Carnet de bord de Juin 2018 | Partager sur Facebook |
Quitte à faire une 11, autant qu’elle déborde un peu, je quitte ce paisible quartier de Varennes Vauzelles à 6h. A77 liner aussitôt. Et aussitôt, le ciel n’est pas encore terrible, il fait quelques gouttes. Je croise plus haut un camarade estien, Ju du 68. Il n'est pas plus dans le bon sens que moi pour un vendredi.
Petit bout de natio jusque Montargis et A6 avec une petite 15’ à l'aire de Nemours pour un jus. Et quand on boit un jus dans une station en regardant la boutique,il est des fois où on ne résiste pas à acheter un truc, qui sert à rien souvent. Ce matin, c'est une Michelin Banlieue de Paris, la 101 verte, assez détaillée. Marre de bousiller mon atlas à partir des pages 30-31 et 50-51. En espérant bien sûr que ça servira le moins possible.
Alors que pourtant ce matin ça se présente bien, aucun bouchon au niveau de Villabé à 9h, je sors juste après pour aller quelque part entre l’A6 et la 104. Un type au tel m’a indiquer arriver via le Ibis. Chantier pas trop compliqué puisque qu’il s’agit d’un boulevard en construction. Déjà un bon paquet de camions de bordures ont été livrés, et il en restera à livrer. On va pas trop se faire de soucis pour le béton de Haute Loire.
Quoi qu’il en soit ça vide assez vite et bien, par un côté, peinard. Peinard au point qu’il n’y a pas de fret derrière. Je peux rester sur le secteur pour attendre un peu. À peine allumé mon pc qui a plus de 12 ans, donc qui met bien 12’ à être fonctionnel, qui du boulot tombe. J'attendais un Poissy un truc comme ça, nada, faut redescendre dans le 45, vers Gien, bref un coin où y a pas besoin du Sytadin, et où ma carte neuve sera déjà d’une inutilité. Tant mieux, la stratégie porte ses fruits.
Retour sur mes pas de ce matin, A6 Montargis, N7. Encore un peu et je mange chez ma sœur ce midi.
Mais non, c'est l’heure où j’arrive à Coullons, à la papeterie que je recharge. C'est à Coullons, ils arrêtent de midi à 13h30 . Pas grave, c’est la vieille usine paumée au fond des bois, pas de gardien, je peux m’approcher des quais. Cassage de graine, un tupperware de pâtes de ma sœur, et re allumage du pc comme ça il est vite 13h30 et je n’ai le temps de rien faire dessus.
À quai de suite, le cariste a l’air bien cool. Au vu du matos qui traine, un échafaudage mobil, une cage pour le chauffeur sur le quai, rien de tout ne s’utilise, je peux sangler et équerrer les bobines de cartons sur palette gerbée, avec mon échelle au fur et à mesure du chargement. Y a encore moyen de bosser en intelligence. Et c'est un plaisir de sangler comme ça, il ne reste plus à la fin qu’à ouvrir un côté pour cliquetter.
Je me sauve de là avant 15h, direction mon département pour moi d’abord, on vit quand même dans le monde du moi, mais pour cette marchandise également, chose rare. Le vosgien importe peu.
Retour jusque Montargis par la 7, je suis pas trop tenté à travers avec les 24t, et gazole en passant à une Access. 1,421€, c'est pas cher de nos jours. À part que j’ai failli laisser cher en accessoires chez la diagonale, j’avais oublié de refermer le carénage, j’ai vu assez vite, et on m'a klaxonné aussi. Le plus dur a été décidé garer correctement sur le début de la N60. Ça voudrait faire du bruit si les petites sangles lâcheraient, sans parler de la perte d'aérodynamisme générée.
Natio jusque Troyes, c'est vendredi, tranquille. Je sors à Semoutiers, pas de place au péage, pas envie d’aller au truckermachin, ni au Viaduc, je trouve de la solitude et de la calmitude à la zi assez neuve au nord est de Chaumont Déjà dormi un vendredi ici.