| Carnet de bord de Juillet 2016 | Partager sur Facebook |
On n’est pas tout à fait lundi encore, puisqu’il est 23h quand je valide la fin du week end. C’est les vacances, mes admiratrices maison me font de grands coucous depuis l’étage de la maison !
J’ai pu faire facilement une bonne sieste juste avant car week end assez chargé et souvent autour du camion pour changer.... Déjà couché à 3h du mat dimanche cause fête. Et à peine dormi dimanche matin, qu’il a fallut que je rejoigne avec mon F12, 2 potes, heureux co-propriétaires d’un 142, qui avaient décidé d’attaquer son entretien. On a donc fait un petit tour pour fêter ça.
Et une petite marche l’après midi sur les crêtes vosgiennes pour admirer tout ce qu’on peut voir depuis là, de l’Alsace aux Alpes sans oublier la Forêt Noire.
Il fait beau, on est heureux quoi !
J’ai rv à 6h à St Quentin. Y a un peu de marge, d’autant plus que je suis léger. La N4 au taquet, comme tout hainequatreliner qui se respecte. Tellement, que l’arrière de ma semi est prise en photo à Ligny dans la descente. Mais ça c’est la faute au fait que je sois léger, ça ne poussait pas plus que ça dans la descente. A charge, je descends plus molo. Bref, j’ai toujours des excuses valables. En attendant, j’espère avoir encore suffisamment de points pour pouvoir honnêtement emmener prochainement en vacances ma petite famille.
Je suis vite à Reims, en moins de 4h, où j’enquille l’A26.
Je stoppe avec 4h30 pile et 380 kms à l’aire de Broyon , presque à St Quentin. Si le but est presque atteint, je ne me vautre pas dans la couchette, je pose juste mes guitares sur le TDB pour 50’ café inclus.
Je suis assez vite dans la cour du transporteur à St Quentin à 5h10. c’est déjà ouvert, il y a un Italien qui est déjà là et vide complet, mais j’ai un quai de suite, et en repars à 5h50, nickel.
C’est un gros transporteur qui stocke pour la boîte de bureautique voisine. Mais ils font aussi dans l’industrie lourde, aéronautique je crois, je croisais toujours leurs beaux Fh gris en Espagne avec des semi spéciales. Et comme un imbécile qui ne pense à rien, je n’ai pas de CV à leur remettre.
Le jour s’est levé pour de bon, je remonte aussitôt sur l’A26 et 29 direction Amiens.
Le 2éme, c’est à Poix de Picardie,chez un fournisseur PSA. Je m’y pointe à 7h25, les bureaux sont encore fermés mais il y a les caristes quand même. Comme il y a 5 ou 6 mois, le cariste me dit encore qu’ils ne veut pas de mes emballages, qu’il en a plein la cour. Contrairement à la dernière fois, je ne relève pas, avec l’âge, on prend du recul sur ce genre d’accueil, d’autant plus qu’ils vont assez bien à vider ici. La preuve, 8h20 j’en repars. Direction le Pas de Calais, vers hesdin pour recharger dans une multinationale qui fait dans l’alimentation animale. Il a bien fallu 1h30 pour y arriver.
Je m’attendais à une boutique pas marrante, car mon fax annonçait déjà qu’il fallait le casque, etc etc... En fait, j’ai un quai de suite, il y a juste l’autre contrainte de mettre le câble pour plomber. Mais le personnel est assez sympa et rapide. J’en repars à 11h, et c’est aussi bien comme ça car j’ai rendez vous demain matin à 5h à Mulhouse. Il me reste 1h45 à rouler. Dans l’autre sens, ça bouchonne, ça doit filer sur la côte proche. J’enquille l’A26 au dessus d’Arras, pas de temps à perdre et termine au parking juste avant St Quentin. Il est 12 h50 et il fait chaud. Je casse une graine et en faisant la vaisselle, un camion d’une grande firme haut rhinoise se gare. Il fait sa coupure aussi, et me demande si ça ne gêne pas si il met son moteur en route de tems en tems dans l’après midi. No souci.