| Carnet de bord de Janvier 2017 | Partager sur Facebook |
Après une bonne douche et un grand café pain beurre demi sel, je mets en route à 8h05. Ce relais m’a l’air très bien, le patron au matin, bien sympa aussi. Et il y a des fois où on aurait envie de demander d’où vient leur pain. J’ai déjà dû couper ici une fois, mais ça remonte bien aux années Sceta, lors d’un retour d’Allemagne pour la ville proche de Mortagne au Perche, ce tronçon de la N12 n’était pas encore dévié.
Retour en 2016, où je ne m’arrête pas à MortAgne depuis l’AllemAgne, mais viens de mes montAgnes pour descendre jusque la BretAgne.
Il fait jour, et c’est mieux pour voir les boîtes à images, et les paysages aussi. C’est bien givré, même si ce n’est pas les records de l’est.
Arrivée à Fougères à 10h25. Pour avoir déjà fait une fois, je vais directement derrière où j’avais vidé, ne m’enquiquine pas à me présenter dans la cour devant. La dernière fois, j’ai souvenir d’avoir fait riper du pneu pour rien.
Je tombe sur quelqu’un au fond, et reconnaît la personne qui m’avait vidé la fois là. Il regarde mes bl, souci, il va falloir que je fasse les 2 dépôts, donc celui qui devant aussi. Il regarde quand même dans la semi, et les 4 bottes pour ici, sont devant en dessous, donc faut bien faire demi tour, et il y a peu de place, donc ripage de pneus quand même.
Je recule donc à l’entrée, à la bonne porte. Ici, c’est quand même presque mieux, parce qu’on peut entièrement rentrer le camion et fermer la porte pour être au chaud. C’est un autre pontier, tout aussi sympa. Je tombe l’anorak pour la blouse, et même le pull par la suite, parce que ça réchauffe de manipuler les bastaings d’origines russes eux aussi.
Preuve que le pontier est vraiment cool, il décide de prendre ici les 4 bottes, et les transfèreront après. Du coup, en 1 bonne heure c’est plié, je remets le pull et file à l’ouest, sur Rennes.
Ça passe à Liffré. Je connais un gars qui allait y Liffré chaque semaine.
Traversée de Rennes au taquet, plus de limitation à 70. J’arrive dans la cour de l’atelier de réparation d’emballages à la Mézière à 12h30. J’ouvre les 2 côtés, et me pointe avec ma paupiette en tupperware dans le petit réfectoire pour squatter le micro onde, après avoir demandé à l’ami Stéphane en lui passant les bons voeux.
Bien pratique le micro onde, c’est rapide, et ça fait moins de vaisselle. J’ai déjà hésité à investir là dedans, mais bon, on n’en sort plus, quoi après, un barbecue électrique? Où alors faut renier ces convictions de puritain de la diagonale.
Je fais ma vaisselle (faudrait un lave vaisselle aussi tiens !), que le ère Stéphane attaque le chargement à 13h. C’est des emballages tout petits, ça prend du temps, enfin faut relativiser, ça prend 45’ quoi. Je regarde la montre, étudie les diverses routes pour rentrer sur Mulhouse. Par Orléans, trop long pour vider demain. Autoroute, oui, mais je vais arriver dans le boxon à Paris en fin d’après m.
Allez hop, je fais 3h ici, comme ça les histoires de la capitale et d’une 11h(oui, 9+3=11...) seront solutionnées. De toute façon, dans tous les cas, je n’étais guère avant midi à Mulhouse demain, et la réserve d’emballages ferme du temps de midi.
Je demande à Stéphane si je peux squatter la cour encore jusque 15h30, pas de souci, ils n’attendent plus de camion.
Mais c’est que ça passe vite une 3h, entre la sieste, le clavier.
Je repars donc à 15h30, on a vraiment un métier bizarre.
Après réflexions, je repars via la N12. Comme ça je pourrai comparer les 3 itinéraires pour faire la Mézière Mulhouse, en kilométrage, temps, conso...
Avec 6 ou 7t, cette route est fastoche. Une fois Ernée et Mayenne passé, ça roule plutôt bien. Il fait beau, et on sent déjà que les journées rallongent, ça refile la patate.
Je vois un N12 liner, Vonvon29, garé dans l’autre sens après Tourouvre. J’ai klaxonné, j’espère qu’il n’était pas en sieste.
Pause pour moi un peu plus loin après Verneuil sur Avre.
Comme ça pour la capitale des bouchons, ça devrait encore le faire.
Tout droit comme hier soir, A86, A4, N104 et une demi heure après 5 axes foulent la N4.
Je ne sais pas quoi faire, 9 ou 10h. Pascale m’a parlé d’un Rennes à faire.
A Châtres, j’ai 8h40, je trace. J’ai 9h tout pile à la petite gare, mais ça m’inspire pas. Le stationnement comme le reste. Enfin je ne connais pas. Disons que ça n’évoque pas l’Auberge du Cocher.
Je vais faire 10 et puis c’est tout.
La Noue, c’est un peu trop tôt, et ça a l’ai déjà blindé. Alors je repense à ma petite place de stationnement près de la sucrerie de Connantre.
Impec, je me pose à côté du transporteur dans la ZI derrière, 9h50 à la pointeuse, 22 h50 à l’horloge.