FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2017 Partager sur Facebook
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  • le lundi au soleil
    Vosgian Industry
    Vesoul sud
    entre 90 et 68, brrrr
    It's all right
  • Lundi 13 Février 2017
  •  

    Démarrage à 10h15, tranquille, c’est appréciable de temps en temps, ça dit plus que 22h15 quoi. Y a le temps d’aller au pain avec la voiture tout ça, c’est cool. Mais la journée s’annonce avec du bon soleil, alors on aurait bien pris la journée encore.

    Quoique à voir les fous qui montent au ski ce matin, on est peut être aussi bien au boulot. Rien que pour monter à Cornimont, un 91 ne roulait pas devant alors qu’un 94 bourrait derrière. Un 51 a doublé le tout sur ligne continue pour mettre tout le monde d’accord..C’est très chacun pour soi les sports d’hiver.

    Descente d’abord à Arches, je sors à Pouxeux, pas de bol, son centre ville est fermé pour travaux, faut aller à la sortie d’après, après Arches.

    A la papeterie, je suis bien prévu. J’y allais beaucoup à une époque, surtout gamin avec mon père, mais c’était pour approvisionner en pâte à papier. Là c’est en production que ça vide, le type veut voir dans quel sens est posé le cylindre pour savoir comment rentrer. Faut y aller en avant. C’est très juste en hauteur mais ça passe. Je préfère quand même tout baisser pour tirer le toit. Le pont se trouve un étage au dessus où se trouvent les machines sans doute. C’est impressionnant. Ça vide vite, à 11h30 c’est classé, manoeuvre de reculage guidé par le pontier. Rien ne va mal, j’ai rendez vous à Vesoul qu’à 14h. 

    J’y arrive à Vesoul nord à 12h45, pile poil au changement d’équipe qui est de 12h35 à 12h51. 

    Ça part pas bien, la réceptionniste ne trouve pas mon rendez vous. Zut. Elle regarde le matin, demain, niet, rien, une erreur. Bon, elle va demander à un cariste, si y a moyen. Ça devrait coller, et dans le délai de 14h15 30. Ouf. Parce qu’ici maintenant, c’est uniquement sur rendez vous. Une dernière fois que j’étais revenu de Vigo, l’an, passé, il y avait une erreur d’une journée, et il n’avait pas voulu du tout, et on avait posé chez un transporteur voisin.

    Donc tout va bien, j’ai un bip et peux casser une graine. C’est mieux comme ça car la suite est prévue à 16h sur Masevaux.

    Ça ne bipe qu’à 14h20, quai, et pose de la clé à la porte du quai. Le cariste prend son temps, je ne repars que guère avant 15h. 

    16h à Masevaux ça va être juste. Pas trop grave, ils chargent tard, j’ai testé avant Noël, quand un flexible de rehausse avait pété.. Aujourd’ hui, c’est la même chose, de la grande hauteur pour la GB.

    J’ hésite à passer à travers, via Ronchamp Giromagny, mais gagne t’on du temps. Avec le risque de se payer des barrières de dégel, je fais le tour par Belfort puis enquille la N83 pour rejoindre Rougemont le Château. Si chez moi ou à Vesoul la météo fraîche avait le soleil pour tempérer, ici, une fois Rougemont, c’est le grand froid qui revient, la forêt est toujours blanche de givre. Et une fois ici, on passe tout de suite en 68 et la zi de mon client est très proche, quand même plus court que d’aller tourner au Pont d’Aspach.

    J’y arrive à 16h20. J’ai un peu speedé pour rien, le cariste est en train de vider un camion polonais de matière première. J’ai le temps de préparer la bazar, balayer, tomber les planches. A 17h, je prends la place, et commence à lever la semi. Ça va, ça va, ça lève bien. Ça peut, j’ai passé les ¾ du week end pour remplacer les 4 flexibles. Rien de sorcier hormis de les passer entre la plaque d’attelage et le plancher, sinon ça prend quand même un temps fou, on dirait pas. Bon, ça marche c’est l’essentiel. Je n’hésite pas à lever tout au taquet, et ça facilite pour passer les caisses. La cariste constate que c’est plus facile que la dernière fois, ils se souviennent bien de l’ histoire de fuite d’avant Noël.

    A 18h, c’est fini, papiers compris, 2h d’avance par rapport à l’autre fois, impec.  Thann, la 66, la route de tous les jours quoi. Ça ne roule encore pas trop mal, même si ça roule moins que la fois où je n’étais parti qu’à 20h, on ne peut pas tout avoir..

    Le vrai boulot régulier, je vise la Veuve, c’est un peu juste, mais en laissant couler un peu de temps en temps ça passe. Le temps de trouver une place, un peu pourrie, je fais 4h35.

    Il est 22h35. Je suis garé pas loin de Cobra62. Je pensais déjà gêner, mais 3 V8 grecs pétaradant arrivent en toute discrétion et bouchent les derniers espaces disponibles.