Carnet de bord de Septembre 2017 | Partager sur Facebook |
2h25, c’est parti, sans bricoler, presque en forme. Dingue. Chapeau quand même à ceux qui font ça tous les lundis, plus tôt encore et depuis des années, j’en connais quelques uns.
Moi je n’ai plus trop l’ habitude, surtout depuis la vie en national. On peut classer ça en avantage.
Alors du coup, je retrouve de vieilles habitudes, tracer à la régule tout du long, 2x2 ou pas, sans essayer de zapper les colonnes discriminantes.
Je serais bon en politique, dire un jour, j’ai changé, j’accepte de rouler à 80, et au grès du vent, être opportuniste, revenir sur la conviction. Là il faut, j’ai déjà mon billet retour, alors ça motive. Bon j’évite quand même de tenir la cadence à 128 sur la N4, c’est mal vu en ce moment.
J’arrive à la Total de St Martin sur le Pré après Chalon. Ça va, 5h45, c’est tôt, y a encore pas tous les kings du petit noir qui se garent aux pompes, et ça va vite pour remplir 500l. Par contre le côté adblue était pris, ça tiendra bien jusque demain. Et puis caille bien ce matin, moins j’en ferai mieux ça ira.
Je passe Reims, enquille aussitôt l’A26 et m’arrête à la 1ere aire, le Champ Roland. Avec les averses qu’il a fait ce n’est pas très prudent de se poser au champ, mais au pire Roland a bien un tracteur pour nous tirer de là.
55’ sieste et petit dej en règle c’est reparti à 7h50, il fait presque beau maintenant.
Y a pas à tortiller, elle est rentable cette A26, j’arrive à Onnaing, après Valenciennes 1h50 plus tard. Pas été embêté par les collègues syndiqués. Ils sont sur Lille il paraît. A la radio, comme à chaque grève, ils s’emmêlent les pinceaux entre patronat et salariés, en parlant des blocages de routiers, mais que c’est contre l’écotaxe nouvelle mouture ou bien la réforme du code du travail, en interviewant aussi bien la représentante de la FNTR comme celui de la FNCR ou je sais pas quoi. Bref, un mélange des genres qui embrouille bien les messages, et on ne sait même pas ce qui est revendiqué comme d’hab, c’est énervant. Et que dire d’un leader syndical qui raconte à l’animatrice du 5 7 que les patrons vont pouvoir virer le monde comme ils veulent. A part qu’en ce moment y a juste pénurie et que le secteur est très porteur d’emplois.
Ici à Onnaing tout va bien à la maison bleue, on me vide les pièces qui arrivait d’Italie en une demi heure à peine.
Par contre, je découvre à travers la calandre, que je condenseur de clim est encore barbouillé, en ouvrant la calandre, on voit bien qu’il fuit à nouveau. Purée, à peine un an et demi pour cette pièce de qualité médiocre, c’est avéré là. Bon, c’est sympa ça a passé l’été quand même. J’appelle aussitôt à St Nabord. Jean Marc le chef d’atelier ce souvient bien du 1er remplacement, pas de souci, ça passera en garantie, la recharge de gaz comprise. Il convient bien qu’il y a un problème de qualité sur cette pièce. J’en profite pour commander les arceaux de la Schmitz.
Direction le Pas de Calais, à hénin Beaumont (c’est bien ce que je dit, c’est pas à Calais que je vais).
Mine de rien, faut une petite heure pour y aller. Je connais assez bien le fournisseur, j’y recharge des fois. Ici, c’est intelligent, on vide par le côté, ça évite d’avoir à hurler. Bon j’attends un peu, il a fallut presque 1h.
Heureusement je recharge pas trop loin, du côté ci de Lens, 20 bornes environ.
J’y arrive à 12h30, c’est dans une petite aire de logistique, ça a l’air ouvert, je tombe sur un gars qui mange dans son bureau, mais mon ordre de chargement ne lui dit rien. Il me suggère d’aller dans la boîte mitoyenne, il s’agit peut être d’une erreur d’adresse. Peut être. je vais voir, pareil, pas chez eux, j’en fais encore, niet toujours. Je reviens au 1ER, non de non, ça ne le concerne pas. Pfff.
Il est 12h45, personne ne répond, pas plus ceux qui nous affrètent dont j’avais le n° sur le fax, que Pascale. Bon tant pis, je mange, y a que ça à faire. 13h15, 20, 25, je sonne partout, pas de réponse. C’est pénible cette coupure de midi à la française. Par Jupiter, c’est ça qu’il faudrait réformer dans le pays, ça nous changerait la vie pour les amplitudes.
Je retourne voir le gars, il s’agace, je vais pas les inventer les palettes, j’ai rien à expédier. Ben moi non plus je n’ai pas inventé ton adresse.
A 30, j’ai Pascale. Mais faut qu’elle appelle ceux qui affrètent, forcément. J’attends encore bien 20’ et enfin j’ai une info, pour le compte de qui.
Je retourne voir mon gars, qui en est à son café sur le bureau. Tout à coup il trouve mon chargement. Ah oui...ah be si on me dit rien... Oui, mais ne me dit pas que tu n’as pas de marchandise, j’ai envie de lui répondre. Et ils bossaient du temps midi en plus..
Bon peu importe, c’est juste encore une fois une potentielle amplitude de 13h qui s’effrite, ce qui ne fait jamais plaisir un lundi. On va courir après ça toute la semaine.
Je suis à quai à 14h et ça charge des palettes d’isolation en sacs. Ce ne sera pas lourd, tout n’est pas négatif. Ça prend du temps, ils font du chemin avec les palettes.
J’ai 2 clients, et ça encore, le type du bureau ne sait rien. Mais c’est tout la même référence. Alors ne cherchons pas à comprendre, je fais mes lettres de voitures, j’ai les adresses sur le fax et basta. Je me sauve de là à 15h15. Super une 2 h45 (en ayant bougé), un lundi matineux....
Plus qu’ à rejoindre l’A26 au sud de Lens et achever les heures. Mais je ne pourrai même pas faire 10. Merci les pénibles.
Il y a tous les temps, toutes les saisons presque, du beau, de la grêle, du vent. On est encore en été non ?
Où se poser sur l’autoroute. Sur une aire, bof. La sortie la Neuvillette, ça fera genre 9h25, alors j’opte pour la précédente à 17h10, à Vallée de l’Aisne, avec plutôt 9h10. Opportunément, ça comptera 9 ou 10. Epicétou !