Carnet de bord de Juin 2017 | Partager sur Facebook |
Pas si frais que ça, il fait encore 18 à 4h30, un peu plus il aurait fallût la clim cette nuit. Comme si on voudrait mette le basto en route à Marseille en hiver. Décollage pour la descente à 4h44, et là par contre, c’est le moteur qui est froid, pas l’idéal pour attaquer la descente d’un col. Malgré le peu de poids, faut descendre doucement, car le veb à froid ne fonctionne pas et le frein échappement qui n’est poussé dans les tours est peu efficace, bref, faut faire gaffe que les freins ne chauffent pas plus vite que le moulin.
Mais après c’est cool pour bien attaquer une journée avec une basse consommation.
Passer Nancy vers 6h15, c’est cool aussi. Aux infos, les Vosges sont encore à l’honneur, plus pour un film d’auteur, mais plutôt au sujet du triste et célèbre fait divers des années 80.
Fait divers, alors qu’on va être en été.. ça va être le feuilleton estival, là c’est le petit Emmanuel qui a un boulevard pour passer ses réformes, Onfray va nous dire qu’il y a complot. Enfin, ça a l’air sérieux au niveau de la reprise de l’enquête, ce serait bien qu’on sache un jour, comme répondent avec un fort accent les braves villageois riverains de la tragédie aux journaleux venus de Paris.
Je m’arrête à Pagny pour du gazole, ad blue et jerrican de flotte en même temps, tout ça en 15’ et me pose sur le parking pour la douche pour occuper les 30 dernières minutes, d’ici, pour le nord, ça passe en 4h30. Et la douche est gratis avec le gazole, et c’est correct.
J’enquille quand même l’A26 à Reims car y avait du grumeau sur la 44 après Chalon, et puis la quatorzaine tourne mine de rien. Bon je sors à Cambrai pour faire un bout de 43 quand même, et c’est plus court.
J’arrive un peu avant midi à l’usine George Besse à Douai. Moi qui croyait pouvoir y caser une 3h, j’avais failli allumer le pc en arrivant, histoire de bosser un peu le dossier en cours, trier de la photo, mais non, je rentre tout de suite, et le cariste passe à l’action directe pour vider. Impec. Rien de comparable à la fois où j’ai rechargé l’an passé, où j’avais failli péter un câble. Je n’arrive même pas à caser 30’, obligé de les faire sur le parking en ressortant, et casser la graine du coup.
Mon retour n’a pas dû changer depuis hier puisque pas de nouvelle. Un complet d’emballages à Onnaing, à côté de chez Toyota. C’est un peu galère à retrouver l’A21 car changement d’équipe, alors ça bouchonne autour de l’usine à Carlos.
Presque une heure pour arriver à la frontière belge, enfin dans le dernier zoening français.
Y a du peuple, mais on s’occupe de moi rapidement. Il y a juste les gars d’une boîte qui démontaient un chapiteau qui nous ont fait un sketche car j’étais mal posé, « ils travaillent », nous disent t’ils à moi et au cariste. Je confirme qu’ils travaillent, avec leur engin manuscopic, ils remuent la poussière qu’il y avait sous le chapiteau, pas cette chaleur, pas très agréable. Ça va, ça ne traîne pas plus d’une heure. Direction Mulhouse, d’ici, il me faut une sacrée volonté pour ne pas prendre la direction de la Belgique pour un transit, avec la caution du boîtier à je ne sais combien, ce ne serait pas trop raisonnable, et ce n’est pas encore mon anniversaire. Voir les courbes ardennaises de nuit via les lampions de la N4 belge, ça n’a pas de prix. Un jour je le ferai, un jour.
Alors je me rabats sur l’A26, jusque St Quentin quand même, c’est lourd les emballages pliés.
Je finis par un bout de 44, au relais de Ste Marie avant Berry au Bac, il est 17h45. Je file à la douche avant qu’il y ai le stau.