FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Bonheim Hafen
    pas trop la zone ici
    le y dans le bon sens
    je suis paumé comlet
    ouf
  • Mardi 18 Juillet 2017
  •  

    Décollage après la douche à 8h30. 20’ à peine pour rejoindre la base Monop’ à Combs la Ville. Peu de monde, j’ai un quai de suite, chouette. Mais ça ne bouge pas vite. Rdv à 9h30, on ne peut rien dire. 

    J’en repars enfin à 10h, avec 16 pal euro.

    Enfin, comme ça la circulation aura peut être un peu verdit pendant ce temps. Direction Bonneuil sur Marne, son port, via la 19, ça ne va pas trop mal, j’y arrive en 35’. Grosse boîte à féraille, pesée, parking, bureau, déchargement, tour de la boutique, re-pesée, re-parking, re-bureau.. Bref, mine de rien, plus d’1h pour vider le bobineau de 7t3.

    Des années que je n’était pas venu dans les parages, au moins 20 ans, c’était avec des pavés de granit de la Bresse, affrété part la maison Rochatte,  pour une place ou avenue parisienne, et on déchargeait aux services techniques ici.

    La suite, le 92, Garenne la Colombe. D’ici, autant faire l’A86 par le nord est. Créteil, pas de souci, c’est plus haut, Rosny tout ça, que ça freine bien comme il faut, comme tout le temps quoi. Après ça va à peu près jusque la sortie Colombes. Ensuite c’est du boulevard qui descend sur la garenne, et la Défense. J’avais bien un no de magasin mais pas d’adresse précise, alors trouvé une rue sur ggle.

    J’y arrive sans trop d’encombre, il y a bien un gros bâtiment, c’est presque une usine, mais à la porte d’entrée, le gardien me fait des grands signes de ne surtout pas rentrer.. Je vais voir à pinces et il m’explique que c’est dans la rue derrière pour les livraisons. Ah ouf.

    A part que la rue derrière est en y avec celle où je suis, donc ça ne tourne pas, alors demi tour plus loin, ça va tout bien, peu de monde.

    A la bonne entrée à 13h, le gardien m’indique la réception générale, et on me vide assez vite le moteur sur son présentoir. Je repars peu de temps après, et ne cherche pas trop à comprendre, repars vers le y, et refait un demi tour comme tout à l’ heure pour repartir par le même boulevard, pas téméraire... 

    Faut aller recharger le 1er dans le 95, à Marines. A15, et ouf on se dirige un peu vers du calme. Je casse une graine en 30’ à la station avant Cergy. Cergy Pontoise où est bien indiqué Marines. C’est chez un gros fournisseur auto qui a changé de nom récemment. Je reprends de emballages vides,  hs vu l’aspect général. Ça va vite, faut juste sangler un peu car ça ne tient pas trop debout. Je repars de là à presque 15h30 pour aller compléter à Epernon dans le 28. 

    Que faire, quelle route prendre. Je décide tout droit, via Meulan, Rambouillet. Ça c’était sur le papier, dans la théorie. D’abord les bleds du Vexin sont bien jolis mais chiants à traverser.

    Traversée de la Seine entre Porcheville et Epône puis toujours direction Rambouillet ; Un bled est interdit, Beynes, je suis honnêtement et bêtement une déviation pl qui fini aux oubliettes. Je me retrouve sur la direction de Plaisir, mais en attendant, ça n’en n’est pas une partie. Je paresiste à vouloir rejoindre Rambouillet via la D191, mais je me paume à Jouars, le long de la N12, et me retrouve dans des bleds improbables comme le Tremblay sur Mauldre. 

    Bref, j’arrive à 17h30 passé à Epernon, bled que je galère toujours à rejoindre quelque soit le côté par où j’arrive. Plus de 2h pour faire 100 bornes. Enfin ça colle avec la journée, j’en suis à 250kms depuis ce matin 8h30. Je suis carrément excédé. 

    J’ai le quais de suite, ben oui, à l’ heure là y a plus un camion. C’est juste assez long comme d’ hab, y a du détail, du Ottmarsheim et une multitude de clients en Roumanie et Turquie à déposer à Mulhouse.

    J’en repars à 19h30, on va peut être se mettre enfin à rouler un peu aujourd’hui. N10, A10 à St Arnoult. Arrêt à la mega aire de Limours, aux pompes, pour du pain, mais plus rien, même pas de mie. Purée, la dèche cette journée. Je veux bien beaucoup de choses, piétiner toute la journée, tout ça, mais ne pas avoir ma baguette quand je ne sais pas encore où je vais atterrir. J’enquille la 104, et m’arrête aussitôt la tristounette BP, et là, sauvé, je trouve mon bonheur qui sort d’une fournée en plus. Merci la tristounette BP.

    Vu l’heure, ça circule bien, encore heureux. J’essaies de calculer où mes heures, 3 ou 4, peuvent me mener, sur la N4, ça pourrait faire du Perthes, mais à l’ heure qu’il sera, je ne trouverai jamais de place, et les ZI, ce n’est pas le fort de la N4. Et pas envie de dormir ras la chaussée,  comme il y en avait à la sortie de la BP. 

    Alors j’opte pour la 19, sur Troyes je trouverai plus à garer. 

    Guignes, Nangis, tout ça, ça roule pas mal, juste les feux casse pieds, qui se déclenchent alors qu’il n’y a pas un chat.

    Un Daf colle un peu derrière, je lève le pied et coup de cligno pour qu’il double, c’est aussi bien comme ça. C’est un frigo du 27.

    Je finis tranquille à la zi de Lavaux à Troyes nord, le long de chez Volvo. Il est 22h50, 9h02 à la pointeuse. Je me gare derrière le frigo qui m’avait doublé tout à l’ heure. On tape la causette, le chauffeur me dit que son camion monte à 91, je ne peux pas en dire autant avec mes pneus retaillés au bout du bout.  C’est un retraité du 90 qui roule seulement l’été pour cette boîte du 27. Il vide dans la zone demain matin. 

    Ça fait du bien quand ça se termine...