er passage, alors c’est open bar maintenant !
Cet itinéraire m’a aussi été suggéré par Manu67, il l’utilisait chez Routest. Mais je ne vois aucun Routest. Ça devait être avant. Au moins, leurs camions restent propres !
Je confirme, si j’ai fait le choix de l’itinéraire de délestage, il en faudrait encore un autre pour éviter d’affronter Rouen... Le merdier à traverser cette zone de St Etienne du Rouvray, jusque la sortie de Rouen. Enfin, je suis un éternel doux rêveur, c’est tout.
Une fois Darnétal, ça commence à reprendre des kilomètreures.
Quoique, entre une voiture auto école, des tracteurs, et même un gros V8 en échappement libre (du 67) qui avait du mal à atteindre le 70 ( l’intercooler devait être libre aussi..), la moyenne n’est guère mieux que ce matin.
Une fois Beauvais, la route est meilleure avec de bons tronçons 2x2. Par contre il fait très Beauvais... Mais on ne peut pas parler de tempête. Les sangles posées sur la bâche claquent, c’est énervant, et ça va faire des traces encore.
J’arrive tout de même en 9h58 à Fismes, le long la N31, emplacement que j’avais repéré ce matin. Il est 21h.