FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • ça réchauffe
    les côtes de la vielle 19
    Belfort
    Achile Zavatta Fils
    un tunnel 100% vosgien, la Schlucht
  • Vendredi 17 Novembre 2017
  •  

    Ici c’était pas le calme helvète, le peu de voitures qui passaient, c’étaient comme des balles, et par intermittence une presse dans l’usine ( de l’autre côté de la route) faisait trembler la terre de tout le secteur.

    Je vais voir à 7h55 à l’accueil vu que c’est 8h, il faut laisser une pièce d’identité et rentrer plus loin. Déjà un camion vide à quai, un poluxembourgeois. C’est mon tour peu de temps après, au milieu de la cour, par les 2côtés. C’est des grosses pièces de fonte sur palettes. Une neuvaine de sangles là dessus, et je me sauve à 9h10, douche comprise. Pas terrible, mais pas pire que ce qu’on paye parfois sur nos autoroutes.

    Chargé pour le 90, c’est reparti pour une foulée, on va quand même pas se mettre en week end le vendredi midi, ça ferait désordre.

    Je rattrape Metz par une RD. Si je voulais achever de salir le camion, ce sera réussi je pense, c’est la méga campagne et il tombe une petite bruine.

    Me revoici un instant A31 liner, comme hier, et hier. Je fais coucou à l’université de Metz, où ma fille est en train d’étudier, c’est dans les virages avant le plan d’eau. C’est trop tôt pour que je la redescende.  

    Le ciel se redégage un peu en descendant mais sans plus. Nancy nord, je ne me souvenais plus que c’était chiant comme ça, en bas de la montée. Le radar à 90, les voitures qui freinent, les camions qui collent, bref personne n’est content. Y a des secteurs comme ça que j’ai oublié, faut reconnaître que ça ne manque pas.

    Pascale me sonne, elle a repris le boulot, bonne nouvelle, me demande si je vide foulée, naturlich. 

    Je m’arrête au gazole à St sauveur, il y a un Aczm, mais c’est pas Cuicui. Je mets la carte, mais refus, abandon, 1 fois 2 fois..Le collègue à Cuicui vient me demander si ça marche. Lui aussi ça bug. Donc c’est les automates, pas nos cartes. Tant pis, j’irai voir plus loin.

    Mon bled étant Essert, à l’est de Belfort, j’y vais pas Ronchamp, l’authentique N19 quoi. La 19, route qui relie Paris à Belfort, comme dirait un Belfortain apprécié pour ces écrits de haute teneur en esprit. On pourrait même ajouter que ça relie la Suisse. Peut être des gens Cahuzac l’ont empruntée.

    Je m’arrête casser la graine après les côtes, un peu avant d’arriver en fait, ça coupe quand même de passer par là. Et avec 14t, les côtes sont fastoches.

    J’arrive au client, visiblement sous traitant de celui du matin, un peu avant 14h. 9a vide de suite par un côté, le reste au tir pal. Pas le temps de respirer, je passe plus de temps a remballer les sangles.

    Coup de fil, y a du taf. Richwiller, à l’atelier d’emballages, et à Kaysersberg. L’un m’attendent, et l’autre charge tard.

    Une fois sorti de Belfort, je vais d’abord au gazole à l’Auchan Bessoncourt. Il y a un porte voiture devant, y a un cirque Zavatta Fils sur le parking, je vais prendre en photo un beau VN12.

    J’arrive à Richwiller à 16h. Je suis attendu, c’est carrément le boss qui s’occupe de mon chargement, et avec le sourire. C’est des pièces métalliques pour leur atelier de Poissy. En repartant, je me remercie d’avoir attendu. Mais non, c’est lui qui me remercie, c’est lui le demandeur. Bref, tout le monde est content.

    Me voici lesté avec du 78, ça remet l’église en place ça. Heureusement je dois monter à Kaysersberg pour compléter avec 10m pour du 35, ça temporise la douleur.

    C’est à la grosse usine à la sortie, à la division plastique, car il y a aussi du papier ici, j’y viens des fois. Au poste de garde, c’est moins sympa que tout à l’heure, la dame c’est une mamy, j’ai l’impression que c’était déjà elle quand je venais avec mon père ici. On a l’impression de l’ennuyer. Bref. Je rentre au bout de 45’, ce sera par le côté. Ici c’est un client assez ancien à Gefco, mon père y venait beaucoup pour le benelux, et moi un peu venu pour l’Espagne les dernières années. Ici j’ai surtout loupé le voyage de ma vie, une descente Dos hermanas(Séville), et avec déjà un retour de pierres au départ Quintana de la Serena pour le Point P de Kingersheim, un aller retour planifié assez tôt. Mais ça tombait la semaine où on devait partir en concours à LamotteBeuvron, planifié de longue date aussi, on comptait sur moi pour trimballer les chevaux, il fallait partir le jeudi. J’avais calculé qu’en partant le vendredi précédent, pour vider lundi matin sur Séville et recharger lundi fin de journée, je pouvais vider à Mulhouse mercredi aprèm, mais c’était tendu de chez tendu...J’ai préféré ne pas jouer, et dû faire le choix le plus raisonnable.

    Bon aujourd’hui, pas de dilemme, je charge bien, c’est pas du lourd, comme toujours. Je me sauve à 18h30 direction les Vosges via Colmar et la Schlucht. 

    Ça monte bien avec 5t, mais la Schlucht reste la Schlucht, c’est long, c’est la dernière montagne de la semaine. 

    Je passe par la Bresse, et 20h30 je décroche dans mon bled.

    A lundi !