| Carnet de bord de Janvier 2017 | Partager sur Facebook |
Décollage de la zone à 6h. Bien dormi, hormis une bagnole qui a klaxonné en longueur juste un peu avant le réveil, encore un pro camion.
3/4h plus tard, arrêt adblue à la Access avant Orléans.
Puis faut faire un peu biper le passango, jusque la sortie Château Renault et cap à l’ouest. Elle va bien cette route, et c’est joli.
En retrouvant l’autoroute, vers Angers, je vais voir à la station au niveau d’Angers, mais elle est en travaux, on peut à peine se garer, alors je garde l’autoroute direction Nantes, et pousse jusque celle d’après, Varades. C’est une petite station bien tristounette, et la douche n’est pas fonctionnelle.. Bon, je fais 30’ quand même. Mon 1er client n’est plus très loin, faut sortir Ancenis et revenir sur ses pas. J’arrive à 11h30, après avoir suivi l’itinéraire poids lourds pour rejoindre la ZI d’Anetz, qui passe par un lotissement assez neuf qui tortille. Ça doit pas être marrant pour les riverains.
Ça prend un peu de temps, car je ne trouve personne, mais je repars à midi, délesté des 2 piles de palettes vides et coiffes plastiques. Go sur Nantes par la natio, à la recherche de ce que pourquoi entre autre je travaille, le pain. Je trouve juste en arrivant à Nantes, à un rond point, boulangerie sandwicherie tarterie. Mais il y a des gros cailloux devant pour ne pas poiuvoir se garer. Obligé d’aller dans la zi à côté, pour se garer n’importe comment, il y a des tartes qui se perdent... Et là c’est le rush à la boulangerie, le stau, les gens des bureaux qui prennent des « formules ». Très peu pour moi, la petite boisson, le petit dessert... je veux juste du pain. Heureusement il y a une caisse exprès où il n’y a personne. Je paume à peine 10’.
Je passe Nantes par le sud tout de suite, on mangera après. Direction Pornic. Je m’arrête attaquer le campagne juste avant la sortie de mon bled, Arthon en Retz.
Me croyant presque arrivé, et bien non, le bled qui est interdit, change la donne, mais heureusement, le client béton est bien indiqué, mais ça fait un détour de 9kms. Enfin, c’est mieux comme ça, que de se retrouver dans un champ comme l’autre jour, surtout qu’il pleut bien maintenant.
J’arrive à 14h, c’est la même boutique qu’hier dans le 21. faut le casque et tout et tout.
J’avance au stop, le cariste viendra me chercher. Il charge un complet de fosses. La météo est épouvantable. 45‘ plus tard, c’est mon tour. 15’ pour sortir mers 4m de plancher. Je balaie le plus gros qui avaient dégouliné des fourches hier, mais avec la flotte qu’il tombe, c’est pas terrible, ça fait un gadoue. Pauvre plancher. Ente Magdeburg et Vigo, il n’en voyait pas de toutes les couleurs comme ça ! bref j’ai passé 1h ici. Je file au dernier, St Nazaire. Y a 30 bornes. Je ne roule pas comme un dingue avec le vent qu’il fait. Et je n’ai pas balancé de sangles sur mon toit vieillissant, de toute façon, je ne sais pas si j’aurais réussi à le faire.
Sur le pont, finalement, ça va, ça ne bouge pas trop. De là, on voit bien la plateforme de Montoir, il y a plein de bagnoles neuves, qui arrivent entre autre de Vigo, et des semis Gefco. C’est marrant, il y a un an quasi jour pour jour, j’étais à Vigo, sur le port avec la même météo, en attente de fret, à mater ces bagnoles et semis en partance pour ici.
Mon client est juste de l’autre côté du pont, c’est chez l’avionneur. ça va, il y a une réception bien indiquée. Mais c’est petit par rapport à l’usine. Fait attendre que 2 camions en repartent, dont un espagnol de Séville. C’est la énième douche pour vider mes 3 emballages à roulette. Même pas pris le temps de s’appliquer à faire une bonne photo avec le pont complet au font.
Il est 16h15, je ne recharge que demain 11h à l’est de Nantes. Je ferais bien le touriste ici, ou bien tenter d’aller jouer au passager clandestin du Montoir Vigo, mais la météo brise toute motivation, c’est alerte à la tempête. Et je dois récupérer 33pal euro chez Gefco à Nantes.
Malgré la circulation difficile du nord de Nantes, je ne mets guère qu’une heure pour arriver dans la cour nantaise de la maison naguère franc comtoise. Au guichet, les filles sont sympas, comme souvent dans cette maison quelle que soit l’agence, elle me demande comment je paye les palettes, chèque, liquide ? J’ai un quai tout de suite. Je commence à ouvrir les portes de la semi, mais une se rabat brutalement à cause du vent, sans plier l’arrêt, ouf, ni même m’assommer, ouf 2 fois. C’est que ça tuerait son homme une porte de semi qui se rabat violement. Je referme, et me rapproche du quai pour ouvrir moins dangereusement.
Je rentre dans le quai, et là le cariste qui prépare mes palettes, me dit froidement que je n’ai rien à faire sur le quai, que c’est interdit, blablabla. Bref, je fais pas d’histoire, je dégage. Bref, le gars est moins rigolo que ces collègues. Je fais un GPR au guichet, en regardant les diverses notes de service, aucune n’indique que c’est interdit d’aller sur le quai. Bon, on va pas en faire un fromage.
Les heures tournent, l’amplitude aussi mine de rien. Sur le Michelin (pas le guide), je vois un resto à Vallet, pas très loin d’où je rechargerai, c’est sur la route de Cholet. Bon y a du stau encore à la sortie de Nantes, je mets bien 45’ pour faire les 25 bornes. Je suis garé et valide la fin de journée à 19h pile et 9h pile de volant dans le bled e Vallet. Ça souffle encore bien ici. Mais direction la douche, et la bonne cette fois.