Carnet de bord de Septembre 2017 | Partager sur Facebook |
7h15, douché et déjeuner pris, je décolle. Si le repas d’ hier soir était plutôt correct, avec même du dessert maison, un crumble à la pomme, ce matin, ce n’était pas la même, une douche façon arcotel et un pain beurre un peu léger quoi.
Mangé avec un artesano basque espagnol, et bien il n’ a pas l’air à la fête. Il arrive encore à monter jusqu’ici, mais pas plus loin et c’est encore dur. Depuis 2008, il ne voit pas d’évolution et est vraiment pessimiste, même au pays basque et le marché intérieur.. Il remarque qu’en France, le dumping n’a pas ravagé tout comme au niveau de l’Espagne.
Je descends tranquille sur Bordeaux, même si je vais plus bas, Loupiac. J’ai hésité un instant à passer via Périgueux Marmande, mais avec mon tas de bois, bof. Tranquille est le bon mot, une fois Angoulême je tombe derrière un breton vraiment qui respecte avec rigueur la limitation de vitesse, on peut ajouter même avec zèle. Je suis à 78 au tachy sur les pointes, en sachant que j’ai les pneus bientôt au taquet, bref, on doit culminer à 75. je tiens jusque Barbezieux sans doubler, car vers ici ça craint vraiment. Une fois Bedenac, je déboîte sans réfléchir, c’est pénible. 80 84 je m’adapte, j’y roule de plus en plus, mais 75, non, faut pas exagérer.
J’ai constaté juste avant qu’un nouveau tronçon de 2x2 est ouvert, au niveau du casse croûte Charentais.
Bordeaux, malgré l’ heure, 10h, c’est encore laborieux à passer.
Un bout d’A62 et je sois à la Réole, il est 11h quand j’arrive chez le client, un pavilloneur.
Ça vide tout de suite, sans tortiller, et avec le sourire.
J’ai la suite par mail, c’est à Langon pour le 58, parfait. Tout comme le mail de l’Aftral me signifiant que j’ai réussi l’ADR de base. Ouf. Je n’ai plus qu’à écouter RTL, des fois que je puisse gagner la valise..
J’arrive vers midi 25 à Langon. C’est blindé, je rentre quand même, je vois encore du monde, on me dit de rester sur l’entrée le temps de midi pour empêcher d’autres de rentrer.
C’est du béton, faut bien salir le plancher de temps en temps.
J’ai le temps de manger et d’observer une longue pause. Mon tour vient à 14 h passé. On est un paquet de camions à aller au même endroit. 10 sangles et 20 équerres plus tard, il est 15h. reste 2m derrière, j’en touche 2 mots à Pascale. A peine j’arrive au péage de l’accès de l’A62 que ça ressonne, vas sur Eysines 33.
Faut y aller via la rocade intérieur, c’est près de Merignac, ça roule bien.
C’est de la clôture, et ça prend un certains temps, genre 1/2 h juste pour une palette, en warning dans la rue de la zi, care plus de place de la boutique. D’ailleurs, il a fallut qu’ils enlèvent déjà 4 palettes pour choper la mienne. Bref. Je retrouve la rocade, et là, c’est passé au rouge pour arrive au pont d’Aquitaine. Plus d’une demi heure pour arriver sur l’A10.
Mon client de béton est au nord de Nevers, je pensais passer via Chateauroux Bourges et ce même avec la déviation de la Charité sur Loire. Mais le lot sup fait aller de l’autre côté de Decize, et je dois commencer là, alors je passerai via la RCEA jusque Moulins, c’est pas plus mal.
Je sortirais bien à Barbezieux, faire 30’, mais il me faut un peu de bouffe et surtout de la flotte, je vois le fond de ma dernière bouteille, j’ai oublié d’en prendre hier.
Bon je continue, je trouverai bien sur Angoulême un CC.
Niet, il y a, mais galère pour garer, j’ai pas envie d’user de la gomme en se garant comme un pied juste pour des emplettes.
Bon on continue encore, je passe la Rochefoucault centre, y a un Leclerc à la sortie, mais pareil, interdit de se garer le long de la route principale. On continue.. Cette fois, je sors à Confolens, y a un ITM, me gare vite fait derrière, dans un zi, et là, il est 19h30 et le magasin ferme tout juste.. Pffff.
Y a une petite Total pas loin, je vais voir à pied, c’est un papy qui tient, il est en train de manger dans sa cuisine qui jouxte la petite boutique. Je lui prend une
bouteille de flotte. Purée, c’est pas souvent que je tombe en panne sèche comme ça.
Du coup, j’achève 30 ici.
Je repars pour finir les heures. Comme je n’ai plus grand chose à bouffer dans le frigo et que je dois caser la douche dans les 9h, je sors à St Vaury et me trouve une place à l’Etape. Il est 21 h30, parfait, direction la douche.