| Carnet de bord de Juillet 2016 | Partager sur Facebook |
5h30, il fait 24 encore, ou déjà.
Hier soir, j’ai mangé avec un chauffeur qui fait de l’evenementiel dans une filiale française d’une boite hollandaise. Il a pas mal suivi la chanteuse Zaz, jusqu’en Russie entre autre. Un job, où c’est possible d’avoir ce genre de destination.
Je rechope l’A9 obligatoirement à Remoulins.
Je passe pas souvent ici, mais les travaux à Montpellier paraissent interminables. Bon on ne peut par encore parler en décennies comme certains chantiers en allemagne.
Pause douche à Narbonne croix sud comme font les kings de la catalunya, ainsi qu’un pain beurre. J’aimais bien le vieux cr qu’il y avait à la croix sud, un peu plus loin que là, c’était une Esso aussi. Les douches du resto c’était du béton partout.
Je birfurque sur la droite sur la 113, puisque je ne vais pas en catalogne.
Une bonne heure plus tard, à 9h, en ayant oublié de compter le nombre de camions Veynat croisés, j’arrive dans la petite zone à la sortie de Carcassonne direction Toulouse. C’est une plateforme de vente en ligne qui fait dans la papeterie ou bureautique. En ce moment ça ne chôme pas, déjà la rentrée scolaire se prépare. Ils sont installés dans un vieux magasin But.
Ils sont sympas, il font enlever le camion à l’unique quai, qui attend pour charger les commandes préparées pour expédier vers les divers services postaux.
Je suis vide à 11h, et repars sur mes pas. Le 1er enlèvement est à Maureilhan, pas loin de Béziers. J’aurais bien coupé à travers le Minervois, mais un paquet de bleds est déjà indiqué comme interdits, Marseillette...Alors go via la 113 toujours.
Après c’est la N9 et Coursan qui est interdit, alors A9 et puis c’est tout. Tiens, si j’appelais mon beau frère, comme c’est du vin que je charge, il doit connaître. Il connaît bien le Maureilhan, et me dit que j’aurais pu passer à travers. Zut, j’aurais dû l’appeler plus tôt le beauf. Il est pas loin il ramasse sur les hauteurs de Béziers.
J’arrive à la grande boutique de vin à Maureilhan à 12h45. J’ai un quai de suite, respectant l’horaire de 13h que je leur avais annoncé hier. Un collègue n’a pas l’air si satisfait, il n’a pas son n° de commande et fait tout un foin à la fille du bureau, qu’il n’a pas une minute à perdre car il doit faire le pont. Un peu après, on a droit à toute sa conversation puisqu’il raconte tout fort via son oreillette à son boss sans doute, que le n° qu’il lui a donné n’est bon à cause d’un seul chiffre. Un n° de commande pas bon c’est toujours énervant, mais les oreillettes aussi !
Ça charge ma foi pas trop vite, et les papiers traînent un peu. Tout ceci me fait repartir qu’à 14h15. va falloir foncer au 2 ème à St Gilles sans trop d’encombre.
Montpellier passe au taquet. Je sais pas si on a le droit, mais j’ai pas arrêté de doubler dans la zone de travaux.
Je quitte l’A9 à la sortie 26 direction Arles. Il est 15h40, je bigofone un coup le client, le prévenir que je serai là juste vers 16h, 16h05. Un gros blanc, ça ne l’arrange pas. Mais finalement, il me demande ma plaque et prépare les papiers. Le cariste sera parti, mais il me trouvera quelqu’un.
16h05 je sonne et le portail s’ouvre. Si ils sont cools, qu’ils m’ont attendu, ils m’ont aussi fait attendre. Une heure pour 5 palettes... On voyait vraiment que c’était pas le job de celui qui m’a chargé. Bon ça m’arrange un peu, je devais faire 30’.
Je repars cap plein nord, fini le sud. Je taille tout droit sur Beaucaire, Remoulins et N86. Tranquille, y a plus qu’à rentrer. Il reste un bon mètre derrière, je le signale à la Gefquie de la Mulhousie. Remontes, on verra demain.
Je finis sur une table de Vosgiens au relais de Donzère, qg du beau frère le mardi soir.
Il fini de ramasser sur Die demain matin.
En tous cas, bien content de le revoir, on ne se voit jamais sur la route.