Carnet de bord de Avril 2017 | Partager sur Facebook |
Tranquille comme reprise, on est déjà mardi. Faut reconnaître que c’est moins difficile qu’un lundi, surtout que je descends à Mulhouse pour 9h, les ordres c’est les ordres.
8h55 le frigo est rempli de victuailles, tout comme les placards le sont de slips propres entre autre et après un coup d’oeil au voltmètre qui indique 24,6V, donc que tout va bien, je file au guichet pour savoir quel sera le parfum de la reprise.
Après un compliment sur le bronzage hérité suite à 8 jours passés en Drôme Provençale, Pascale m’explique que c’est fini puisqu’on fixe le cap à l’ouest, du 35 et 44. Ah oui.. Mais c’est bien, ça ne peut pas être pire que par chez nous où j’ai encore gratté le pare brise ce matin. L’hiver veut jouer les prolongations. Enfin, quand on a parfois 25 degrés en fin octobre, on ne se plaint pas trop non plus faut dire.
Il y a donc un complet d’emballages dans l’usine pour St Nazaire et 3 paquets de bois de déco extérieur (c’est reparti..) pour St Malo. Faudra juste supprimer environ 2 piles d’emballages. A la réserve de l’usine sont prévenus, pas de souci.
Je vais au quai, enfin par le côté le bois. Ça commence bien, le cariste est en pause.. j’aurais pu rester au lit 30’ de plus si j’avais su. Bref.
Pas grave, en attendant je retourne à pinces au guichet pour faire tamponner le gpr et en même temps j’apprends qu’on a déjà un retour sur le 56, ne manque juste qu’un petit quelque chose entre, en gros la semaine est déjà tracée.
Les 3 paquets pour 2t sont enfin posés, sanglés sur un côté et je file dans l’usine à la réserve. Pas un chat, je suis presque attendu. Ça se confirme car Carlos au courant des 2m60 de perdu a refait les piles et on met finalement le complet. Parfait. Celui qui voudrait, même en 2017, pourrait encore faire fortune avec l’industrie automobile.
Je repars de là un peu avant 11h et m’arrête déjà à la Access de Illzach car je suis sur la réserve, et depuis plus de 8 jours. C’est sobre un Volvo.. Je fais l’adblue que ce soit fait aussi, et on m’offre un café pour tout ça, merci. Je peux enfin faire monter en température la mécanique bien reposée aussi.
Y a 18t, on y va pas la Thann Vallée et le Bussang, où je croise Quentin. Ça me rassure, je ne suis pas le seul à être en mode démarrage pas tôt.
Je casse la graine à l’air de Vincey, en 30 pas plus et je fonce pour retrouver au plus vite la N4 dont j’ai été en mal plus d’une semaine, c’était dur.
Enfin, là, c’est bien coloré, les champs verdissent, jaunissent, ça change, c’est plus joyeux, malgré même quelques averses. Bon c’est des averses discrètes, mais largement traîtres, qui salissent immédiatement. Vaudrait mieux une bonne giboulée franche.
Ça ne dure pas, la tendance est au beau, on est au printemps quand même.
2eme 45 vers Fontenay Trésigny, sans trop regarder la montre, il est 17h30 et faut passer la capitale.
Aller, je coupe tout droit, enfin presque, je passe quand même via Pontcarré, car du rouge sur la 104 qui monte. Mais l’A4, une bonne partie de l’A86 passe quasi au vert, sauf un bon ralentissement un peu avant l’accès de l’A12. Bref, ne nous plaignons pas, de plus que les vacances scolaires sont terminées ici je crois.
Quand on se retrouve sur la N12 après, c’est tout de suite la sensation de calme avec les paysages bucoliques. Et les journées qui rallongent là-dessus c’est le bonheur. Ça facilite pour rouler le soir. Je me cale tranquille à 83 ou 84, ici c’est préférable, surtout si l’on veut que (s)(m)on permis finisse l’année, jusque Rennes, y a moyen de se faire dénoncer 5 ou 6 fois.
Et puis la N12 à 18t, c’est le top, la dernière fois que je l’ai faite en début d’année, c’était avec 25t de barres d’acier, et là c’est plutôt tirant.
J’arrive à me poser à Pré en Pail un peu après 22h avec 9h58 et 707kms, y a eu pire comme programme pour une journée de reprise.