| Carnet de bord de Mars 2018 | Partager sur Facebook |
C’est reparti, avec mes 2 bras, mes 2 jambes et toute ma tête, pas eu de collision au ski, c’est mieux.
Décollage à 6h50 de la maison, direction le pays de Montbéliard.
Je charge à Audincourt chez le fabricant d’emballages. Pour ne pas s’agacer au bouchon de Sevenans, j’y vais par Héricourt Sochaux, ça passe mieux.
C'est blindé à l’atelier Ligier, enfin blindé, il y a 2 camions, et il n’y a pas de place.
Mais ça défile, j'ai juste le temps de faire le niveau de la pile de slips dans le placard, et essayer le toit de la semi. Il va nettement mieux avec le rail rechargé. C’est mon tour à 9h, on m'avait vendu ça en chargement mega,ça fait à peine 2m80, juste à lever pour charger.
Anthony du 10 avec son beau FH silver, arrive, avec des emballages de Poissy. Il revient du ski également, mais la semaine précédente.
Mes emballages vont à Aulnay. Ce sera pas dur à trouver vu que c’est sur une partie de l’ancien site Citroën. D’après Anthony je peux vider sans problème en foulée, vu que c'est du 2 huit.
Je me sauve à 10h, et prévient Pascale de cette éventualité d’être dispo ce soir. Inutile, j’ai déjà quelque chose demain, aprem….
À voir pour une foulée entre alors.
Route via Lure, Luxeuil, avec gazole au passage à St Sauveur, puis Bourbonne via St Loup. Une route qui évite la N19 de Vesoul Langres. Une sorte de route de vosgiens quoi. Surtout qu'elle passe un bled dans les Vosges, Châtillon sur Saône, calé entre le 70 et le 52.
Cassage de graine avant Chaumont, et retour sur la 19, y a le temps, inutile de flamber, surtout avec 5t.
Je croise le père Nicø de la bien bonne maison verte de Vendeuvre, un peu après Troyes. C’est son quartier le lundi.
À Provins, c’est RD231, et on ne fait qu'enjamber la N4. La circulation est bonne dans mon sens, j'arrive sur le boulevard André Citroën sans encombres bien avant 17h30. Il reste l’entrée de l’époque de l’usine, mais c’est squatté par des Sté de démolition, ça fait quelques années que ça dure, et il en reste, c'est immense. C’est immensément triste surtout.
L'entrée du fournisseur emboutisseur est plus loin, près de l’ancien parc VN où l’herbe pousse avec des vieux lampions toujours dressés. Ça fait un peu site industriel de ex RDA.
Là, y a un peu vie, ça bosse, on me vide tout de suite. Bon pour des cacahuètes, y a rien qui colle en foulée pour respecter un rdv de chargement demain à 14h dans le 91.
Peu importe, je sors et me pose le long du boulevard des chevrons. Inutile d’essayer d’aller là bas ce soir ou de chercher une éventuelle place au tout proche Garonor, 18h, faut pas rêver.