| Carnet de bord de Janvier 2017 | Partager sur Facebook |
Pas trop besoin du réveil ce matin. Je suis le dernier sur le parking à 8h. J’ai entendu les voisins décoller, en s’amusant à reconnaître les bruits des marques. Il y avait un Range et un FM, pas évident, de faire la différence au démarrage, mais juste après, un détail ne trompe pas, le Renault se met à monter dans les tours. C’est pénible, le Magnum c’est pareil.
Il reste du pain beurre demi sel au gasthaus, c’est parfait. Mise en route à 9h pour faire les quelques kms qui séparent de l’expéditeur, une plateforme viticole, perdue au milieu des vignes. Je l’ai déjà fait une fois.
J’arrive à 9h15, le n° de commande de max n’est déjà pas le bon, je rappelle, c’est bon, il m’en trouve un autre sur le fax. Pour le portier c’est bon aussi. Mais ce n’est pas prêt, vu que c’était prévu à 11h, normal. Il me fera signe. C’est bien, y a le temps de faire les carreaux, les feux, tout ça. Je prends mon temps, et il fait beau. Au bout d’un moment, après l’achèvement de la lecture du dernier officiel des transporteurs, jusqu’à la dernière page de pub et petite annonce, il n’est pas loin de 11h. Des camions ont rentré, sorti. Je vais revoir le portier, lui dire qu’il est 11h, il me répond sèchement que c’est entre 11h et 13h...aller c’est bien, ne nous fâchons pas, restons courtois...Il viendra me chercher. Je n’ai plus rien à lire, je ressors mon Maxi Atlas Europa Marco Polo 2016/2017, que j’avais acheté 10€(promo pour les 25 ans de Marco Polo) en Allemagne, sur mes derniers tours. J’aurais mieux fait de me coucher, tout comme de le regarder aujourd’hui, ça fout le bourdon. Mais c’est un sacré ouvrage complet, qui couvre l’Europe et plus de la Syrie à Murmansk jusque Casablanca. Alors que je fais l’itinéraire qu’a dû prendre Chouchen pour aller en Finlande via les pays de l’est tout comme les 2 barbus de FDR, le portier vient au camion pour que je rentre, en me tendant un gilet fluo orange contre une pièce d’identité, oui, parce que le jaune c’est pas bon. Il est 11h30. Direction, le fond pour larguer les 33 palettes euro, çà prend 2’, et la fille ne relève pas le nez dessus, heureusement encore, vu que j’avais pas pu assister au chargement des ces dernières hier..
Puis retour aux expé. Là, mon n° de commande de t’à l’ heure n’es tpas encore complet, il ne concerne que 17 pal, il en faut un autre. J’appelle Mulhouse, il est midi moins 5, Max appelle ceux qui nous affrètent, et j’ai le n° manquant. Je retourne au bureau, c’est bon. Le type, l’avait sous les yeux, à côté du n° que j’avais déjà. C’est pas un peu du foutage de gueule ?
Bon, j’ai un quai, ben oui, il n’y a plus un camion, comme si c’était pas prêt avant.. Et je me charge, normal. Le pompon, à la fin, c’est pas 33 pal, mais 34, il y en a une petite gerbée.. On nous avait dit 33.. Je le dis au gars, non, c’est 34, pas autrement, foutage de gueule toujours.
Il est 13h, je ne vais joindre personne, je dis amen. Je rêve secrètement un jour d’avoir les moyens de rentrer à vide pour gentiment planter ces boutiques..
Je me barre à 13h, lesté de vin, non pas du Muscadet, mais plutôt du genre rosé fraise, ou pamplemousse, des trucs que l’on pourrait utiliser en lave glace quoi.
La boutique est en bordure de N249 sauf qu’il n’ y a pas d’accès. Alors encore bien 15’ de petites route pour retrouver la 2x2 direction Cholet. Et natio jusque Saumur, par Vihiers, Doué la Fontaine où je casse une graine vite fait. C’est sûr, je ne suis jamais Doué pour manger tôt. Il y a un de ces arcs en ciel, le ciel devient gris, mais ce n’est qu’une menace, je retrouve le beau tout de suite après. Sur les conseils du vendéen Mouthmouth, spécialiste des routes départementales, je continue sur Noyant, c’est un peu chiant pour croiser dans les bleds avec les bagnoles garées, mais ça roule, et ça rattrape la route de Chateau Renault. Un peu de gazole pour rentrer au Super U de Château la Vallière. C’est pas ça qui manque les U, par ici.
Comme à l’aller, autoroute jusque Orléans, avec une pause 30 vers Meung.
La météo devient humide vers Montargis. Malgré des automobilistes exécrables, à les voir coller, on est vendredi soir faut dire, ça roule pas trop mal.
A la radio, sur Inter, le vendredi soir, j’aime pas. En cheveu sur la langue, je préférais celui de Jean Louis Foulquier à celui de Didier Varrod, c’est pareil pour leurs émissions.
Evénement, j’enquille l’A5 à Troyes, faut avancer quand même un petit peu, si je veux que ça passe en 4h30 demain, neige oblige, et posage du camion à Mulhouse (neige oblige aussi).
Pas longtemps après, la neige apparaît sur les bords, mais ça roule. Je sors à Semoutiers, pas de place au péage, alors je pousse jusqu’au resto à côté, je valide 8h55 de volant, il est 22h35.