Carnet de bord de Février 2017 | Partager sur Facebook |
Comme c’est une 11 qui va être validée, autant prendre le temps d’aller à la douche et pain beurrer au Delko. Suis garé un peu loin, mais c’est sec, alors je coupe par le champ. Les barbus pâtres grecs redecollent au bout de leurs 9h, vrop vrop vrop vrop vrop. Du série 4, du R, ils avaient toutes les classes de pollution.
Je me suis levé un peu tôt, j’ai encore bien 45’ à attendre quand je reviens au camion. Il n’y plus que moi dans la rue. Tiens si je passais le câble tir. En plus je suis un peu cassé, j’arriverai à attraper le câble côté droit sans tenter de devoir passer entre le déflecteur droit et le tablier de la semi. Au fil des années c’est de plus en plus dur...
Je file enfin à 9h40. Pas pour un grand bout, je vais au gazole au Leclerc de Reims Colbert. Une sacrée station, plusieurs pistes PL. Au départ je visais la Access de St Quentin, mais il y a un pont à 4,10m je crois.
J’enquille l’A26, ça trace, et la conso se casse la figure.
J’arrive à eurotunnel au contrôle à 13h45, ils affichaient enregistrement fluide, bof. Le contrôle étant saturé aussi, le gars qui fait la circulation me suggère de sauter le contrôle, bof aussi, même si c’est pas ça qui doit nous sortir de l’ornière quand on se retrouve avec un passager planquer outre Manche. J’ai lu un gros article là dessus dans un OT récent, pour être couvert, le mieux est d’être référencé chez les anglais en répondant à des critères de précaution. Bref, ils auront toujours raison.
Ça bouchonne bien aussi à l’enregistrement, puis tout le reste. La douane française contrôle, pose 2 3 questions. Je suis dans la file à 14h30 et peux enfin casser une graine. Embarquement à 15h05, ça a encore été ma foi. Je sais pas si ça peut encore arriver de passer tout à fond et de mettre une petite heure TTC.
Pas un français en navette, les seuls ouest européens sont des bataves, ils sont bien 3 ou 4, ça s’entend.
Débarquement à gauche à 16h. Il fait pas trop moche aussi de l’autre côté. Il n’y a pas trop de file dans le sens retour. Avant Maidstone, un beau Fh bordeaux me dit salut, ça ne me dit rien.
Je trace par la M25 west, ça n’a pas l’air trop rouge encore. ça dépayse toujours de revenir ici. J’aime bien les camions anglais, un vrai style. Part contre, la radio ça dépayse aussi, on ne peut plus capter Inter en GO. Alors faut écouter les concurrentes de la rue Bayard ou François 1er. L’info est peu différente, mais elle est surtout au top si on s’intéresse aux faits divers ou au foot.
Je zappe, il y a de très bonnes FM par ici avec de la bonne musique.
Ça freine bien à heathrow, ça bataille peut être 20’, pareil ça pourrait être pire, même si j’étais plus optimiste, pensant que tous les anglais étaient à Morzine Avoriaz en ce moment. Ils ne rencontrent pas de difficultés pour aller et venir à Calais eux.
Une fois la M40, c’est cool, pilotage automatique, quelques descentes facilite toujours les dépassements des voitures éternellement hésitantes.
Je fais un stop au Service de Warwicq, pas pour y dormir, mais pour aller au distributeur retirer des devises pour ma petite qui va aller en Ecosse avec le lycée. Dormir ici, c’est déjà blindé, et je regarde les tarifs, 26£ de 2 à 24h sans voucher. Mais dans le prix, on oublie pas de prévenir qu’ici, « Voleurs de camions opèrent dans cette région »..
Je continue et sort après, vers la route de Coventry et file sur la petite A4177 direction Solihull où je vide demain mais surtout le truck stop à hampton in Arden, où j’étais allé la dernière fois. Ici, pas de KFC, Starbucks ou autre.
C’est nettement plus abordable, et sympathique même si c’est très vieillot.
Il est 20h15, parti pour squatter le Lincoln Farm pour une bonne onzaine d’heure. A moi la Guinness.