Carnet de bord de Mai 2017 | Partager sur Facebook |
Tranquille, mise en route à 6h10.
C'est la semaine qui veut ça, en même temps c'était prévu, j'avais demander à rentrer le plus possible cette semaine pour diverses raisons.
Je raccroche et N57 jusque la sortie Pouxeux Jarménil et direction Bruyères. Là c'est le voyage en enfance encore une fois, déjà la boulangerie au rond point à Jarménil. Cheniménil Docelles, souvenir des navettes de pâte à papier que faisait mon père de la gare aux diverses papèteries, avec 3 camions de service, il n'y avait pas de temps mort. Aujourd'hui je vais à une papèt qui subsiste, à Laval / Vologne.
J'y arrive vers 7h, RV à 30. Je rentre, c'est dans la division pq au fond.
Ça vide assez vite, par un côté.
C'est marrant, les déchets de papier de pubs, cartons, tickets de caisse...résidus de notre mode de vie, vont servir à essuyer d'autres résidus découlant de tout ça... y a une logique quand même !
Vide à 8h, avec les ordres reçus hier, je file sur Mulhouse, enfin Richwiller pour y charger déjà un bout de 76. Go via la 57 et 66 mais arrêt nostalgique quand même à la boulangerie de Jarménil pour un pâté, on ne sait jamais pour midi.
Il veut presque faire beau c'est cool.
Le Bussang a vide c'est le top, mais peu importe, il n'y a pas un chat, personne ne m'embête et j'embête personne.
Juste à Cernay, ça sonne, c'est Pascale. T'es déjà là? Bon, on oublie le Richwiller, y d'autres trucs qui urgent. Tu peux monter à Henriville en foulée? Oui bien sûr. Et recharger à Tremery pour Poissy ?
Oui. Et livrer demain? Oui pourquoi pas, on revient comment? A vide .
Bon, ben OK.
Passage au guichet pour larguer la facture et prendre les divers bons de chargements du jour. Il y a 2 enlèvements dans l'usine pour Henriville. Il va être 11h, l'heure critique, la pause approche. Mais au 1er en mécanique, pas de problème, le gars me charge les vides. Lentement mais charge.
Au 2 éme, au ferrage, là la pause se termine justement. Y a 2 camions devant ici, ça va toujours bien. Les 3 derniers mètres sont posés à midi, impec.
Direction l'A35 nord. Il fait de ces sacrées averses entre les éclaircies où le thermomètre montre bien. Pas grave, c'est quitte de trop déjà resalir le camion. Je passe pas Strasbourg comme ça gazole à la Access à Ichtratztheim au bout de la N83. Un bail que j'avais pas mis de gazole ici. La dernière fois ça devait être sur une montée Magdeburg, snifsnif.
Je viens de découvrir que le Resto de la Gare à Erstein est fermé et à vendre.
2 camions devant au gazole, j'en profite pourrait réchauffer mon pâté. J'ai vraiment bien fait de m'acheter ça ce matin. Le frigo est quasi vide. Et j'avais déjà viré le sac de fringues hier. Heureusement que je laisse toujours un lot slip/chaussette/t-shirt dans un coin de placard. Ça peut servir parfois.
Strasbourg passe tout bien, heureusement, il n'est pas 14h. Et enquillage de l'A4, faut avancer quand même.
J'arrive vers 15h passé chez le fournisseur qui est à la sortie Faréberswiller. Juste un Slovaque BC fini de vider et je prends la place. Ça va bien ici, je l'avais déjà l'an passé, peu de temps avant que je change de lignes.
Vide à 16h, il fait une toute petite heure pour arriver à l'usine de Tremery. Je rentre de suite, c'est pas le même quai que mardi, y a du monde aussi, mais ça trace, 9 coups de fourche par camions.
Les moteurs 3 cylindres sont chargés à 17h30.
Du bon boulot ces moteurs, le mec qui fait ça en régulier, il ne doit pas avoir envie de changer de trémery comme ça.
Retour sur l'A4, il me reste 3h à faire.
Je ne suis pas fan de la N4, je sais pas si je l'avais déjà mentionné, mais alors l'A4, on fait carrément péter l'emmerdomètre.
Bon, dans mon malheur, je suis content, oui content. Je suis dispensé de dimanche soir normand comme ça.
Je raque l'autoroute jusque l'autre côté de Chalon et descend à travers sur la Feré Champenoise. Belle petite route qui va bien à la régule.
Et on retrouve la plus animée N4. Pas pour un grand bout, les 10h pile sonnent à Beauvais la Noue. Il est 20h30, on tient le bon bout pour demain.