Carnet de bord de Juin 2018 | Partager sur Facebook |
Pour faire l’ouverture, je ne suis pas seul, celui qui part toujours 4h avant moi est déjà là, Quentin, du 88 forcément. Au moins les restos n’ouvrent pas à 5h pour rien avec les vosgiens. J’arrive quand même à décoller à 5h35, juste derrière Quentin qui a fini sa 45. On a causé un peu pays bas tous les 2.
C’est largement bon pour traverser Lyon, je fais via perif. Chasse tout ça, c’est bon aussi, du moins dans mon sens. Sainté aussi, la 88 s’ouvre au 88 du jour sans coup de frein. Enfin, même sans appuyer sur les freins, ça monte pas vite, on se croirait sur une autovia galicienne, les warning en moins.
Heureusement, cette route désengorge les régions très reculées, et on est finalement assez vite et on est vite en périphérie du Puy, qui commence par la vue du dépôt Multi, quasi désert. Enfin il trône un vieux merco van dans la cour. Pour aller à mon client, à Chaspuzac, ça tombe bien de devoir faire le grand tour. J’y suis à quai un peu avant 9h. Comme la dernière fois, j’attends sagement en cabine, m'occupe en ménage, carreaux. Mais les palettes sortent au compte gouttes. Au bout de 45’, je vais sonner, voir ce qui se passe, c'est pas que je suis pressé, mais j'ai un programme béton derrière. En fait ils ont agrandi, voire doublé leur dépôt, et les quais ne sont pas encore en fonction, alors il fait de grands aller et venues. Je propose mon aide, pour partager le trajet, ça accélère un peu l'opération. Vide à presque 10h30, je fais un tour à St Paulien, pour dire bonjour à Jérôme, et de fait me coucher moins bête ce soir, c’est quelque chose à voir une centrale à béton. Sans parler du matériel qui livre ou pompe ce béton, du lourd, et bien soigné. Bref, passé un bon moment. J’ai résisté à passer à table à côté, j'aurais pu, valider 3h, mais après, se pointer à 15h passé pour recharger, à 1h d’ici, ça fait désordre. Pis sans parler qu’après j'aurais été tenté de partir sur un chantier avec un toupy’s boy.
Je file donc à midi vers Monistrol. Je suis bien embêté, pas trop de marchand de salaisons sur ce tronçon de 88. Je tente juste avant le client à Bas en Basset, d'aller voir au Colruyt. Pas de caillette en boucherie, mais quand même y a en rayon. C’est de la Salaisons Massardier, ça doit pas être de la mauvaise Qualität, en plus de laisser un peu de devises à la région.
Je suis à 13h10 au client, qui fait dans le béton aussi. Ça reprend à 13h30, j’ai juste le temps d’attaquer une caillette après 2’ de micro onde. Avec du choux blanc allemand en vinaigrette, c'est raccord.
À 30, déjà en place, y a personne. Ouverture d’un seul côté, le cariste est sympa, il pousse les palettes de bordure, un peu comme y a une semaine tout juste en Allemagne. 9 sangles équerres là dessus et la cmr plus tard, il n’est que 14h15. L’efficacité peut être béton dans la région.
On est bien, on est dans le 43, c'est sympa, et surtout pas le choix, c'est aussi un palier que je vais atteindre un de ces jours prochains. Avant faut que je monte dans le 91, demain, pour livrer ces bordures. 43 91, y a des chiffres qui vont pas bien ensemble.
Enfin, entre les 2 la route ne va pas être trop désagréable, puisque ça va être la N7 en majorité, après St Etienne, Feurs,tout ça. J’y croise un autochtone, déjà rentré et vidé de son ciment allemand, Juju. Petit coup de bigo, y avait longtemps, histoire de prendre les nouvelles de l’A5 ou de A61.
Plus j'avance sur la N7 et plus la probabilité que je puisse passer chez ma sœur à Nevers se confirme.
18h25, je trouve à me garer le long d’une maternelle à 500m à peine de chez la frangine. C'est cool, depuis le temps que je passe là en clandestin. Fin bien pour une 11!