FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Lulu, Italyner
    Col du Peutet
    Col de Martimpré
    Col du Bonhome
    régule de Erstfeld, sans contrôle c'est plus simple
  • Lundi 13 Novembre 2017
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    On dirait que c’est l’hiver, des voitures descendent avec de la neige sur le toit. Rien chez moi. Je pars à 6h45, direction le 1er, au Val d’Ajol. Un petit col, le Peutet, à passer au dessus de Remiremont pour y aller, là encore, rien, pas de neige du tout. J’arrive à 7h30 à l’usine de casseroles, déjà un camion se met en place, normal, il habite à 1 ou 2 kms à peine de l’usine. Je connais ce collègue, Lulu, un spécialiste de l’Italie, avec son fils. On a fait du bois de chauffage en alternance sur la région de Varese y a quelques années, voire décennies.

    Mon binz se vide par le côté, c’est pas du rapide, et des poseurs bretons doivent arriver dans la journée. Je leur demande un transpal pour ravancer les emballages de Rennes car sinon c’est un coup à devoir attendre le 21 mars pour pouvoir aller les vider à Gérardmer.

    Enfin toujours pas de neige pour rattraper Remiremont, mais ça change plus loin en arrivant à Gérardmer, ça se ramasse un peu. 1/2h pour vider les emballages Rennais, en incluant la pause du personnel, pas mal. Je dois recharger en alsace, mais avant je fais une foulée, un St Dié pour Illzach. En quittant Gérardmer, la neige commence à bien se ramasser dans la montée du col de Martimpré, mais ça monte à peu près bien malgré que je sois vide. 

    Je descends quand même pas vite sur Gerbepal et après ça repasse au noir dans le col du Plafond, qui est bas...

    A St Dié, c’est une vieille imprimerie que je ne connaissais pas, au centre. Un Aubry au quai le libère, et c’est mon tour. C’est des petites palettes de cartolines pour cahier ou bloc notes. 

    C’est pas complet, mais c’est parfait, du poids devant.

    En route pour le 4éme col du jour, le Bonhomme, mais avant, arrêt pour le 1er pain de la semaine, à Saulcy sur Meurthe, facile à garer, sur arrêt de bus, autorisé sur des plages horaires indiquées. Une ficelle et un gros campagne, je fais les provisions là, à cause de l’hiver mais pas que.

    Le Bonhomme est enneigé mais que sur les bords, alors c’est joli et ça roule.

    Je stoppe à l’aire au sud de Colmar pour casser la graine, je réchauffe le plat dominical, ça fait du bien.

    30’, pas plus, puis je file à Illzach pour vider, c’est à la papeterie d’où vient tout le papier qu’on charge souvent au quai Gefco, surtout du scolaire ou bureautique.

    La fille du quai est bien sympa, j’ai déjà vidé des bobines du pays basque y a longtemps. 

    Ça traîne pas, et quelques bloc notes offerts en prime, comme la dernière fois, ça se perd pas partout les traditions. Vide à 14h15, je vais à l’Access juste à côté, y a la file comme souvent. Là je mets beaucoup de gazole, 500l, et l’adblue qui n’était pas à sec, je ne vais pas spécialement loin, mais à l’étranger !

    Faut déjà aller recharger à Rouffach, où ils font des boîtiers de chauffage ou clim pour bagnoles. J’ai eu beaucoup venu ici dans le passé charger surtout du Poissy le vendredi ou bien du Vigo. Aujourd’hui rien de tout ça, puisque c’est pour l’Italie que je charge.

    Ça n’a pas l’air différent du passé, ça charge du côté droit, et c’est pas du rapide. La marchandise n’est pas en container, mais en colis cartons, à l’unité. Enfin, vu le client final, rien d’étonnant.

    Ça commence au bout de plus d’1 heure. C’est pas du lourd, donc pas de sangle, le tout fait 3t5. 

    Les papiers, c’est encore une comédie, il y a je ne sais combien de bl. Bref, je repars de là à presque 17h30.  heureusement qu’ils ont fait un nouvelle sortie sur l’A35, plus pratique depuis Rouffach, il n’y a plus besoin de monter à Niederhergheim. On ne met que 20’ pour arriver à Mulhouse, où je passe pour faire le T2, car je « passe la Suisse » , comme dirait Sylvie, l’affréteuse qui m’a donné ce voyage, la miss Italie quoi. Je la croise juste qu’elle s’en va, le service douane est ouvert jusque 20h. ça fait drôle de revenir aux guichets du passé.

    Une petite demi heure plus tard, j’ai le sésame pour traverser les Alpes helvètes. En route vers «Basel St Louis Autobahn ». A 7h du soir, c’est moins compliqué qu’à 7h du matin. Le parking est à peine moitié plein. Je ressors mes diverses cartes qui étaient au placard, l’Id-Card(carte d’identification du camion en suisse), la DKV, et note les kms du compteur dans la paume de main et file aux bornes puis au guichet transit des suisses. 5’ plus tard, la frontière est passée. Le tunnel est fluide, peu de circulation, bref, le trou de Bale n’est pas constipé.

    Ça s’arrête de bonne heure ici, une fois les frontaliers rentrés, c’est le calme plat.

    Pareil en trafic pl, je suis bien seul jusque l’aire de régule et de contrôle du tunnel du Gotthard de Ersfeld où ça passe comme une lettre à la poste, et sans faire fumer la carte bancaire, en même temps avec 3t5, ça doit pas trop déclencher les capteurs de charge à l’entrée de cette aire. Beaucoup de camions posés, déjà en coupure, ce n’est pas la place qui manque, et les sanitaires à disposition sont plutôt correct, douches et tout. Ils peuvent, quand on voit le prix des amendes qui peuvent être dressées ici. J’ai  hésité à couper ici, mais j’aime autant monter et passer le tunnel du Gotthard ce soir, j’ai un peu de marge. ça pleut, il fait 3, on verra bien. 

    Ça monte tout bien, la route reste au noir, et au bord, pas plus de neige que dans les Vosges ce matin.

    Comme d’hab, les 17 bornes du tunnel sont toujours aussi interminables, avec le thermomètre qui fait un pic à 32. 

    Une fois de l’autre côté dans le Tessin, pas une trace de neige. Je stoppe à l’aire juste après, avant la redescente, à San Gottardo Sud. Il est 21h20, y a de la place, le transit est toujours aussi calme le lundi. A la radio, on ne capte plus la radio nationale en grandes ondes, alors je me rabats sur la radio confédérale, la 1ére.  Une bonne soupe maison au micro ondes, et au lit, impatient d’être demain !