| Carnet de bord de Novembre 2016 | Partager sur Facebook |
4h45, déjeuné vite fait en cabine, c’est parti.
Comme Macron, que j’ai vu à la tv hier soir, je fais la tournée des usines en ce moment, Mulhouse, Golbey, Charmes, Courtenay....
Autoroute à Orléans, l’A10, histoire d’avoir un peu de circulation.
Mon bled est au nord est de Tours. A la sortie d’autoroute, la route est déjà barrée, faut suivre une déviation, ça passe par St Pierre des Corps, la zi où j’avais retrouvé une fois le Limogeau26, Greg quoi. Mon bled est au bout de la zi.
Il est 7h45, ça s’affaire chez le client, une boîte de manutention. Y a du matos. Y a des chats qui rôdent dans le hangar. Le 1er type que je croise me dit d’aller au bureau. La patronne, déjà d’un certain âge attendait bien mes machines, elle m’envoie un gars. Dans le bureau, il y a bien 2 chiens, des gamelles, des coussins partout. Ca me rend la boîte sympathique. Plusieurs employés rejoignent leurs camions ou grues la musette à la main.
On me dit o me mettre en place, le type est sympa aussi. Me demande ce qu’est la pompe hydraulique sure ma semi. J’aime bien les gens comme ça, ils ont des grues qui font 200t, et ils s’intéressent encore aux choses banales. Il me vide les 2 clims et la caisse avec un vieux Clark.
8h30, Brigitte Bardot (mais en plus sympa) me signe les papelards en me demandant si je suis le propre patron. Ils sont bien curieux ici, mais bien sympa quand même.
Je repars, toujours via la zi qui longe la Vologne, enfin la Loire.
Je connais pas trop Tours, ça pas simple pour rattraper l’A10 direction sud. Il y a encore une déviation, faut se taper Joué les Tours. Ça fait faire un sacré tour..
Pas grave, je passe devant une Access, je vais y mettre quelques 400l et me payer un café. Pas cher le go, 1,095.
Je retrouve enfin l’autoroute, et directement l’A85.
Je le garde jusque Saumur, parce que sinon c’est un coup à s’endormir. Et puis j’ai le temps, je rechargerai un petit 44>35 cet après midi.
A Saumur, j’envoies des photos à mes loulouttes, et oui, le Cadre Noir. Bon qu’elles ne se plaignent pas, leu papy les a déjà emmenées là bas, voir des spectacles équestres. Même qu’ils avaient aperçu M.A.M. Enfin c’était encore sous Chirac tout ça. Pause 30’ après cette ville.
La route vers Cholet roule très bien via Droué la Fontaine. Plein de restos partout. En plus je trouve du pain à un rond point à Coron, avec parking correct, et un resto est là aussi.
On ne doit pas trop perdre de temps pour aller à Nantes. Ça passe tout bien du temps de midi.
La flotte arrive en arrivant sur St Nazaire.
J’arrive chez l’équipementier vers 13h30, ça vide de suite, ils étaient en rupture de stock d’emballages. L’emballage est un maillon essentiel dans l’industrie automobile.
Je repars sur Nantes, Sautron, c’est du bon côte.
C’est chez le discounter allemand. Je casse quand même une graine en 15’ avant de me présenter, sinon ça fera tard après. J’y pointe un peu avant 15h, c’et la pause jusque 15.
C’est aux palettes vides à l’extérieur. Y a des camions qui n’arrêtent de rentrer de tournées sans doute, il reposent des supports et déchets d’emballages. J’ai un quai après la pause, le cariste m’approche les palettes et je les rentre au tir pal elec. Enfin, les palettes, des demi palettes surtout. Il y a juste une dizaine de piles de 80x120. Les demis c’est vraiment le binz à les rentrer et caler entre elle. J’arrive à mettre la dernière pile par terre en bataillant à la caser..
Je la refais, pendant que le cariste attend au bureau, belle mentalité. Une sangle sur cette dernière maudite rangée, et je fais le papier en ne manquant pas de remercier du coup de main...
Il est 16h45, je n’ai rendez vous que demain à 8h au Grand Fougeray qui n’est même pas à une heure d’ici. Je phone à Pascale pour savoir si je peux tenter ce soir. Elle demande. Pas de souci, jusque 18h.
J’y arrive à 17h45, c’est chez Lahaye. La fille du bureau, une jeunette bien sympa me dit d’attendre qu’un cariste me fasse signe. ça ne dure pas 15’ et j’ai un emplacement. Ça vide par les côtés et c’est bien moins cauchemardesque comme ça. Le cariste, un jeunet tout aussi sympa vide avec rapidité et le sourire. Ils ne font que dans la palette rouge ici, ils ont même une cabine à peinture dédiée.
Je suis vide à 18h35, je récupère les papiers sans manquer de les remercier pour avoir vider en avance, c’est pas partout.
Plus qu’à filer sur Rennes pour la suite demain, un retour d’emballages comme accoutumance.
Je stoppe au Vallon, il est 19h20.