FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • le jardin d'hiver Perthois
    N4
    Bussang pass
    congères sur la route 66
    les routiers des pays de l'est
  • Mercredi 18 Janvier 2017
  •  

    Alors que je mets en route le moulin, un gars vient frapper à ma porte. Je me dis, ça y est, c’est pour me dire qu’il ne faut pas stationner ici. Mais non, le pauvre demande si j’ai des câbles pour démarrer. Bien sûr. Il vient de demander chez à un chauffeur du voisin transporteur, mais on lui a répondu que le boss serait en cas de faire payer.. Il a demandé aussi à plusieurs benneux qui passaient par là, et personne n’avaient de câbles. C’est souvent comme ça, et surtout chacun pour soi.

    Il est garé à presque 2kms plus loin, près d’un resto. Bon, j’embarque le collègue à 7h50. En trajet, je lui demande si il a un Volvo. Non, c’est un Merco. Ah il n’y a pas que les Volvo hein ! Soyons objectifs, il me dit avoir mis le chauffage toute la nuit, il a sans doute des batteries Tudor, Tu démarres pas..

    On arrive sur les lieux, c’est dans une cour, j’arrive à me mettre en avant du bon côté pour les batteries. Le coup de pinces, et le 6 cylindres rocailleux du MP3 se met en route. 

    Je m’abstiens de faire une photo, je ne voudrais pas nuire à l’image du 1er constructeur de poids lourds mondial.

    Le collègue a trouvé ce resto sur truckfly. Plus isolé, il ne doit pas y avoir. Avec truckfly, tout le monde est resto routier.

    Je repars de là à 8h et trace jusque Perthes, une bonne heure plus loin. Une bonne et propre douche, un bon et costaud pain beurre arrosé d’un grand crème occupe les 45’, sans oublier d’embarquer un petit pâté qui me sera bien utile pour ce midi d’autant plus que Pascale vient de m’appeler pour m’indiquer qu’il faudrait vider le Rennes demain avant 15h. Ah oui, faut se remuer.

    Je refile donc sur la N4, au taquet. En haut de Ligny, il y a des congères qui se forment sur la voie inverse. Ça souffle bien.

    Je m’aperçois d’un truc au fil de ces dernières semaines, c’est que ça ne me fait strictement plus rien de bouffer de cette ennuyante N4. L’habitude qui fait son oeuvre sans doute. Si ça se trouve, un jour j’aimerai bien.

    Arrêt vite fait à la boulangerie de Ferdrupt sur la 66, car il est des choses qui ne peuvent pas changer pour stocker un campagne.

    J’arrive à Mulhouse à 13h35 sans passer par la case Gefco. Pascale m’a mailer le bon de chargement pour ne pas perdre de temps. 

    Il n’y a pas de camion à la réserve d’emballages, ce qui oblige les 2 caristes à sortir du bungalow bien chaud pour entreprendre mon déchargement. Les 244 petits bacs verts sont vides à 14h15. 

    J’ai préparé un peu la suite en refermant, ouvert la fosse, et 2 3 sangles.

     Un bout de route dans l’usine, direction l’emboutissage. Personne non plus. On fait les papiers avant, et je rentre. Je prends quand même mon temps, faut j’arrive à rester 30 ‘ ici.

    La bobine de 18t192 posée et 2 sangles dessus, j’ai encore le temps de faire un tour des feux au chiffon & Ajax(vitres). 

    15 h10 c’est reparti, cool, ça a bien été.

    Arrêt au Michel Edouard Tanken à Cernay pour mette un peu de gazole, un peu seulement, je dors sur la N4 ce soir. J’ai dit du bien de la N4 ce matin, mais faut pas déconner, il faut maintenir quand même les clichés. Ça traîne par contre, chez Michel Edouard, les 2 pompes sont occupées. D’un côté, un double équipage polonais avec une semi LT, et à côté un porte voiture qui vient d’arriver. Ce n’est pas parce qu’il y a 2 chauffeurs que les affaires avancent plus vite. Une fois fini leur plein, ils sont en cabine, et ça ne bouge pas. Je vais voir, « five minutes, pause... » me disent ils... c’est un peu énervant. Le porte voiture s’en va au moment là, l’incident est clos. C’est toujours énervant ceux qui font leur pause sous les pompes.

    C’est rares les pecos au supermarché pour le gazole, mais Michel Edouard accepte la DKV maintenant, alors il joue au truck stop. Bientôt il y aura ses cafétes sur truckfly.

    Bref, après presque un demi heure passée ici, je trace vite vers la vallée de la Thur, il est 16 h. Mais ça passe encore tout bien.

    Une bobine de 18t, on ne la sens pas du tout. Le Bussang monte au taquet, faut freiner dans les virages.  

    C’est que je viserais presque ma zi de Connantre si je referais 30’ de pause, mais non, ne rêvons pas. 

    Je préfère arrêter sagement à Perthes avec 9h10. Ce n’est pas parfait, certes, mais mieux que 10h15 à Connantre.