Carnet de bord de Avril 2018 | Partager sur Facebook |
Démarré à 4h40, c'est encore largement tôt, mais c'est moins pire. Enfin, je me suis quand même réveillé sans raison à 1h, un peu largué, et recouché. Je suis carrément patraque, déjeuné au Dafalgan. La faute sans doute au port du t-shirt ce 2eme dimanche d’avril.
Je garde l’autoroute, Alençon, Argentan.
Contrairement aux jours précédents, je me traîne, alors qu'il y a peu de distance à parcourir. À l'aire après Argentan, je m’arrête ,j’ai largement le temps, pourquoi suis je parti si tôt. Au moins ,après un stationnement en marche arrière à contre main cause tout bouché par des camions à double file, je m’offre 30’ de sieste très efficaces. Dans quel autre métier pourrions nous en faire de même, après même pas 1h30 de boulot.
Puis je vais à la douche, presque 30’, c'est pas bien mais ça a fait rudement de bien. Un grand crème et j'achève la mission de la veille, aller à Bellengreville, au sud de Caen. J’ai appelé hier, c'est un chantier sur un poste EDF. J’y suis à 8h ,tout comme mon contact qui m’ouvre le portail. Faut mettre le casque, normal c'est un chantier de la maison TF1. Mourousi l’avait bien mis aussi. Pernaut lui non, c’est pas utile pour servir soupe.
Mais ça vide rapidement, à 2 manuscopiques, ça peut. Ça paie la pub.
Vide à 9h, je m'attendais à aller à l'usine aux chevrons à Cormelles le Royal, et bien non, un mail vient contredire cette évidence, tout fout le Caen. À la place ,c'est du bois, à Honfleur forcément.
J’y arrive vers 10h20, je ne suis encore jamais allé à celui là, qui a aussi des transitaires sur Rouen ou le Havre et surtout en Afrique, c'est chez le breton, justement concurrent de mon précédent client de ce matin. Ici pas de casque, et c'est même sympa, et très appréciable, rapide. Les 10 paquets de bois sont posés, sanglés, et leurs papiers signés en 1h TTC. En admettant qu’ils aient ne serait ce que le 10eme de salaire de Hanouna, ça doit motiver.
Me voici rechargé pour le HT Doubs. C'est vrai qu’il n’y a pas de bois là bas.
A13, y avait longtemps, et pause 30’ repas à la joyeuse aire de Rosny. Café à la machine Starbucks, j’y mets les moyens. A ce moment là, on prie pour ne rencontrer personne qu’on connait, sinon là faudrait sortir la sans contact. Mais c'est surtout que la dernière fois j’en avais pris un à la machine pour les 3eme classe, c'était infecte, on aurait cru qu’un vieux mégot avait infusé dans le gobelet.
Faut se manier de passer Paris, j’aimerais bien couper 11h ce soir, des fois que je n'arriverais pas à rentrer demain soir pour 30’.
C’est pas jojo sur Palaiseau, car bouchon sur l’A6, perdu 15’, y a pire.
L’éventualité de ne pas rentrer demain soir s’amenuise, Pascale m’ appelle et déjà dévoile la mission à suivre, si je l’acceptais naturellement, être à 8h lundi dans un département exotique. Ce qui me ferait poser le camion à Mulhouse demain soir. Qu’est ce que ça peut être comme marchandise encore, du poivre et du sel peut être.
Je ne sais pas trop par où redescendre, tout A6 puis A36, ou bien Troyes, Langres Gray. Aller par ce dernier, j'ai déjà fait justement avec un tas de bois depuis Levier pour le 95 à mes débuts au natio y a 2 ans. Là je passe juste par Fontainebleau Sens et reprend l’A5. Je finis à 17h20 à l'aire de Troyes le Plessis. Parti pour 11h.