Carnet de bord de Mars 2017 | Partager sur Facebook |
Démarrage à 6h, doublement pas trop le choix, car avant, je ne pouvais pas, en cause 11h obligatoire, et après non plus car il y a le marché ici le vendredi. Alors si on ne veut pas se réveiller avec des strings ou des jeans pendus au rétro et coincé pour tout le matin, il ne vaut mieux pas se louper comme m’a dit Marc, un ex Gefco liner du 68, ici hier soir. C’est un motivé ce Marc, à l’époque du Mulhouse Ryton, il en faisait 3 par semaine. Pour l’avoir fait une fois, même sur 7 jours et demi, du dimanche soir au lundi matin en 8, ça fait assez chargé comme programme mais le chiffre d’affaire s’en ressentait, un peu près 6000 bornes, presque l’équivalent d’une quatorzaine qu’on pourrait dire satisfaisante aujourd’hui quoi.
A 6h moins une tout est fermé dans le bled, la boulangerie, le resto, tant pis je pars. A peine j’enquille la rue que tous ces établissements s’éclairent. Pas grave, on est sur la 83, je trouverai plus loin. Je trouve mais juste avant l’A36 en faisant un tour de rond point à Arbouans, café, croissant amande tout chaud, miam miam.
En enquillant l’autoroute, on m’ouvre la voie avec grands appels de phare et klaxon, tantantantan, c’est le beau Renaud de Cuicui. Cool.
On se suit jusque Belfort nord.
Pour aller à mon client, à Ensisheim, bled que je ne sais jamais comment y accéder, un peu chiant, c’est plus vers Ungersheim. Bon aller j’y vais via la N83 au Pont d’Aspach, en mode Berliner du lundi matin, il m’a déjà dit qu’il aimait bien cette route en piémont Vosgien. Un gars bien ce Berliner. Avec ce temps c’est vrai que c’est joli, mieux que le stau Mulhousien.
J’arrive au client à 7h35, même boîte qu’hier à Avignon. Consignes de sécurité presque pareil, peut être un peu moins poussé, genre on est pas obligé de venir déjà déguisé au bureau. Et l’accent surtout qui change. Mais aussi sympa. J’ne déduis que le béton est un milieu souriant.
Même fen balaise, alors j’ouvre les 2 côtés même si ça ne vide que par un seul, car les fourches défonceraient la bâche à l’opposé.
C’est vide une bonne heure après, vide, non, il reste un sacré paquet de miettes. La semi est sinistrée pour quelques semaines en mode poussière.
Alors méga coup de balai tout rideau ouvert pour ne pas trop manger de poussière.
Je file à Mulhouse, mais j’ai loupé l’A35 à Ensisheim, ma boussole interne m’a fait suivre le sud. Pas grave, juste 2 bleds à passer, Battenheim et un autre à même consonance,n et sa tombe direct sur les usines Peugeot. Enfin, direct, faut passer au national avant pour le bon. J’ai le retour en même temps, ce sera sur Vitry. Bon, à 15h...
Je file à l’usine, c’est à la réserve d’emballages. Y a juste un camion devant. Habituellement ça va bien, mais là, non, les 2 caristes tombent en panne de gaz, ça n’avance pas. Je préviens Pascale, que je table plutôt sur vide à 16h au mieux, si tout va bien. Je repars de Mulhouse à 10h30. Ça devrait aller mais juste, c’est 16h dernier carat pour recharger.
Bussang, tout ça, mais il n’est pas encore temps de rentrer à la maison.
Pause 30’ à Thaon pour casser la graine vite fait.
Ça fait drôle d’être dans ce sens un vendredi aprèm, on dirait qu’on monte à Ryton. La météo semble changer, on va enfin resalir le camion. Mais non, il fait à peine 3 gouttes.
Bon ça roule bien, j’arrive à 15h10 chez le fournisseur dans la zi de Vitry Marolles. Mais à peine de la place pour se poser, 2 camions d’un transporteur autochtone sont là. Un a presque fini de vider, l’autre suit. Bien, ça n’arrange pas les affaires, mais bon, y a pas de raison. Pendant ce temps, je détache les 2 rideaux, et regarde où se trouve mon rechargement, c’est à 1,2km, ça va. A part que le camion devant est vide et je m’aperçois qu’il recharge...Coup de fil à Mulhouse...C’est la panique, on va se faire engueuler, le 16h avait été déjà bien négocié..
1/4h après c’est mon tour, on vide par les 2 côtés, les piles sont lourdes, ça va le cariste les pose juste à côté, il les rangera à côté. Je suis vide à 16h40, en attaquant le 1,2km à faire je rappelle Pascale qui a essayé de m’appeler bien 7 fois, c’est bon ça ira, faudra juste que je me charge. J’y arrive, une petite dame bien gentille m’attend aux expés, me donne un quai et montre les 2 clients à charger, du Sochaux et du Vesoul. C’est un tire pal manuel, mais c’est du très léger, alors je vais pas commencer à la ramener. C’est fini à 17h20, ouf, je ne vais pas passer mon week end à Perthes. Bon, intérieurement, je ne me faisais pas trop de souci, des pièces en général, faut que ça parte, ça ne peut pas trop attendre lundi.
La boîte est juste derrière un autre transporteur autochtone, la maison Picard, on y aperçois un Fh4, ça a l’air d’être une nouveauté, je n’ai pas souvenir d’en avoir déjà vu sous leurs couleurs.
Plus qu’à reprendre la N4 dans le bon sens, et pompon, je n’ai qu’un peu plus de 6h de volant, donc le retour à la maison ce soir n’est pas à exclure. Peu de poids, genre 4t, ça roule nickel, le 90 est quasi permanent, même Nancy.
Je me pose dans mon bled avant 20h30, parfait. Ça change un week end ce genre de détail !