| Carnet de bord de Mai 2016 | Partager sur Facebook |
Paris, toujours nickel via le périf.
La radio, Inter, et déjà en grève, étonnant, pour des programmes nocturnes essentiellement composés de redif.
Mais pour tenir éveillé, j’avais prévu des substances, légales bien sûr. J’ai recherché chez moi des CD que j’avais sorti de l’ancien tracteur que je n’avais jamais repris. Y a du Manu Chao, The Wall live in Berlin(cd 2, je trouve pas l’autre), et du Dire Straits années 70. Très de circonstance pour ce dernier, car il y a la chanson « Once upon a time in the west ».. Même si jusque maintenant, et encore aujourd’hui d’ailleurs, je rêve plus de conquête de l’Est ! Mais c’est vraiment utopique...
Sinon, de la musique qu’on aime et connue par coeur, ça aide bien.
Après Bonnières, je prends la N13 direction Evreux, que je passerai comme ça assez tôt et assez bien.
Je n’ai pas sommeil, je pousse le palier toujours plus loin pour la seconde sieste. Lisieux, les miens sont toujours ouverts, alors je contourne aussi.
Finalement la radio publique n’est pas en grève.
Je stoppe après Cambremer, à 30 bornes avant Caen. Ça aurait peut être passé dans les 4h30, mais avec le binz déjà annoncé sur le périf Caennais, c’est pas la peine. Surtout que j’ai rv qu’à 11h.
Sieste plus dur à se remettre puisque passée en couchette. Presque plus d’1h30, mais dejeuner et carreaux inclus.
J’arrive doucement sur Caen, via la N13 sur des oeufs.
Le pire de la rocade où c’est bloqué complet, c’est justement le bout à prendre pour rejoindre l’usine.
Je garde donc la N13 jusque Mondeville centre, puis 2 fois à gauche pour arriver à l’usine. Impec, peu perdu de temps, en n’ayant vu les blocages que de loin.
Tout content de moi, je vais à la réception de l’entrée à 9h30, où ce n’est plus le gars sympa de la semaine dernière, mais sa collègue, (autre équipe oblige) beaucoup moins marrante. Pas bonjour, juste « c’est pour quoi ? » une forge de Mulhouse. « Ah vous êtes en retard... » Ben j’ai rv à 11h... « Non, c’est 6h normalement. »
Elle appelle son collègue dans l’usine pour lui annoncer mon arrivée. Il doit lui dire que je suis en retard, mais elle lui répond que la rocade est totalement bloquée un peu pour ma défense (quand même !).
Bref, je rentre de suite, et arrive au quai, où je suis accueilli pareil, « vous êtes en retard... » Moi, on m’a dit 11h. Je tel quand même à Mulhouse où on m’explique que c’est bien un créneau 6h, mais qu’on nous annonce plus tard, car techniquement impossible sauf à partir le week end. A part que l’info ne doit pas remonter à la réception du magasin concerné, Alsacien Normand, c’est pas vraiment le même dialecte !
On s’en fout, passons à autre chose puisqu’on me vide, et à quai, c’est royal (à Cormelles...)
Vide à 11h...ben voilà, j’avais raison !! Il n’y a pas grand fret sur place ni dans un rayon d’une heure. Ça tombe presque bien, car j’ai 8h58 et 12h50 d’ampl.
Je sors de l’usine, ne squatte pas le parking car je sais d’avance que la sympathique personne de l’entrée m’éjectera tôt ou tard. Je me pose à proximité sur une place d’information de la ZI. C’est pas le top, je m’en fous, y a pas d’interdiction, et ces panneaux d’info ZI, c’est devenu totalement has been à l’heure des gps et de google.
Et je ne veux pas prendre le risque de me diriger vers la rocade toujours bloqué vue d’ici, que j’aurais pu éventuellement enjamber pour rejoindre le CR. Mais inutile d’aller au CR, puisque je vais plutôt m’écrouler dans la couchette derrière.
Du taf tombe par mail, c’est bien, ça réveille pas, ce sera demain, du 61 pour du 72, pour bouger quoi.