| Carnet de bord de Décembre 2016 | Partager sur Facebook |
1h05, café camion avalé, je retrouve la périf de Caen désengorgé et enquille l’A13.
Pas un chat ce matin, même jusque Paris.
L’A86 est fermée, alors tout par la 118. On est en décembre 2016, et pas 2010. Ici, les côtes sont tristement célèbres suite à l’ hiver de cette année où ça avait bloqué comme il faut. J’étais bien loin de tout ça, pénard en Allemagne ou alentours, mais je m’en souviens à cause du foin que ça avait fait, le très élégant ministre de je ne sais plus quoi, un célèbre auvergnat, avait déclaré que « le problème venait du fait que la route était inclinée... »
Là ça roule, et on peut retrouver vite l’A6. Que je ne garde pas longtemps pour passer par la 7 et Fontainebleau. J’arrive en 4 h30 pile au relais de la Clé des Champs. Une heure de pause entre micro sieste, douche et un bon pain beurre. Le nom de la boulangerie du coin est affiché dans l’établissement, ils font leur pub en tous cas.
Je garde la natio jusque Auxerre nord et la retrouve à Avallon. Il n’y a rien qui va mal, je dois vider avant midi, et rechargerai tout près pour le 90.
Il n’en est pas de même pour tout le monde visiblement, un camion colle bien vers Saulieu.
J’ai bien 27t, je ne roule pas à 90 en permanence et le du brouillard se pointe. Le gars derrière n’en peut plus d’être excédé, puisque j’ai droit à des appels de phare. Je fini par freiner, et il dépasse enfin. Comme geste de remerciement, j’ai eu droit à faillir me prendre le cul de son container quand il se rabattait. C’est un peu énervant sur le coup, mais essayant toujours d’y voir du social, je me dis que peut être il est victime de pression d’un exploitant, qu’il le pousse à de tels agissements. Apparemment non, je le vois, mais trop tard à cause du brouillard plus épais encore, garé en haut de la Rochepot. Purée, j’aurais bien pilé pour aller causer un peu, mais j’ai pas que ça à faire non plus, du social, ou bien lui demander d’où lui venait sa nostalgie des spectacles de chars au temps des Romains..
J’arrive malgré tout tranquillement et dans les temps dans la petite zi au rond point sur la route de Dôle à St Marcel, où se trouve mon client de bordures.
Je n’ai besoin d’ouvrir qu’un côté, d’après le cariste. Et il arrive bien à attraper tout du même côté. Bon, ça ne fait pas excessivement d’avance, vu qu’il faut que j’attende qu’il sorte presque tout pour enrouler les sangles. Vide à 11h50, j’avance 100m, et vais au Netto chercher un pain, on fait ce qu’on peut, et puis le fournil de Johan n’a qu’à ouvrir plus tôt.
Je retourne sur Chalon, dans la ZI nord, passe devant la cartonnerie où j’avais rechargé il y a quelques mois. Je charge un peu après, dans une boîte de...béton.
Il est midi 15, il y a 2 camions en cours, et un autre devant. Mais ça bosse. Le gars du bureau, encole avec un saclé accent boulguignon, me dit bien sympathiquement de prendre la suite au fur et à mesure. Rebelote, les 2 côtés comme hier, mais 12 sangles seulement.
J’ai le temps de taper dans le pavé de Netto, qui est ma foi très bon. C’est vite mon tour, et ça trace pour charger. On patauge un peu moins qu’ hier dans la gadoue Bouyguesque, c’est un chargement propre de traverses de chemin de fer. 13h35, c’est plié. Cool, c’est encore jouable de boucler une 11h.
Retraversée de la ZI nord, en repassant devant la cartonnerie où on a l’impression qu’aucun camion n’a bougé depuis tout à l’heure..
J’enquille très légalement la N73 pour un petit bout, je m’en va me garer et valider cette journée au Relais, à St Maurice en Rivière. Il est 14h, avec 9h03. Je vais voir le patron pour savoir ou me poser pour redémarrer vers 5h30. je suis en 1ére ligne, parti pour une sieste en attendant la douche plus tard.