Carnet de bord de Juin 2017 | Partager sur Facebook |
Pas eu été gardé du tout par les lapins, puisque vu aucun, je repars, malgré ça, les réservoirs toujours au même niveau, à 6h10, A6 direct.
Il est moins ennuyant que son cadet l’A5, les paysages tout ça. Et on y croise du camion italien, c’est chouette.
Je le quitte pour l’A38 pour passer via Dijon, histoire d’économiser quelques € et de se promener un peu.
Mais je repasse à la caisse après la capitale de la moutarde en reprenant l’A39. Je l’arrête à la station au niveau d’Auxonne, une BP pour aller à la douche. Je boucle l’opération en 20’, impeccable, et en plus gratuite. Bien vaste, propre. Juste l’eau chaude longue à venir voire inexistante. Pas trop gênant et presque appréciable quand il fait déjà plus de 20 à même pas 9h. Enfin, le gars qui se trouverait en suède à ce même moment ne dirait peut être pas la même chose. J’embarque un café et la baguette, industrielle mais bien cuite, ce ne sera pas plus mauvais que le Paul d’ hier, boulanger depuis 1850..
Je passe en caisse à Dôle Choisey et continue via les RD, Parcey, Mouchard...
C’est malheureux, y a des boulangeries où se garer facile un peu partout, dont Salins les Bains. La montée, après, c’est du gâteau, avec 7t5, on ne touche pas trop au Levier..
C’est presque de l’autre côté de Pontarlier, j’y arrive avec presque 4h30 un poil avant 11h.
C’est le long de la route principale, c’est dingue, je n’avais jamais fait gaffe à cette usine de cacao en ayant pourtant ici des dizaines de fois.
Je prends le quai à la suite d’un collègue, ça vide assez bien, je galère même à caser 30’, je casse une graine vite fait pour meubler.
Y a le temps, je ne recharge qu’à 15h40 à Neuf Brisach, et y a consigne de ne surtout pas arriver avant 15h10, sinon, pénalités, et surtout pas à 15h41 non plus..
Remontée sur Baume les Dames Valdahon via la 57. J’aime bien ici, c’est chouette, ça rappelle les tours de Turin. Et on y croise du lourd en drivers internationaux, du belge, hollandais, suisse.
Je reprends quand même l’A36 à Baume après avoir croisé le père Cuicui et son Renaud Fh. Là par contre j’ai zappé la photo. Je l’aurai un jour, je l’aurai. Je file sur Neuf Brisach via Chalampé, et le long du Rhin comme d’hab.
Y a une déviation juste au niveau du rond point qui va en Allemagne, soit à 3 kms de l’usine, j’ai de la marge,il est 15h10. Faut filer sur Colmar et suivre les indications. Une fois le dernier rond point de Neuf Brisach passé, ça m’inquiète, pus rien n’est indiqué, ils ne font quand même pas remonter juste Colmar pour revenir par le dessus. Là, la montre tourne, j’appelle Pascal qui m’avait causé de cette déviation y a 2 semaines. Oui c’est bien ça, il avait eu le doute aussi, tournée à droite dans la forêt et passer des petits bleds qui ramène à Kunheim. Je fais comme ça, ça coupe un peu. Heureusement, car j’arrive enfin péniblement à l’usine d’alu à 15h38, en se garant difficilement au milieu de camions visiblement en attente prolongée, au vu des boîtes de bières en main. Le temps que je remette un jeans, connaissant la boutique, je me présente à 40 en bascule. Ouf, c’est bon, je rentre de suite.
C’est à la porte du fret de pour l’automobile, je connais, c’est là que j’ai chargé un Vigo la dernière fois, semaine 02/2016, en hiver. Mais c’était exotique quand même, aujourd’hui, malgré les 28 degrés, ça l’est moins car la destination c’est Douai. Par contre ce qui est cool, c’est que c’est du léger, à peine 7t. Et toujours le même cirque pour sangler, utiliser la passerelle qui fait la longueur du camion avec équerres fournies à volonté, c’est pour la sécurité, mais pas l’idéal avec des cliquets inversés que l’on tend mieux depuis le sol.
Enfin, je sors de l’usine juste une heure après, on ne peut pas se plaindre. Il me reste soit 45’ ou bien 1h45 à rouler. Avec ce poids, j’ai bien pensé à la case maison atteignable en 1h45, quoiqu’avec la foutue déviation, et il faudrait que je fasse encore une pause de 30’. Alors je fonce sur Colmar par une route un peu meilleure et fonce via le Bonhomme qui se grimpe assez rapidement car peu de monde et me pose en haut avec 9h, il est tôt, mais ça fait gratter 30’ sur l’ horloge, et je vais boucler la 11. A 949m d’altitude, y a pire en été.