| Carnet de bord de Septembre 2016 | Partager sur Facebook |
Cornimont, 6h45 c’est parti.
Ça fait quelques lundis matin que les horaires ne sont pas insurmontables.
On peut faire coucou à la famille en partant presque, dingue. Enfin surtout ce matin puisque ma chérie m’a emmené.
Col d’Oderen pour attaquer cette semaine, la Vallée de Thann passe plutôt bien et Mulhouse pareil, j’arrive à Illzach, pas chez le client, mais chez un transporteur qui stocke pour lui à 8h10. C’est la grande maison Tym devenue Dupessey dixit la presse spécialisée.
J’ai un quai de suite, les palettes de talque en sacs sont vides assez rapidement, mais le pointage est hyper long, il y a soit disant plusieurs références par palette. Au bout d’un moment je m’impatiente, et signales que j’ai tant de palettes marquées sur mon récépissé et basta. Ok, il me tamponne. Il est quand même 9h30.
Je n’appelle pas pour la suite vu que je vais à la Gefkommandantur pour larguer les 61 pal.
J’aurais pu les revendre aussi, ça laissait de quoi nourrir la petite famille sans travailler de la semaine. Mais c’est un coup à ne plus avoir du tout de travail la semaine suivante.
10’ plus loin, ayant choisi la voie de l’honnêteté, j’ai mon programme pour 2 ou 3 jours. Les palettes larguées, je recharge d’abord au même quai du 59, du matos agricole.
J’ai ensuite du Cernay et Richwiller pour commencer à Compiègne puis du 80 en 2éme. Le retour et à prendre à Douvrin, avant 11h demain, d’où l’incertitude de la durée de cette mission. Douvrin, on m’a déjà planté récemment à 15h00. Pascale les appelle, ce sera 15h maxi et pas négociable. Bon c’est déjà mieux.
Cernay, c’est les tubes en carton, j’y passe une heure. Ça se termine à midi. Retour sur mes pas vers Mulhouse, chez un fabriquant et concepteur d’emballages vides.
A la radio, je zappe, je tombe sur Didier Porte en pleine chronique sur Europe1. Il a toujours le même ton. J’aimais bien ce gars, mais un peu moins depuis que j’étais allé le voir en spectacle à Nancy. Zéro, une heure tout mouillé. Une arnaque quoi.
J’arrive dans la ZI de Richwiller, c’est bouclé jusque 13h30. Pas grave, j’ai une mortellement bonne blanquette maison qui m’attend dans le frigo. Il fait beau, ça cogne presque trop pour siester, l’Alsace quoi.
13h30, ça ouvre. C’est pas des emballages en fait, ils font aussi du matos d’approvisionnement. C’est 2 pivoteuses de conteneurs. Pas lourd, mais ça pivote, 2 sangles font l’affaire. 13h55, en route, direction l’ouest via les Vosges et la N4 natürlich.
Juste avant de partir je joins les clients du 80 et 59. Le 59 ferme de 12 à 13h30, ça aurait pu être 14h...
C’est pas du lourd tout ça, et la régule est un peu meilleure que la semaine passée,samedi matin j’ai remonté des roues un peu moins usées sur le jumelage arrière en attendant l’hiver. Quelques millimètres de gomme en plus = quelques kilomètres heure en plus. Alors le clignotant gauche reprend un peu de service sur la 4 et ça file la patate.
Pause de 30’ à la Shell de St Dizier occupée surtout par le contrôle des boulons de roues.
Et enfin, un peu plus loin, je quitte la N4 pour la 44 à Vitry pour filer vers le nord. Tout tourne autour de la géographie dans ce métier.
Reims, changement de voie pour une dernière fois cette journée, la N31 qui me mène jusque Soissons où je stoppe dans la zi à l’entrée du bled à 20h45. Il y a un gastro, je savais pas.