Carnet de bord de Octobre 2017 | Partager sur Facebook |
Pour la 3 éme fois en 2 semaines, j’ai ma passagère de fille que je vais déposer au lycée, décollage qu’à 7h30 oblige. Quand je vois l’éclair dans les yeux quand je dis, je t’emmène demain matin ? ça fait plaisir. Pour le moment je peux encore me garer tout près, c’est pas « laisses moi là, ça ira ! ». Pour rdv à Golbey à 9h, je suis encore en avance.
J’y pointe à 8h30, c’est à l’énorme papeterie scandinave. C’est dingue, je n’ai dû venir que 2 fois, et ça date, en 340 quoi. Y a toujours autant de camions, du fm, grumier, bâché...Ils prennent le 06 à l’entrée, et on attend.
A 9h30, rien, j’appelle Mulhouse pour signaler, et remuer un peu la grande maison vosgienne qui nous a affrété ce truc. Et je percute en regardant le badge pour la pesée remis à l’accueil indique 9-11h. Bref, c’est pas vraiment un rdv à 9h. Y a pas trop de retour rapidement du transporteur, normal, si les coups de fils passent à 80 comme leurs camions, ça traîne un peu.
Si ça continue, cette histoire aura des maux et des frais, surtout qu’un petit regio m’attend pour vider avant 15h sur le 68.
Bon je rentre à 10h45. Direct au hall des vieux papiers. Faut tout ouvrir, attendre dans la cabine, puis au coup de tut, on peut aller retirer la bâche à l’arrière pour finir. Ça va assez vite, vu l’engin qui vide, par 4 balles, sois plus de 4t au moins. Vide à 11h10, je file sur Bruyères, enfin un bled après, Laveline devant Bruyères. J’y arrive juste avant midi, c’est un grossiste en boissons, installé dans une ancienne usine textile avec d’autres petites boîtes. Le truc courant par ici. Les cités rectilignes rappellent un passé ouvrier tout en faisant office de patrimoine. Bon, revenons en 2017, c’est cool, ils me chargent tout de suite, c’est des emballages vides, caisses + bouteilles pour le 68 Soulzmatt.
A midi 30 je me sauve. C’est pas du lourd, y a le choix du col, Bonhomme ou Schlucht. J’opte pour ce dernier, qui reste plus fun. Et puis on sera bientôt en hiver et on ne se posera plus ce genre de question. En route via Gérardmer alors. Arrêt pain à Granges sur Vologne, y avait un drive, mais pas trop étudié pour semi, alors garé en face, sur le parking du cimetière. Campagne ok, mais plus de pâté, un fournée est en route, faut attendre 15’, je prends une ficelle au lard à la place, pas de temps à perdre.
C’est presque encore blindé de touristes en haut du col de la Schlucht, les luges d’été tournent encore.
J’attaque la ficelle au lard en descendant pas trop le temps de faire autrement.
Finalement, cette route c’est le mieux, j’arrive du bon côté de Colmar pour aller au sud. J’aurais même pu passer à travers depuis Munster, mais je ne connais pas du tout, aucune idée si c’est jouable en semi, pas trop le temps de jouer au héros. J’arrive à Soulzlmatt, aux sources vers 14h30, à quai de suite, ça vide tout bien. C’est juste à côté d’une ancienne usine allemande de jantes où je chargeais dans le passé pour l’allemagne ou belgique. J’ai même fait des voyages de transferts de stocks pour l’usine mère allemande quelques part dans le Sauerland, juste avant qu’ils ferment, c’est triste de voir l’herbe qui pousse.
Vide à 15h, coup de fil à Mulhouse, c’est Christine aujourd’hui, ce sera un Caen à charger à l’usine.
C’est pas de la forge, mais des emballages à un quai de montage. 6t au lieu de 26, c’est mieux. Et ça ne va pas plus mal pour charger, je me sauve à 16h45. Vu l’heure et le poids léger, je vais passer le par le Bonhomme, pour éviter les bouchons de Mulhouse et de Thannvalley.
Je file, ça monte à toutes pompes, 4h30 pile sonnent en haut du col. Il est 18h, je casse la graine en 30’. C’est tôt, mais c’est comme ça, c’est le mode de la RSE. Au moins, on sera conditionné pour aller en maison de retraite pour nos vieux jours.
Je peux encore rouler 4h, 4h30. Le lundi soir c’est dur, de plus rien d’intéressant à la radio, je me traîne un peu. Aucun cd ne me branche. Je tombe sur un débat avec Eric Woerth sur Info. Il a du mal de dire de critiquer Macron, quel scoop, mais c’est marrant.. En tous cas personne ne lui demande comment il fait maintenant pour avoir son argent de poche...
C’est bizarre, il reste un peu de place aux gastros, Perthes, Blacy, Connantray. Mais j’ai déjà mangé, alors squatter les parkings très peu pour moi. Je sors à la petite zi de Connantre, près de la sucrerie, le long de chez un transporteur. Toujours bien dormi ici, assez éloigné du balai nocturne des betteraves liner. Il est 22h20