| Carnet de bord de Mai 2016 | Partager sur Facebook |
6h01, démarrage, bien dormi. C’était bien éclairé, sauf au dessus de mon camion. Mais tout va bien, pas de coups de cutter apparents ou de gazole manquant.
Au moment de valider après la dernière minute interminable, je vois passer notre formateur normand du 88 avec son beau Fh tout blanc, reconnaissable avec ses LP supérieurs.
Pause déjà, enfin 1h35 après quand même, à Perthes pour une bonne douche et le bon pain beurre qui va après.
Il y a un Longline original de couleur doré qui s’est gare à côté. La cabine L2H3 de chez Volvo paraît minuscule à côté.
A Nancy, je quitte l’autoroute un instant pour aller chez Volvo récupérer 2 3 pièces de carrosserie de Schmitz.
Direction l’est ensuite, Strasbourg, Ostwald, c’est même au sud, alors le plus court, c’est de quitter un peu la N4 après Lunéville, direction St Dié. Et oui, la N4 ne couvre pas le territoire vosgien. On doit pas être assez bien pour mériter cette route d’élite !
Pas grave, on a le col du Hantz qui coupe au plus court pour faire Paris Strasbourg.
C’est encore mon pote Manu du 67 qui doit bien connaître cette voie. Chez les Pecos, euh non, les Routiers de l’est ça s’appelle, ils la pratiquent.
On passe par Moyenmoutier, Senones, et arrive de l’autre côté dans la vallée de la Bruche. Bien joli par ici. En haut du col, je laisse passer 2 fond mouvants du 67 et 88 pressés qui collaient. Comme ça je peux sereinement profiter du paysage et prolonger la vie des pneus du train avant.
Arrivée à Ostwald après la traversée d’une zone commerciale, la Vigie. Je passe tout prêt du resto où on a mangé la semaine dernière avec Manu, enfin, c’est de l’autre côté de la voie ferrée. Mais manu est de service au CTS aujourd’hui. Et il ne passe pas par ici.
Il est 12h20 chez le fournisseur, ça vide les emballages, pas de soucis, un côté, et le tire pal pour l’autre rangée.
13h, je repasse devant l’Auberge de mon père en criant famine.
J’enquille l’A35 direction Mulhouse mais fonce à ht Koenigsbourg pour manger un morceau en cabine.
Mulhouse, 15h15, ça traîne pas, passage de prise de bon faite, je me mets à quai assez vite à la forge. Il y a déjà un camion Portugais. Ma curiosité me pousse à lui demander si il charge pour Mendaro. Bingo, c’est ça. C’est au pays basque, je le faisais de temps en temps jusqu’en 2013. C’était toujours à charger le vendredi. Il ne connaît pas, alors je lui explique pour aller au poligono que l’on voit très bien depuis la sinueuse AP8 entre San Sebastian et Bilbao, mais qui est merdique à trouver quand même !
Mais explications ne colle guère, car il viendra du sud, Vitoria, où il descendra pour passer le week end. Il est de nationalité portugaise.
Pour ma part, je charge pour Caen, et je connais le chemin..
16h, je suis lesté de 25t en 32 bacs de pièces de forge. C’est bête, il y a l’interdiction de rouler dans l’usine de 16h à 16h20. Pas grave, j’attends, pas la peine de faire des histoires.
En repartant, je vais faire du gazole et adblue à Illzach à la Access. Puis c’est maxi bouchon pratiquement jusqu’ici sur l’A36.
Retour via le Bussang, car y a lourd pour les épingles des cols voisins.
Retour maison direct, pas par la case lavage, pareil, à cause du poids, j’ai trop de manoeuvres merdiques à faire. Tant pis. Et puis si ça se trouve, je vais me remanger de la N31, alors inutile de mettre le camion sur son 31 !!
Il ne reste qu’à profiter du dernier rare week end de 3 jours, c’est que ça manque !