Carnet de bord de Avril 2018 | Partager sur Facebook |
2h45 je quitte l’archi banlieue stéphanoise. Je pensais être bien réveiller, mais un beau flash qui devait en douter est venu me rappeler que j'étais encore sur la N88 juste avant la sortie Saint-Chamond. Au moins je n'ai pas fait semblant j'étais à un bon 90, certains de mon bon droit d'usager de l’A47. Surtout qu'après l’A47 est limitée à 80 sur certains tronçons. Ce pays est compliqué, j'en ai marre.
Je passe Lyon via périph, autorisé ou non, grand flou artistique aussi. Et garde l’A42 jusque Bourg.
Ils étaient l'as un peu tôt pour s'arrêter à Villemotier, et c’est encore blindé niveau parking.
Sinon plus loin il y a Montchauvrot, c'est encore tôt mais déjà ouvert, le resto pas le parking vu que les ficelles sont encore déployées. Ici, la cuisine est bonne mais la clientèle est sélectionnée.
Maintenant je continue et roule le plus loin, et comme ça passe Besançon avant l'épais.
J'arrive à 4h05 à l'aire de Marchaux. 5’ plus tard à la caisse de la station, la dame me dit que les douches sont HS pour le moment. Grrrr. J'en ai marre de ces stations françaises. Je vais entamer une grève de la douche, jusqu'à ce que mon travail me permette d'en reprendre une sur une autobahn ou bien une autostrade, au choix. Ce combat un peu Zadiste serait peut-être plus rapidement efficace qu'une grève de la faim qui sait.
Du coup service minimum au lavabo, et je pique 20 minutes de sieste en guise d'hygiène de vie.
Je repars à 7h30 et file à mon premier à Belfort Nord. Il est 8h35, le client ouvrait à 30, des fois on a le nez fin. Je prête main avec un tire pal pour vider les palettes de jouets originaires de Sainte Sigolene, 20 minutes c'est plié. Je suis pile au bon échangeur Belfortain pour continuer direction Altkirch, afin de rejoindre Saint-Louis à travers. Car le Sundgau quand il fait beau c'est beau. Il faut le même temps, et ça évite de lâcher encore un énième billet de 10 à Fontaine.
C'est à Village-Neuf exactement, chez kleyling, spécialiste du France Suisse.
À quai de suite, deux gars semblent me reconnaître. Samuel ? Oui. Ah mais vous étiez à la Viamat. C’est ça, et ton père, ça va?
Purée, là on retourne à la fin des années 90 début 2000, où on allait dans cette boîte franco-suisse alors dépôt de Kembs puis Blotzheim, pour charger des chauffe-eau de l'usine de St Louis qu'il stockaient. C'était le quotidien de mon père, deux ou trois fois par semaine pour ce client, via Gefco déjà. C'est là que je l’ai rejoins, après la Sceta. J'y ai chargé aussi beaucoup de Belgique, du Hilden en Allemagne, LM à San Andreu de la Barca et Azkar à Igualada en Espagne, même été une fois à Pedrola chez Marcotran, livrer à leurs déjà gigantesques entrepôts d'électroménager. C'était la folie immobilière des débuts 2000. Je me souviens bien de tout ça, mais j'avais zappé les gars, j’ai honte. Surtout que c'est des bons, ils se paluchaient les chauffe-eau en vrac à l'époque. Ils ont même un album photo du dépôt de Blotzheim. Viamat c'est fini, ils ont été repris par Kleyling.
Cette séquence nostalgie comme je les aime se termine un peu avant 11h, et j'ai le mail de la suite, du 35 avec déjà une partie à PSA à charger. J'ai le bon en pièce jointe, comme ça pas besoin de passer à gefco avant. Pascale aurait elle déjà eu vent de mes intentions de grève de la douche ou quoi ?
Enfin,peu importe, mon rêve d’autoroutes étrangères repasse au second plan, vu que j'ai déjà le billet retour sur place, en gros je peux déjà me considérer en weekend quoi.
Faut quand même s'arrêter à l'accueil de l'usine pour le badge tout le tralala, où je vois le copain Anthony du 10, qui ressort déjà de l'usine, rechargé pour Drancy, il n'a plus qu'à se rentrer chez lui, et il le mérite d’ avance. Il a la gentillesse de me payer le café, car en bon vosgien de service, je n’ai point de monnaie en poche.
Je vais au 4C1, la pause est terminée, et ma foi je dois avouer que ça ne se passe pas trop mal, j'en repars à 12h10 avec 3 mètres de 112 qui étaient au départ pour Rennes, mais que les BL une fois édités, ont pour destination Vitré, ça change pas des masses, je dis amen quand même.
Je file à Richwiller pour compléter. J’y aii le temps de casser une graine avant 13h.
C'est des chariots d’apro de pare-choc pour Rennes cette fois-ci, c'est bien sûr. Je recolle les 112 aux portes, et je me sauve les chariots sanglés à 14h.
Avec 7 heures passées et enfin une ambiance printanière, je n'ai plus qu'à envisager un passage au QRA pour valider une deuxième 11h, et à mon avis bien parti pour un valider d'autres le reste de cette semaine. 15h30 à la place du bled, la douche va être bonne.