Carnet de bord de Avril 2017 | Partager sur Facebook |
Bien dormi, dans le noir, vu qu’ils éteignent l’éclairage public à 23h, chose de plus en plus courante dans les bleds.
Démarrage à 7h15, tout près du rond point où faut suivre St Malo via Domfront. On quitte la N12, mais ça n’est pas moins joli l’Orne.
Domfront, y a des travaux, il y aune petite déviation, on ne voit pas tout, dommage, c’est joli ici. Michel Onfray, un autochtone, y vient faire des conférences comme à Caen. Au fait, on l’a pas entendu de toute la campagne, il s’est mis un peu Onfray peut être.
A Ducey, belle vue sur le Mt St Michel, et on le longe un peu, on se répète, mais c’est beau la France. Je dois reconnaître qu’on est aussi bien là qu’avec les calendes du Sauerland en Allemagne.
J’arrive à St Malo un peu avant 10h pour ma 1ere surface de bricolage de l’année. Un Bricorama. Ça parait gros, je m’engage en avant, mais tout faut. Tant pis. Ça ne traîne pas pour vider les 3 paquets de planches et lattes. Un peu d’animation pour la marche arrière dans la zc. Quelques coups de klaxon d’impatience, pas à mon encontre, mais envers les automobilistes qui ont fait preuve de patience en me laissant manoeuvrer. C’est pénible ces zones, et je ne vois rien d’autre de St Malo à part quand même le fond de la Rance, et c’est bien joli.
Cap au sud Bretagne maintenant, et Pascale me demande vers quelle heure, des fois qu’elle trouverait un petit bout pour une approche au rechargement de demain. J’annonce arriver vers 14h.
Je m’arrête après Rennes, à Guignen, dans une petite Access sur le sens inverse, des fois qu’ils auraient une douche. Pas de souci, c’est même plutôt correct. Sympa la station, elle fait resto aussi, mais pas du Total. Je speede sous la douche, et folie, la carte m’allèche, il est midi, je demande si je peux casser une graine assez vite. Pas de problème.
Mon voisin de table est venu manger ici plusieurs fois, il est maître d’oeuvre dans le bâtiment, dans de la maison neuve contemporaine, il me montre des photos de ses réalisations. Il connaît bien le monde du transport et ses difficultés, une personne de sa famille bosse chez une grande maison de St Nazaire, récemment passés sous capitaux britanniques. Bref, un échange très sympathique.
Tout comme le menu que j’ai avalé, 10,50€ fromage et dessert, on n’est pas en alsace ou lorraine là. Je ne mange jamais au resto le midi, sauf quand je suis inspiré, je ne me suis pas trompé.
Par contre plus le temps de faire la sieste, faut filer à St Nazaire, via Redon Pont Chateau. Cette dernière ville est marquée interdite en direction de St Nazaire, mais qu’une fois sorti de la 2x2, donc je n’en tiens pas compte et un container suit derrière, ça gagne quand même 16kms. Non mais hé !
J’arrive chez le fournisseur à l’autre bout de St Nazaire vers 14h.
J’annonce un complet d’emballages, ça n’emballe pas le cariste aux 1ers abords. Mais je peux déballer quand même par les côtés, il finit un camion et vient vider dehors.
C’est finalement un jeune qui arrive, en me prévenant qu’il débute, que ça prendra du temps... ça se confirme, je me dois de le guider surtout au niveau de l’inclinaison de ces fourches. Peu importe, mon tél ne sonne pas, ni de mail n’arrive. J’appelle quand même Pascale pour dire que ça ne va pas vite, pas de souci, il n’y a rien qui colle. Je rappelle vide.
A 15h30 passé, toujours rien, tant pis je n’ai qu’à monter tranquille à Pontivy où je recharge demain à 8h. C’est rare les fois où Pascale ne trouve pas de petites approches. Alors on continue la ballade bretonne, et ce n’est pas pour déplaire, à travers, herbignac, Vannes. Jamais trop passé par là, du moins en camion. Venu ici dans le golfe du Morbihan en vacances en 2004, c’était bien.
Je me pose à 18h au resto (encore !) le Gohelève, à l’entrée de Pontivy.