FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2018 Partager sur Facebook
  • Photos
  • N4, euh non, 88
    en mode clandestin
    tout est moderne ici
    mais c'est encore authentique
    retour en bas
  • Lundi 16 Avril 2018
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    Ça roule bien, déjà, sur l'A36, c’est dépassements par, puis redoublages au moindre faux plat, de 2 camionnettes immat outre Rhin, galeries chargées, ça sent déjà le bled.

     

    Je sors à Besançon, comme d’hab. De nuit, le temps full autoroute par la boucle de Dole ou à travers via N83 est quasi kif-kif, quelques minutes. Ça a déjà été dit et redit par notre pisciniste spécialiste de la cause.

     

    J’arrive sans trop de difficulté à Villemotier  en 3h30 à 3h30. Je me gare le long de la natio, histoire de rester sous les lampions. Pas pour des raisons de sécurité, ici ce n’est pas la N4, mais afin d’éviter une panne de réveil, moins probable qu’en pleine nuit noire sur le parking. Le mieux est de ne pas se poser dans la couchette. Les 2 guitares sur le tdb et c’est aussi efficace. Bref, 4h15 je repars, croissant aux amandes et gd crème ingurgité. Charly parle de la retraite, et définitive, apparemment pas moyen qu’il revienne quelques heures comme ça juste après, il devrait attendre 6 mois avant de reprendre. Alors il jetterait l'éponge.

     

    Autobahn à Bourg, perif de Lyon, au plus court quoi. Ça roule. Je croise 2 MP4 IVF du 42, mais c’est pas Juju, qui lui est déjà bien haut à cette heure. C'est ces collègues, qui se sont Helvètes bien plus tard que leur voisin germain de cour.

     

    L’A47, pas trop l’habitude, c'est 80, ou pas, je roule à 83 84 au bénéfice du doute, mais à cette heure là on est vite à Sainté.

     

    Après c'est la bonne 88, où la moyenne commencent à baisser, même avec 13t. Ça rigole pas l'Auvergne.

     

    Le jour se lève sur les monts entourant le Puy. C’est bien joli et agréable de commencer sa semaine dans des coins comme ça, ça change de 6 mois de lundis matins d’A13 sous la pluie. J'exagère, mais à peine.

     

    Mon bled est sur le Puy, enfin presque, faut aller au bout de la Le Puy en Velaysienne  interminable. J’arrive à Chaspuzac à 7h40, pour un rdv à 8h. Client fermé, je me bois un café pour attendre. À 8h10 je suis à quai. Ils sont sympas finalement, en même temps je suis à l’heure du rdv pour vider les cahiers. Des cahiers, qu’est ce qu’ils vont faire de tout ça? Ou alors c’est pour les découper et en faire des bulletins de vote afin de bourrer les urnes dans le cadre du prochain scrutin LR

     

    Cette plateforme de bureautique est  en cours d’extension. Le béton coule à flot dans des boîtes voisines, ici c'est le pays de la toupie. Je vois un beau Arocs blanc et vert passer sur la nationale, mais il ne vient pas dans cette zone. J’en repars à 8h25, direction le point sud  de la tangenziale, Solignac. Là c'est chez un monteur de fenêtre que je pose les quelques colis de volets. Ce client est idéalement placé, puisque voisin des salaisons de Montagnac. Le bon plan si on a 30’ à boucler. Je vais faire le plein de caillettes, vu que ce printemps s'annonce encore plus pourri que l’hiver passé.

     

    J’avais déjà 7m qui m'attendent de l’autre côté du Puy, à St Germain Laprade, et là pas envie de me repayer un grand tour, étant parti à minuit, j'ai autre chose à faire. Et puis c'est du local, zut, je ne remonte pas de Zaragoza à Heilbronn, ça se saurait.

     

    C’est vrai que c'est plus rapide et bien joli.

     

    En même pas 30’ je suis dans la ZI de St Germain, où démarre une déviation de la N88, car St Hostien est barré. Je charge des espèces de céréales pour la Suisse. Un chauffeur se marre en me voyant arriver dans la cour du client, il vient me voir et me demande de où je suis dans les Vosges. Il en est originaire, et habite par ici maintenant, “hélas” selon lui..

     

    C'est marrant car je dois justement complèter à sa boîte, à St Just Malmont, à l'extrême nord 43. 8m de palettes de céréales  posées, faut d’abord se faner la déviation jusque le col de Pertuis, pas vilaine, mais c’est pour les 2 sens.

     

    J'arrive à St Just via St Didier en Velay. C'est chouette ici, quel dépaysement. Ce qui me fait aimer ce métier.

     

    Dans la cour du transporteur à 11h55, je me dis que c'est mort pour valider 11h si je ne charge pas tout de suite. Mais non, pas de problème, on n’est pas chez Gefco, je suis à quai de suite, papiers, et ils le montrent les palettes que je puisse me charger tout seul.

     

    Bref c’est cool, je me sauve à 12h30, et je n'ai plus qu’à me poser. Ce serait bien dans le secteur, mais il me reste 15’ à rouler, et je suis tenté de pousser jusqu'en bas au Chambon. J’y suis dans les temps, mais c’est vrai que le cadre est moins bucolique. Juju l’avais prévenu, lui le spécialiste du 43 les jeudi vendredi. Pas de place en zi, mais juste plus bas, un bateau près d’un feu rouge. Peu importe, je valide 11h!