Carnet de bord de Juillet 2017 | Partager sur Facebook |
C’est malheureux de faire une méga coupure, et d’avoir très mal dormi, des moustiques se sont invités. La proximité de la Sarre en fait. Et ce devait être des moustiques allemands, ils se sont pointés vers 5h du mat, des matinaux quoi.
Alors du coup, je galère presque à devoir me lever à 7h. Flûte.
Bon, je suis prêt à 8h15 et vais sonner à la réception et j’ai le quai tout de suite. Il y a je ne sais combien de quais, c’est rare les magasins avec autant de quais.
On ne se vide pas, tout bien, tranquille. Le type a un accent pas possible.
J’ai mon taf à suivre pendant le déchargement, je rechargerai à henriville, pas loin d’ici, pour le 76. J’avais compris du Nord en début de semaine, mais c’est de la Normandie, ça s’écrit presque pareil. Enfin, ça fera un peu de kil finalement, et c’est aussi bien. Surtout que d’après André, je risque de rentrer à vide. C’est cool ça alors.
Mais avant, je vais vider le reste du lait au Cora de Forbach. Là, gros magasin aussi, mais pas de quai, ça vide par les côtés. Pas grave, mais c’est la 1ere fois que je vide une grande surface de cette manière.
20’ pour aller à henriville, un peu d’attente pour se mettre à quai, et ensuite aussi. La douche, y a le tuyau, mais sans le pommeau, alors bof.
C’est de la pièce emboutie en carton sur palettes, à destination d’une usine d’Amérique latine.
C’est chargé à midi, y a 18t quand même.
Je passe Metz, et m’arrête encore à l’aire de St Privat pour casser la graine avec une rustiguette achetée sur place.
Je prendrais bien la douche, mais ça va arrive à 45’, et faudra que je refasse encore 45 plus loin, alors tant pis.
En plus de 20 ans de route, je n’ai jamais tant pris l’A4 que depuis 2 mois.
Je la quitte à Ste Menehould et vais comme hier via Valmy, Suippes.
A Reims, j’irais bien cr, mais ça fait encore trop tôt, et la suite ne passera pas en 4h30, quel métier compliqué.
J’enquille la 31, tel un habitué. Mais j’ai quand même du mal à m’habituer à ses nombreux trous, ça commence à Fismes. Au moins, on met le turbo au repos.
Un peu avant Compiègne, je vois une Access et mets un peu de gazole, et fais 30’ un poil plus loin, dans le bois juste avant le contournement de Compiègne. Là encore, le refuge est bien défoncé, la mécanique souffre en y arrivant ou repartant, même tout doucement.
La suite est peu meilleure, aménagée, jusque après Beauvais.
Après c’est reparti, ça secoue, des ronds points tordus, bref, ça n’avance pas vite. Ils recausent de l’écotaxe, oui pourquoi pas, si ça pourrait permettre de faire quelque chose pour ces tristounets axes secondaires bien malades.
C’est le soulagement en arrivant à Darnetal, dernier bled avant Rouen.
Le boulevard de St Etienne du Rouvray passe à la régule, il est 20h passé.
Je m’arrête à l’aire de Bosgouet, une Shell, pour aller faire un tour à la douche, mieux vaut tard que jamais. Je ne m’y éternise pas, car l’eau est glaciale et je suis mal garé.
De retour en cabine, en étendant la serviette, je constate que 3 ou 4 moustiques trônent au plafond. Ils attendent impatiemment la fin de journée et l’extinction des feux. Ça ne va pas se passer comme ça, j’engage une bataille avec la soufflette, portières ouvertes, j’arrive peut être à en chasser 1 ou 2.
Malgré tout, je repars tranquille pour passer le pont de Tancarville, très calme aussi, ça change de la journée. C’est pas hamburg ou Anvers ici, ça ne roule pas jour et nuit.
J’arrive à St Vigor, au « PLIP ». Il est 22h15, c’est fermé mais y a des camions dedans qui dorment. Je demande au gardien, il me répond que pour ça il faut rentrer avant 20h.
Pas grave, je vais me poser dans une rue derrière.