Carnet de bord de Novembre 2017 | Partager sur Facebook |
Décollage à 6h40, après un latte macchiato et la brioche. La douche, c’est pas que ça s’est amélioré, mais ils ont foutu un bon coup de peinture. Bleu, ça fait moins crade que qu’un vieux brun comme couleurs de parois..
A peine 15’ pour arriver à la frontière de Ponte Chiasso, pas de file, mais une belle pagaille pour se garer, ça bataille 15’ avant d’être posé convenablement, entre des imports ou d’autres qui dorment encore.
Ça va vite aux guichets, pas les même qu’hier, faut bien regarder, c’est bien indiqué transit nord sud ou inverse, et passage à la borne pour la RPLP bien sûr, et la feuille de circulation comme hier n’est plus rose, mais bleue dans ce sens .
Repartir de là c’est autre chose, ça bouchonne encore pour accéder aux plantons, bien 20’.
Bref, il fait grand jour une fois rentré en Suisse, passé pas loin d’1h pour tout ça.
Et les bouchons reprennent de plus belle juste après, c’est la banlieue de Lugano, et il y a du travailleur frontalier lombard sur la route. Ça merdoie encore bien 20 30’. Mais le bouchon paraît moins pénible au bord d’un lac ou au pied d’une montagne. !
Tout ceci passé, c’es pas la foule en direction du Gotthard, pas un chat au petit parking qui fait office de régule avant de monter la rampe, impec. Avec 7t, ça grimpe assez bien. Je fait un arrêt en haut, à la station juste avant le tunnel, j’ai un achat à faire, un paquet de bonbons à la menthe que je ne connaissais pas, SportMint.
Bon, je ne suis pas tenté de déguster, la menthe à 10h du matin, bof. Au moins j’aurai utilisé le voucher des toilettes, 1 ChFr ou 1€ le pipi quand même.. Dans la boutique, je résiste à l’achat d’un saucisson du Tessin. Je suis fort parfois.
Une fois le boyau de 17kms passés, c’est toujours la sensation de changement climatique, avec la neige sur les bords, et surtout culturel avec les panneaux écris en allemand, ça fait tout de suite l’effet d’un glaçon.
Mais les paysages sont toujours aussi sympa, on ne se lasse pas de ce pays sur l'A2. On est quand même vachement pour bosser que sur la N4..
Ça devient un peu gris après Luzern, c’est le nooord quoi.
Les 4h15 sonnent juste à Bâle, juste le temps de se poser au parking de la douane.
Un peu de marche pour aller faire tamponner et ramener ses kms de sorties, et je casse une graine vite fait pour faire 35’.
Je suis bien parti pour aller vider, mais j’avais dit par précaution à Pascale que je serais dispo jeudi matin. Et elle n’est pas là ces 2 jours là, la fin de semaine risque d’être molle du genoux quoi.
On retrouve le train train quotidien de l’A36 et N66 à Thann valley, et celui du col d’Oderen. C’est encore bien blanc sur les bords en haut, il n’y aurait pas fallut le passer lundi matin.
Je passe Cornimont, mon bled puis j’arrive à Vagney, où il fat prendre un petit pont enjambant la Moselotte pour rejoindre l’usine de chaussettes.
Il n’est pas 15h, ça ne réceptionne pas l’aprèm officiellement, mais du matos, si.
A quai de suite, dessanglage, ça vide assez vite.
Une petite heure plus tard, c’est plié. Mais une petite photo de cette usine textile typiquement vosgienne, avec sa cheminée. Ici sont encore confectionnées des chaussettes de A à Z, avec 180 personnes, sous la marque Bleu Forêt, qui se vendent en grande distri comme en grands magasins.
http://www.bleuforet.fr/
Et un bisou avant de me sauver, ben oui, ma chérie, c’est un peu grâce à elle si ce voyage m’est tombé dessus.
Retournons un peu au boulot, j’appelle Mulhouse, y a rien de rien pour redescendre sur Mulhouse cet aprèm, mais je peux descendre demain pour 9h. Quand on est à 3kms de la maison, c’est pas trop dérangeant ce genre de situation.