FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2017 Partager sur Facebook
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  • N20
    tosjours au taquet
    Orléans Meung, c'est beau mais c'est long
    week end!
    nos chers péages
  • Vendredi 17 Février 2017
  •  

    Démarrage direct à 6h30, sans s’être tapé les 400m à pinces, la brume, et la forme pas trop géniale me rendent flemmard. 

    J’y vais par la 104, c’est tout vert à cette heure là. Ils le disent à la radio, mais ça ne sera pas pareil en fin de journée, retours et départs oblige.

    Même pas une heure après, j’arrive dans la cour d’une boîte logistique à St Michel/Orge. Il est 7h25. Un gars que je croise me signale que c’est qu’à 8h, j’avais sur mes papiers, 7h 11h. Oui mais ça c’est les anciens horaires. Ah.

    Pas grave, retour en cabine pour faire couler un café pendant une micro sieste, c’est très plaisant, l’odeur du café. Puis je déjeune, c’est encore du pain english.

    Une fois retapé, je vais revoir tranquille à 8h10, quai, 1/2h plus tard c’est plié. Direction le 2éme, le dépôt FNAC à Massy. Ça aurait été mieux dans l’autre sens, mais c’est comme ça. L’A6 est devenue rouge entre temps. Alors je fais le grand tour par la 104 et A10. La N20 au milieu est interdite, enfin c’est Longjumeau, parce que NKM, elle est écolo (de droite). C’est comme les patrons de gauche, il y en a mais c’est comme les poissons volants, ce n’est pas la majorité de l’espèce.

    Ça roule nickel, j’arrive à Massy en 1/2h. C’est blindé, mais j’ai un quai assez vite. Je repars avec les palettes europe à 9h50. 10’ avant l’ heure de rendez vous. Ils sont sympas ici, comme le dépôt Cultura à Evry j’ai remarqué. La journée est bien avancée, surtout que le dernier est à 130 bornes, pour 17h.

    Je descends par l’A6 cette fois, et coupe sur Fleury pour retrouver la N20 en dessous Etampes. Je me promène, je visite. C’est pas que c’est joli dans la brume, mais des fois que je croiserais une boulangerie. Parce que le pain de mie, c’est pas une vie.

    Au début de la N20, à Avrainville, je faisais un client depuis la Thuringe en Allemagne en 2006, mais je ne vois pas l’usine, Rector Lesage. C’était encore avec le Fh12, même que j’étais allé voir à côté, chez un négociant PL, Guainville International. Je leur avais demandé à combien ils estimaient la valeur de ce Fh, ils disaient 15000€. J’avais dit ça au vendeur Volvo alors que j’étais en négociation pour le 13.480, et il s’était aligné là dessus pour la reprise. C’était beau pour un camion de presque 10 ans et 1300000kms. Aujourd’hui, on voit bien les restes de la cour de Guainville International avec du matos qui traîne, mais ça a l’air fermé. Plus loin, un autre établissement visiblement fermé aussi, c’est le relais de Montfort. J’y suis allé manger l’an passé tout juste, sur mes 1er tours en natio.

    Plus on descend plus le brouillard épaissi, la vitesse baisse un peu, à part les portugais qui restent fidèles au 90 et doublent coûte que coûte. Ici, c’est pire que la RCEA, c’est une route 100% ibère.

    A part un distributeur de pain que j’ai loupé, pas trouvé mon bonheur. Je vais voir vers l’ITM à Artenay, mais comme d’hab, impossible de garer. Alors arrêt à l’aire de Saran après avoir repris l’autoroute, et je trouve enfin, et ça n’a même pas l’air d’être de l’industriel.

    Comme j’ai le temps, pour meubler un peu, je sors juste en dessous Orléans  centre pour finir par la natio. Pour meubler, c’est réussi, ça ne roule vraiment pas ce bout. J’arrive dans la ZI Val de Loire vers 12h30. C’est blindé sur le parking du client, Office Dépôt. Je fais 500m et trouve une belle place. Pas grave, je casse la graine et fais une bonne sieste dans la foulée.

    Je vais voir sur la pointe des pieds 2h plus tard, même si les quelques fois où j’ai fait ce client, j’ai rarement passé avant l’ heure, ne serait ce que  5’, c’est pour ça qu’on part sur le principe de rentrer à vide d’ailleurs. Mais on ne sait jamais.

    Le parking s’est décanté un peu. Verdict, j’ai un quai. Bon faut bien attendre une petite heure avant que ça bouge. Pas grave, à la radio, sur Inter, la fiction traite du cas Jean Yanne, ça raconte bien le gars de gauche pour ses idées et de droite pour son confort..

     Quand le déchargement se confirme avancer, je sonne Pascale pour informer. Elle jette un oeil dans la boîte, mais pas grand chose de miraculeux à l’heure-ci. On rentre à vide comme prévu et puis c’est tout. D’autant plus que je dois charger assez tôt lundi.

     A 16h30, c’est plié, une sangle sur les palettes europe reposées et c’est reparti. Par l’A10 cette fois ci, quand on rentre on ne voit pas les choses de la même façon. Ça gagne du temps jusque Orléans, encore que, à la sortie Saran, y a du peuple au péage, et bien sûr je ne choisi pas la bonne pile, une voiture bataille, qu’est ce qui se passe. Ça dure, 1 2 3 minutes. Le gars a son ticket tout chiffonné.. Ben oui, ça va pas rentrer dans la fente. Mais il insiste, sonne, je ne sais pas si ça répond, vu qu’il n’y a plus personne nulle part. A la 7eme minute, je pourrai rien pour lui, j’entreprends de reculer, ça va, j’y arrive quand même malgré le monde qui se pointe derrière. C’est quand même pénible tout ça, quand c’est un papy ou mamy qui met pièce par pièce ou qui ne va pas vite, on s’en fout, on patiente, on s’adapte, on est pro, mais l’autre il y met pas du sien avec son ticket en chiffon. Le pire, c’est quand même ces sociétés d’autoroutes qui ne sont pas foutues de créer de propres files réservées uniquement aux abonnés. 

    Orléans passe tout bien, malgré le début de chassé croisé qui s’annonce. 

    Je garde la natio tout du long, je ne peux pas rentrer ce soir et la quatorzaine n’est pas en péril.

    Puis à vide, ça ne va pas trop mal pour doubler les collègues chargés lourds.

    La fin des opérations est décrétée au bout des 4h30 dans la ZI toute neuve juste avant Chaumont. Il est 21h.