FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2017 Partager sur Facebook
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  • les beaux paysages en Suisse, c'est Majeur
    plateforme de Ponte Chiasso, c'est pas trop le boxon
    Milano
    ciao le stazioni
    Brenner autobahn, ça bronche pas
  • Mardi 14 Novembre 2017
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    C’est bien la Suisse, c’est calme la nuit. Ça s’apprécie. Démarrage à 6h40. On est bien à cette aire, mais démarrer moteur pas trop chaud, c’est raide pour attaque la descente, le VEB ne pouvant fonctionner en dessous 70 degrés. En light, ça va, ça pousse pas des masses.

    A peine chaud, en bas, 20’ plus loin, c’est déjà arrêt à l’aire obligatoire de régule pour la frontière, normal, comme tous les matins. C’est à moitié rempli, ça dure 43’, impec.

    Reste une petite heure pour arriver à Ponte Chiasso où ça gare sans trop de problème. Bref, ce minimum d’organisation évite le boxon comme à St Louis.

    J’adore ce genre d’endroit, y a de tout, du hollandais pur jus, du belge pareil, du luxembourgeois, comme les Roger Bock, qui transitent toujours par là, et des suisses bien sûr, Planzer, Galiker...

    On remplit les bornes sur la feuille de l’entrée, puis la fiche de circulation rose à plusieurs volets, entre suisses et italiens. Ici, tout est bien indiqué. 15’ plus tard c’est reparti avec le camion pour passer les plantons. J’ai droit au contrôle des kilomètres et de la vérification de la hauteur par le suisse. C’est ok. Et si ça n’avait pas été le cas, ça aurait déjà été constaté à Erstfeld de toute façon. En gros, le suisse doit me prendre pour le routier français de service qui roule à 4,15m toute l’année. Moi je le prends pour le douanier suisse de service qui est un peu casse pied.

    On traverse la cour et on file le dernier volet de la feuille rose aux italiens et tutti bene c’est parti, nous voici revenu en Europe !

    Il est tôt encore, mais Milan n’a pas l’air vilain sur les écrans. Et pour aller au sud, c’est pas le pire côté à passer.

    Ça freinote un peu, surtout à cause de la limitation à 70 aux pl. Et là, on voit encore des voitures rutilantes qui trouvent le moyen de rouler à 60 Alors on double.

    Après, c’est pilotage automatique, 86, 87, et puis zut 90, tout le monde double.

    Je croise peu de français, on est qu’en début de semaine. Enfin j’en croise 2 de la même maison du 38, un Fh4 et un 3, en mode plateau carrelage. C’est bien, ils se fondent dans le paysage, ici, on croise toutes les générations de Fh à la fois. Et c’est pareil pour les autres marques, on peut voir du Daf 95ati par exemple. Si on aime les camions ici on est servi.

    Il ne doit pas manquer grand chose pour arriver au client à Maranello en 4h30, mais je joue la prudence et surtout l’hygiène en faisant 30’ à la dernière aire juste avant Modène pour une douche. C’est gratuit et plutôt correct, plus près du standing autohof que de l’A13 en France. Quand je dis que l’inter c’est bien, c’est pas pour rien.

    En fait, je fais 35’ car j’y inclus le cassage de graine, ce sera fait. 

    C’est assez long pour arriver à la zi de Maranello, des tas de rond points, parmi les boutiques de céramiques. 

    J’arrive à 13h15, c’est chez un logisticien pour le compte d’un petit constructeur local, qui fait des petites voitures, exclusives petits budgets..

    Le gardien gesticule en me voyant m’approcher de la barrière. No stress, capito, je vais reculer et rester dans la rue. Sans doute un supporter de foot un peu frustré, actualité oblige.

    Il m’inscrit, et je retourne au camion. Je rentrerai quand même assez vite, à peine 10’ plus tard, après encore une fois des gestes de la part du gardien. C’est vrai que c’est pas compliqué de comprendre l’italien. 

    ça vide par un côté, doucement mais sûrement. On voit des chariots rouges ornés d’un cheval, qui doivent servir à approvisionner l’usine. On est déçu en voyant les petits camions qui font les navettes, des vieux FL, ou Iveco de ce gabarit. J’aurais plutôt imaginé des Turbo Star rouges rutilants.

    Vide à 14h15, c’est jouable de recharger cet aprèm, à Brescia, à quelque chose comme avant 16h30. Mais ici, en récupérant les papiers, y a une réserve, indiquant qu’ils on, reçu 44 pal au lieu de 54.. Je demande à recompter les palettes avec le cariste, il s’y reprend  à 3 fois, et fini par en trouver 54. On barre la réserve. Non mais.

    Perdu 10 15’. Zut.

    Toujours le tronçon pénible pour rattraper l’autostrade enfin l’autobahn plutôt, because direction le Brenner. Axe par lequel le microbe des interdictions de doubler h24 aux PL se transmet. Ça ne m’arrange pas, et personne ne moufte. Enfin, le 86 87 se maintien quand même.

    Gros bouchon à Vérone, avant de retrouver l’A4, la montre tourne.. Bon on tente quand même. J’aurais une demi heure de plus de retard, je sortirais à Sirmione, il y a un bon resto là, et dans un chouette cadre.

    Je sors à Brescia est vers 16h30, reste un peu de ville, mais c’est du bon côté sur une artère qui rentre dans la ville.   J’arrive à l’usine à 45, où ça bouchonne presque au gardien dans l’autre sens, c’est le personnel qui s’en va. C’est mort..

    Je ne me montre pas trop insistant, le gardien passe quand même un coup de fil, et me confirme que non ce sera demain matin à 7h30. Alors qu’il m’explique que je peux dormir dans l’usine, (une bonne chose) à condition que je ne sorte pas de la cabine à cause du système de surveillance (moins cool là..), son tel re sonne, et en fait, c’est bon, ils pourront me faire les papiers, du coup me charger. Impec ça.

    Je me mets à quai, le cariste restant réunis toutes les caisses pendant que je prépare les sangles. Un bail que je ne suis pas venu ici, bien 6 ans. Un taf un peu particulier, puisque à moi directement.

    Ça charge pas trop vite, mais avec le sourire, et un gars du bureau attend, qui est bien sympathique, on discute comme on peut. Il fait quand même bon dans ce pays. Au moins j’ai le temps de passer les sangles entre chaque caisse. C’est pas que c’est lourd, mais c’est assez cher comme marchandise, c’est des métiers à tricoter.

    Fini à 18h, direction les Vosges via la Suisse encore. 

    L’A4 entre Brescia et Milan est infernale comme toujours, ça circule fort. Une zone prospère quoi,  ce n’est que ZI qui jalonnent le long cet axe via Bergame, d’un bout à l’autre. Ça fait un peu penser à Anvers hasselt en Belgique, pareil, des usines tout le long et une circulation très chargée.

    Milan est encore bien rouge, j’enquille par Monza, la tanganziale nord, où ça bouchonne juste un peu après le péage. Après c’est la SS35, où est indiqué Como, ça passe à côté de Seveso.

    Un détail m’embrouille, alors que d’habitude je garde cette route nationale jusqu’au bout, j’atterris sur un tronçon d’autostrade tout neuf qui raccorde l’autoroute A9, Milan Como. Il 

    n’y a pas de péage, mais juste un panneau qui indique de télécharger une appli qui permet de règler le péage. C’est un peu tard de s’occuper de ça quand on roule surtout. Bon, pas vu de flash, on verra bien si on reçoit quelque chose. Je sors à Como pour aller au parking Lario TIR, pour me poser la nuit, contre 14€ et surtout pour aller faire établir le T2 chez Migliavada, qui jouxte ce parking. Il est 20h, je fais encore cette formalité ce soir, si le parking est un peu rempli, il n’y a pas un chat chez le transitaire. Ça prend 15 20’.

    Les douches, on va bien voir, de mémoire c’est pas jojo ici.