| Carnet de bord de Juillet 2016 | Partager sur Facebook |
Décollage tranquille à 8 h30 ce matin, encore bavardé une demi heure avec le beauf à côté de son Daf d’un an qu’il vient de démarrer grâce à un coup de pinces de son collègue. Y a pas que chez Volvo alors, hein !
C’est décidé, je garde la RN ce matin, je rentre, pas la peine de faire des dépenses inutiles. D’autant plus que Pascale m’appelle, elle a peut être une bricole sur Lyon, dispo qu’à 13h. Alors tranquille.
Et puis j’aime bien la RN7. Si je me plains souvent des (d’une !) RN que j’aime pas, je dis aussi quand c’est bien.
J’achète un plateau d’abricots après les Chassis, ça occupera un peu la remontée.
J’ai confirmation de l’enlèvement Lyonnais, c’est Chaponost exactement.
Avant Tain, j’aperçois un genre de rallye de vieilles bagnoles, ils font des tas de photos au bord du Rhône.
A Chanas, je prends à gauche pour retrouver la 86. J’ai pas dit l’A86, au niveau paysages, y a pas trop de risque de confondre, juste la moyenne qui est assez proche. Et puis ça fait transiter sur plein de départements, le 07, 42..
Je reprends quand même l’A7 après Condrieu, car l’horloge tourne, et ce serait un coup à planter ce 14 à Fontaine ou la porte d’Alsace.
J’arrive juste à midi à Chaponost, ça s’active, mais pour partir en pause. 13h, me dit on.
Je me mets quasiment à quai, on verra bien. Cassage de graine et cdb pour occuper.
13h, la porte du quai s’ouvre, mais le sympathique cariste qui sait que de la marchandise doit partir pour le 68 me dit que ce colis est perdu, et m’informe qu’il faut bien attendre 30’, le temps des recherches. Pas grave, rien ne presse. Le camion étant resté assez propre (je n’ai pas pris la N4, il y a peut être un rapport ?), je m’amuse à nettoyer la poussière des jantes pour occuper.
Ça y est, la palette trouvée, il y a un autre blême, elle ne rentre pas derrière. On nous avait annoncé 0,50m alors qu’elle fait 1,30m x 0,90. Elle fait pas 100kgs, je lui propose de la poser sur les palettes de vins. Il est d’accord, et y a pas trop le choix, elle est attendue vendredi à Illzach.
Je repars via le périf, j’ai le droit et pas trop le choix. Faut avancer un peu, j’emprunte l’A42 jusque Bourg.
La flotte se met à tomber méchamment à Villemotier, alors du coup je ne m’y arrête pas.
A Besak, ça bouchonne bien direction Vesoul pour reprendre l’autoroute, c’est toujours énervant.
Une 45’ réglementaire au niveau de Baume, mais sans dépasser, mon collègue qui pose aussi son camion à Mulhouse m’attend déjà là bas. Je lui ai dit vers 20h. Du coup il va faire un tour en vélo en attendant.
En passant au Pont d’Aspach, petit couplet de nostalgie pour cette semaine, il y a 23 ans, un 13 juillet à cette heure là, je partais pour la 1ere fois au volant d’un R340 vers Madrid avec mon papa. On allait rouler le 14 à travers l’hexagone, on s’embêtait pas à l’époque.
Mais là, on est en 2016, je valide cette 1ere partie de semaine à 19h59 sur le parking Gefco déjà bien rempli à Mulhouse. Pascal est en train de replier son vélo. Il est allé faire un tour à Neuenburg en proche Allemagne.
Il prend le volant de la V40, me largue à la Bresse, et le temps d’une plâtrée de pâtes, je serai juste à l’heure pour le feux d’artifice.
Finalement, tout n’est pas négatif en 2016 !