Carnet de bord de Mars 2017 | Partager sur Facebook |
Après une douche et un pain beurre, le tout un peu genre Arcotel, mise en route à 7h35. C’est tout vert au niveau circulation, en même temps, je n’ai pas un grand bout à faire. Je pointe à la base Monop à 7h55. J’ai un quai à 8h15. Il y a un Routest bien sympa à côté. Je lui demande combien de kils a son Fh480. 1300000, c’est un €3, comme celui que j’avais avant. De la bonne mécanique. Il en est content. Il est moins content de son job, un peu marre du Paris. Tu m’étonnes ! Il aimerait bien refaire de l’inter. A bon. C’est rassurant. Il faut toujours avoir des rêves dans la vie. Comme quoi, même en tant que routier de l’est c’est dur aussi !
Je repars avec mes 28 palettes € à 9h10. J’avais instruction d’aller les reposer à la maison bleue de Moissy Cramayel. Je ne vais pas me faire prier. C’est pas loin. La 104 est bloqué complètement dans l’autre sens. Purée, je dois monter dans le 91 après..
Poser les palettes, ça prend toujours 20’, j’oublie encore mon stylo au guichet, re 100m à pied. J’y tiens à mon stylo Volvo, plus de 3 ans et il marche encore, et il est chouette. Des clients ou caristes me l’ont déjà fait remarquer. C’est pas une raison pour qu’ils le gardent sans rien dire quand je l’oublie !
Entre temps, nouveau mail de Pascale, on ne va plus dans le 13, mais dans le 39x2 et 74, au départ de Corbeil, à 14h toujours.
Il est 10h quand je quitte Moissy, pour la 3h, c’est mort. Ça s’est un peu reverdi sur le réseau francilien, mais pour aller à Athis Mons, c’est soit N7 ou A6. Je prends l’autoroute, mais entre temps, de nouveaux événements ont eu lieu. C’est bouché juste après le croisement de Ris, et je sais pas comment, mais j’ai loupé la sortie Grigny. La 3h c’est mort, du moins ce sera plutôt 3h de bouchon. Ma connerie d’avoir loupé la sortie fait monter jusque l’A86. J’arrive péniblement à l’aéroport de Orly à 11h20. C’est un truc d’entretien ou de chantier juste au sud, en bordure de N7. Il y a un Concorde de posé à côté. Mais là encore ça ne vaut pas Sinsheim.
Bon y a personne à mon client, et je n’ai pas de contact. Je vais à côté, voir une boîte de TP, ils sont sympas, mais ne peuvent rien pour moi, si, un gars du bureau me donne un n° de tel, je suis sauvé. J’appelle, le type a l’air surpris, je devais pourtant livrer entre 8 et 12h. Bon, il me rappelle... En attendant je regarde les avions se poser sur la piste toute proche, j’imagine pas loin d’ici Victor Lanoux et Claude Brasseur jouant au tennis avec un casque anti-bruit tout en s’engueulant. A 11h40, toujours pas de signe de vie, j’appelle Pascale pour pleurnicher. Elle va appeler celui qui nous a filé le lot. Je n’ai pas raccroché, que le contact me rappelle, ils arrivent avec un fen.
Ça traîne pas, les 2 palettes de pièces galva, destinées à de la signalisation je suppose, sont vide. Petite marche arrière, repasse à côté du Concorde puis descente sur Evry par la N7 cette fois ci. C’est pas la N7 verdoyante de Charles Trenet, ça roule pas, des feux plein. Je reprends l’A6 à Grigny et arrive assez vite à Corbeil. Il n’est pas 13h, je suis largement en avance, ils disent sur le fax de ne pas se présenter avant l’heure, mais j’y vais quand même. Et puis entre Athis et ici je n’ai rien trouvé pour garer. Je me dis que j’aurai le temps de manger, et bien non, c’est bon, je peux déjà aller charger une partie, enfin juste une bobine dans un autre dépôt, à Evry. Evry ? Purée j’en viens. Non, c’est juste de l’autre côté de la 104, à 2 kms. Bon j’y vais, juste un camion Rave de navette et c’est mon tour. A peine le temps de faire la poussière de la fosse, d’autant plus que c’est vers l’arrière, que je n’utilise jamais..
A 13h45 je repars sur Corbeil et vais repointer. Ils changent d’équipe. On viendra me faire signe pour me mettre en place pour compléter en palettes de feuillard. Bon, je peux enfin manger, miam miam la paupiette de volaille avec des navets. C’est agréable de manger en regardant les autres travailler.
Le créneau de 14h, ça ne les inquiète pas trop, l’ heure tourne. Mais sur le fax y a marqué que ça prend 2h... Bref ils se couvrent de partout. Il est presque 15h20 que je m’apprête à schouiner au téléphone qu’on me fait signe. Mais fait chier c’est Drouelle à la radio.
Ça traîne pas, 8 palettes pour 11t, 7 sangles et équerres. Résultat à 16h je quitte la bascule, 2 h comme ils disent. J’étais déjà venu l’an passé, pareil pour du 39 et 74.
Le petit bout de 104 e A6 roule, heureusement. Je prends Fontainebleau et la N6. Un peu de gazole à la Access de Moret sur Loing. Un peu seulement, vu que je ne vais pas très loin. Fini, les pleins de 1000l. Petits voyages, petits pleins. Je rachèterais un camion aujourd’hui, il serait fort peu probable que je prenne un 2ème réservoir, ou encore que je prenne le pré-cablage de l’obu. Enfin, faudrait déjà avoir à racheter un camion un jour pour se poser ces questions.
Tranquille la N6, juste un excité après Auxerre à la tombée de la nuit qui arrive derrière , heureusement, je ne le retarde pas trop, un bout de 2x2 soulage son calvaire devoir me suivre avec mes 20t. Mais je reprend quand même l’autoroute à Avallon, pas trop envie de me taper la déviation à Saulieu, et puis de toute façon ça roule pas Vitteaux, Sombernon tout ça.
Les 4h15 sonnent avant Dijon, je m’arrête en haut, à la sortie d’un tunnel du contournement sur un refuge bien large, et c’est bien éclairé, pour 30’, je ne vois pas où est le problème.
Après Dijon, je récupère la RN5, Genlis, Auxonne, ça roule assez bien, et je ne suis pas pressé, c’est râpé pour la 11h ce soir. J’écoute Nostalgie, c’est génération 80 le soir. Je ne sais pas pourquoi ils font une émission exprès le soir, c’est toute la journée les années 80 sur Nostalgie, mais j’écoute quand même, ça tient éveillé.
J’arrive à mon bled, Vaudrey, qui est sur la route d’Arbois à 22h35. Il y a plusieurs boutiques plus ou moins mitoyennes, il y a de la place devant le portail du client. Ce doit être un client de Pierre70 quand il est en mode bobine. Il fait nuit noir, je ne serai pas embêté avec les moustiques.