| Carnet de bord de Décembre 2016 | Partager sur Facebook |
Après un bon pain(grillé)beurre grand crème, mise en route à 5h30, enfin non, 5h35, car une lampe avant droite a grillé en allumant les feux de croisement. C’est toujours à l’ allumage que ça grille. Sur un Fh, et depuis toutes générations confondues, c’est toujours rapide de remplacer une lampe. Sur les Daf XF de 1ere génération je crois, il fallait lever la cabine..
C’est le gros brouillard sur la 73, faut bien ouvrir l’oeil en passant à Beauchemin, qu’il y ai pas un collègue qui traverse.
Ça dure jusque Dôle où j’enquille l’A36. Le ciel commence a être bien dégagé à besac. On a droit à de beaux levers ou couchers de soleil en ce moment.
Malgré les 28t500, le camion est bien décidé ce matin, ça grimpe bien sur la Comtoise. Faut dire que ça fait 3 jours que je ne fais que du lourd, ça ne lui fait pas de mal de bosser un petit peu. Par contre c’est moi qui vais passer à la caisse quand il faudra donner à boire.
A part un bon ralentissement à la sorties des Forges à Sevenans, normal à l’heure ci, ça a bien roulé et arrive à 8h à Bourogne pour y livrer le béton de Bourgogne. C’est au fond de la zone où il y a Jacky ex Buffa. Ce n’est pas un chantier mais une grande plateforme de stockage trouvée facilement grâce au plan fourni hier au chargement. Il y a déjà 4 camions, dont certains vus au chargement hier. Ça a l’air de dépoter, et il y a largement la place pour se caser et ouvrir, un seul côté, ils ont un manuscopique.
9h45, les sangles remballées et le plancher péniblement balayé en ayant respiré des particules de ciment, et oui, le béton ça fait des miettes, je passe un coup de fil à Mulhouse. Verdict, j’y monte pour charger un petit complet pour la Picardie.
Une heure pile après, passage au guichet pour retirer le bon PSA, déjà le billet retour, et causer un peu de la semaine 51.
Je rentre dans l’usine à 11h20, c’est la pause. C’est à un magasin de réception de montage. Ça se termine à 30, et on me donne déjà l’emplacement dehors. Un côté, et levage du côté pour avoir un peu de marge, et les 5t d’emballages sont posés à midi, papier compris.
Je repars par Illzach pour aller à l’adblue à la Access, et mettre un peu de gazole pour pouvoir finir cette semaine.
Direction la vallée de Thann où le soleil a repris la place de la neige industrielle de la semaine dernière et c’est bien pus gai.
En roulant, je fais des calculs compliqués de rse et stratégie. Est ce que je repasse à la maison pour faire une 3h, mais qui en feront au moins 3h30 en pratique, ou bien est ce que je trace pour faire carrément 11 ce soir. Je suis sérieux parfois, alors j’opte pour la 2éme solution. Ça m’embête car je vois le camion de mon copain Tibo garé au gastro à Ranspach, mais non, je ne peux pas commencer à traîner, il faut que je passe de l’autre côté du massif pour ma pause et finir les 4h30 ensuite. C’est comme ça, la rse achève de tuer le peu de convivialité qu’il peut rester.
Je fais donc ma 30 précise à Rupt sur Moselle, sur l’ancienne 66, sur un bucolique parking. Il fait un temps et une température à manger au coffre, mais pas le temps.
De là je fiche le camp vers Nancy et la N4 sans encombre aucune. Et avec les 5t, c’est carrément le déchaînement, chute de la conso en prime.
Même St Dizier passe au taquet, chose très rare.
Après la 44, c’est différent, à chaque fois que ça repasse en 2 voies, ça roulotte à 60 70. ça dure comme ça jusque Reims. De l’autre côté, je ressors à la Neuvillette pour un bout de 44 jusqu’au bon relais de Ste Marie après Berry au Bac. Il est 18h, objectif rse atteint.