Carnet de bord de Septembre 2017 | Partager sur Facebook |
5h30, c'est déjà presque la grasse mat, c'est mardi, on décale un peu. Ça y est, le chauffage a été remis en route et en été encore. Le truc qui peut donner envie d'aller vers le mauvais, l'automne, l'hiver, c'est qu'on dort vachement mieux qu'en pleine canicule, on est bien emmitouflé dans son lit.
Le brouillard par contre, c'est moins drôle, c'est que le début là. Bref, on va déjà bien tôt prendre un an de plus.
Le brouillard ne dure pas ce matin, puisque ça se remet à pleuvoir et comme il faut. Mais je m'arrête quand même à Perthes pour mettre le nez dehors histoire de filer sous la douche et déjeuner.
Là je fais dans l'ordre inverse car au bar, je vois Vincent, un copain qui date du collège, ça fait bien 10 ans même plus que je l'ai pas vu. Il est chez Crouvezier, en longue, avec chariot embarqué, comme la plupart chez eux.
Donc du coup café avant et papotage.
A la sortie de la douche, au lavabo, là c'est un autre vosgien que je reconnais, un artisan que je voyais quand j'étais gamin avec mon père. Il tournait aussi sur le Benelux. Il me raconte qu'on roulait comme des dingues, jours et nuits, pour faire les 3 tours depuis l'Alsace, et y avait les douanes, pour gagner une misère. Bref, il préfère 2017. Je me souviens bien de lui car il avait un R310 Turboliner avec la déco, les flèches oranges. Maintenant il a un daf et un plateau extensible et tourne sur la France.
Ça fait bien bien plaisir de revoir du monde comme ça, mais je ne dois pas traîner, ne faire que 44' quoi.
Je quitte la N4 (pour une fois) à St Dizier pour la 67 car je commence dans le 21. Faut juste ne pas oublier le radar un peu plus loin, fastoche, c'est juste après l'entrepôt abandonné de la Sotrabur (snif).
Je finis pas l'autoroute, A5 et A31 jusque destination, Chevigny St sauveur, à la sortie Dijon sud. C'est chez un transporteur, ça ne traîne pas trop. J'ai 4h, le 2 éme est sur Montbéliard, du boulot derrière, je me pose pas trop la question de l'itinéraire, j'avais pensé au départ via Gray vesoul, mais allons par l'autobahn direct.
Pause de 30 plus loin au niveau de Dôle. Il est 11h20, un peu tôt, mais je casse la graine quand même. Je ne vais quand même pas me re arrêter à midi, et aller au resto pendant 1h30.. Il y en a bien qui doivent le faire remarque.
Ça trace, 1h35 plus tard, j'arrive à Grand Charmont, le bled exact, dans la cour du client , un transporteur. Une grosse boutique encore pas mal en bleu. C'est devenu rare dans le secteur les grandes boutiques qui ont resisté en bleu, beaucoup en Alsace ont disparu après avoir grandi un peu vite.
Là non plus ça ne traîne pas, avant 14h je repars, direction Mulhouse.
Y a une partie à quai, le reste dans l'usine. Le papier à quai ça peut aller, quoique le cariste est de plus en plus désagréable, mais peu importe si on y passe pas 3h. Il marmonne sans arrêt des « pff n'importe quoi, tu va sattendre, pas le choix.... » Pis on attend pas du tout en fait.
La suite à l'usine, c'est le 4C1, alors...ça commence par la pause, affichée 15h30 15h40. Mais ça reprend à 50. J'ai rdv avec le papier demain à 10h30 à St Quentin. Fastoche, mais je sens de moins en moins évident de caser 11 proprement ce soir.
J'ai une place assez vite, mais ça ne bouge pas de suite. Je vois encore un vosgien, Geoffrey, avec son beau Scania peint. Cette semaine il ne va pas en Italie, mais dans l'ouest car il monte au Mans le week end.
On me charge juste au moment où il tombe des cordes. Et il faut rehausser.
Je repars à 16h45. Bref, c'est mort pour la 11 dans un cadre de 13H. Alors le truc positif, que je ne vais rouler que 9H et faire ma 10h à la maison, c'est légal et moral à la fois.
Vu l'heure, et qu'on est plus en vacances depuis un bon bout de temps, c'est bouchon partout, A36, Thann. Je m'en fiche, je retrouve le calme vers le col d'Oderen, qui passe crème vu que je dois avoir à peine 7t.
Je pose au bled, sur la place publique à 18h15. Ce sera bien comme ça.