Carnet de bord de Juin 2017 | Partager sur Facebook |
Et ben j’ai recasé 11h, je fayote. Mise en route après un café au camion à 4h45.
Comme ça je ne loupe pas le lever de soleil avant Vitry, avec les éoliennes, je reconnais que c’est pas mal non plus. Mais ici, c’est plus dur pour trouver de la Duvel que quelques petites centaines de kils plus au nord. Peu importe, il n’est plus l’heure.
Tout roule, même Nancy à 7h30, alors je continue. Genre je pourrais passer à la maison où j’arriverais en 4h30, mais j’opte sagement pour l’arrêt à 4h10 à la sortie St Nabord, en passant par la boulangerie où y a de quoi se garer. Un pâté et un campagne acheté, je file un peu plus loin sur un vieux tronçon de la 57, ombragé, et attaque mes achats. 45’. J’aime bien ici, je fais souvent cette pause là le vendredi matin, et toujours sur la chronique de François Morel, déjà quand je redescendais du benelux, je sais pas pourquoi. On est au calme, il fait beau, on se dit qu’on fait le plus beau métier du monde dans ce genre d’instant.
Je suis pas trop à la bourre, ça devrait être jouable de vider avant midi, même si j’avais prédit à Pascale que début d’aprèm. Peu après, je reçois un sms de mon copain Tibo qui a aperçu un beau F chez Volvo ce matin, purée je l’ai pas vu, j’ai juste regardé si il y avait encore le Gbh vu samedi. Je lui réponds que c’est encore un camion qui est aussi ancien que l’affaire Grégory, il me répond oui, mais que le moteur n’a pas coulé visiblement. Et ça fait rire..
J’arrive à Mulhouse à 11h25, parfait, Carlos va me vider avant midi, il me demande si je suis arrivé à bon port l’autre fois avec mes tours d’emballage.
Vide à midi, la suite n’a pas changé, il était question hier de recharger à Chalampé, mais créneau pris à 15h30 comme j’avais dit que je viderais que début d’aprèm. Donc je file au bord du Rhin, l’endroit en serait bucolique, l’usine où je vais, un peu moins. Avant tout chose, je fayote, je remets déjà le jean s pour aller me présenter à l’accueil, il est midi trente. Avec un gilet fluo bien sûr et la pièce d’identité. Presque bon, il faut le permis de conduire plutôt, et venir avec les epi au complet. Pas grave, vu que je rentrerai quand même tout de suite, malgré le créneau. Exceptionnellement, la fille de l’accueil bien sympathique a demandé aux expé si c’était possible de renter avant. Cool.
Enfin cool, c’est procédurier ici, à l’intérieur, déjà un parking, bureau, et je me trimballe avec tous les epi, ça m’énerve un peu car on croise du personnel en presque short, tongs. Là on connaît la suite des opérations, bascule et autre bureau pour finaliser le chargement. Le gars de ce dernier bureau est bien sympa aussi, me demande si j’ai la norme XL sur la semi. Je me dis cool je ne vais pas avoir à sangler. Niet, il me dit que je peux m’abstenir de mettre les gommes. Je réponds gentiment que j’ai toutes les planches et qu’on va sur la France, alors le sanglage...Il est bien d’accord, reconnaît même que des allemands arrivent avec ces mêmes chargements de chez eux sans une sangle, mais là faut sangler. Dialogue de sourd quoi. Mais bon il est bien sympa et y est pour rien. Il ajoute juste que je dois mettre aussi des cornières, et surtout ne pas trop tendre, c’est pour la forme...Pfff.
Bon c’est par les 2 côtés, ça va assez vite, l’arrimage aussi, ça s’oublie pas. Mais la veste et le jeans, casque lunettes, c’est vraiment éprouvant par 30 degrés.
Une fois chargé, bascule et 1er bureau du début. Là je retombe la veste et remet le short, faut pas déconner. Un bail que je n’étais pas venu ici, ça n’a pas changé, on y a allais du temps d mon père pour la catalogne ou la Belgique, et j’y suis allé déjà pour Gefco y a quelques années pour Castellbisbal encore. Pas aujourd’hui, là c’est pour la région Lyonnaise, bref, on est en 2017, on Saint Fons dans le national.
Mine de rien, il est presque 15h quand je ressors de là, et il n’y a plus qu’à poser le camion à Mulhouse mais avant je casse une graine sous le pont de Chalampé, ç’est sympa.
Et aussi je mets un peu de gazole à l’ITM tout proche mais un tracteur suisse de chez Bertschi AG est posé là sans se servir. Encore un frontalier allemand ou suisse qui va se chercher ses 20 packs de flotte. Ça va,y a du tuyau, j’arrive malgré tout à me servir en étant garé à quelques mètres.
Plus que 10 bornes et je valide à Mulhouse, et où je vais dire salut au guichet national, pas pour rien, car je repars avec du boulot jusque mercredi et surtout Danielle m’invite au café, cool.
Je ne rentre pas trop tard à la maison cet fin d’aprème, ça tombe bien, car demain on attaque à la fraîche avec Pascal, un gros chantier sur sa Schmitz, le remplacement des flexibles de rehaussage, on est fous !