| Carnet de bord de Novembre 2016 | Partager sur Facebook |
Descente sur Mulhouse tranquille en push. Ça bouchonne à Thann, normal, il est 8h29. 8h29 bientôt 30, heure d’ouverture apparemment de l’agence Pôle Emploi locale au bord de la 66 où ça bouchonne en piétons hélas aussi.
J’arrive à 9h15, charge les affaires et file voir Pascale qui a repris.
Rien de violent, encore moins passionnant, des ramasses dans l’usine pour ramener à quai et ensuite un complet pour la Picardie.
Ça va pas trop mal dans l’usine, et ce qui file le sourire, c’est que je ne garde pas ce que je ramasse, du 78, 77, 76.... Je revide au quai, juste avant midi, et retourne dans l’usine où il y a le gros stock d’acier de russie. Il n’y a aucun de camion de là bas, juste un français qui attend déjà en place, et un espagnol dehors. Mais il est midi passé, ça reprend à 13h. Comme ça cassage de graine.
13h, je vais revoir, un autre français, un 02 est arrivé derrière, il charge pour le même bled que moi par chez lui.
Ça bouge pas de trop, juste un jeune un peu coincé, qui sait pas trop par quoi commencer ou faire. Genre il ne nous calcule pas, tout en ne s’occupant pas trop de celui déjà en place. Bon, on lui fait quand même remarquer notre présence, et on voit que celui en place charge le même client en 02. L’espagnol, non, il charge pour la Belgique. Un autre type arrive, il ne fait rien, il nous dit qu’il forme le jeune. Ça charge très lentement les fardeaux d’acier du 1er, il en bave avec l’engin latéral. Le formateur fait remarquer au jeune que des chauffeurs attendent, et qu’il faut les orienter pour gagner du temps..Ouf, on finit quand même par rentrer et pouvons enfin ouvrir. Un 3eme cariste arrive et prête main forte, heureusement sinon demain on y serait encore.
Je repars péniblement à 15h15, bref on va encore oublier la 11h ce soir, pourtant je ne vais pas super loin. C’est Crézancy dans le 02.
Thann, qui passe mieux que ce matin, puis le Bussang et achat de pain à Ramonchamp car j’ai une réputation à entretenir.
Nancy ça freine bien dans mon sens, comme me l’a précisé le sms de Nico le Sarthois qui m’a croisé en bas de la ville mais que je n’ai pas vu, je devais roupiller, le lundi j’achève le week end, qu’il soit court ou long.
Plus loin, avant Pagny, je double un Hubert en pulvé. Il fait nuit, je n’arrive pas à voir si c’est Helder. Un peu plus loin je reçois un mp me confirmant que c’était bien Helder. Rendez vos pris à la Shell de St Dizier.
J’y fais ma 45 autour de cafés avec le rouleur de fortes cadences pulvérentes. Bien content de l’avoir enfin croisé, il va faire sa 11h ici.
Je compte aller dormir à mon bled. Déjà faut choisir la route, N4 puis Montmirail, ou Reims puis A4 ou bien Epernay via Chalon. Je choisi ce dernier itinéraire. Du coup je fais le choix aussi de traverser Chalon qui est interdit. Je suis un rebelle. Mais c’est vit fait.
Plus que Epernay qui est bien long avec de sacrés reutchas, assez pesant avec 25t.
Je commence à avoir sommeil, qu’est que ça serait si je ne m’étais pas envoyé des cafés avec Helder tout à l’heure.
J’arrive enfin dans le bled qui est 10 15 bornes avant Chateau Thierry. Comme me l’a dit le collègue du 02 cet am, il y a de la place dans l’usine, mais il n’était pas sûr que ce serait encore ouvert. Il n’y a pas de gardien, mais ce n’est pas fermé, ça a l’air de bosser de nuit.
Aller, je me pose là, je serai bien, sur place. Je suis juste garé à côté d’un intrus, un camion toupie, pas grave, elle est à l’arrêt.
Je sors la carte, car c’était sa dernière journée, elle a 5 ans, et ça fait bientôt 3 ans que je m’en servais. La neuve est arrivée y a quelques semaines.